Insalubrité à l’école Jean Paul Sartre : des parents indignés interpellent les autorités

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Les représentants de Parents d’Élèves de l’école Jean Paul Sartre à la Ravine des cabris, commune de Saint-Pierre de l’ile del a Réunion, lancent un appel à la collectivité (mairie de Saint-Pierre et son représentant Michel Fontaine, pour action et mesures immédiates et fortes), aux médias (pour relais et diffusion massive de cette situation déplorable), à monsieur Jérôme Felippini, préfet (représentant l’autorité gouvernementale locale), à l’inspecteur de circonscription 1 de Saint-Pierre, à Madame Chantal Manès-Bonnisseau Rectrice de La Réunion, à Monsieur Pap Ndiaye, Ministre de l’éducation , et monsieur Gérald Darmanin, Ministre de l’intérieur et des outres mers pour information et vous montrer notre indignation concernant les conditions d’insalubrité et d’insécurité dans lesquelles sont accueillis 580 enfants à l’école Jean Paul Sartre.

Depuis désormais deux ans, nous nous efforçons d’instaurer un dialogue constructif avec la direction de la vie éducative (Mairie) mais force est de constater que :

1 – Le dialogue ne se fait pas (pas ou peu de réponses)

2 – Nous n’avons pas le même sens des priorités.

Depuis quelques semaines, des rats sont présents dans les salles de classes (déjections retrouvées, risque de Leptospirose) –de simples mesures ont été prises – pause de piège à rat, pas de désinfection ni de « relogement » temporaire des classes.

En amont des problèmes liés aux rongeurs, nous avons déjà fait remonter bon nombres d’éléments concernant cette école (l’une des plus importante de France concernant les effectifs – 580 élèves) =

– Dégradation à la limite de l’insalubrité des locaux

– Problème de sécurité sur la pause méridienne lié à un effectif réduit en terme d’encadrement (8 adultes surveillants pour plus de 450 enfants).

– Problème de sécurité aux abords de l’école (580 enfants à la sortie d’école et aucune régulation de la circulation/sécurisation des passages piétons)

Monsieur Le Maire, mesdames et messieurs les élus:

Mais comment peut-on accepter cela? N’avez vous pas d’enfants? Accepteriez-vous qu’ils soient à l’école dans ces conditions? Nous en appelons à votre compassion et sens des réalités – comment peut-on accepter cela en 2023 dans une école de la République française?

Nous privilégierons toujours le dialogue en essayant d’apaiser les tensions, mais face à votre manque de réactivité, nous avons

besoin de mobiliser tous les acteurs concernés.

Espérant avoir une amélioration rapide de la situation

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