Journée mondiale des zones humides : participez à diverses activités

14 min de lecture

Quel est le point commun entre l’Etang de Saint-Paul, la baie de Somme, les étangs de la Brenne, le lac de Grand-Lieu, le Marais audomarois, la Camargue, l’estuaire du Sinnamary en Guyane ou encore les vallées de la Scarpe et de l’Escaut ? Ce sont des zones humides ! Le terme « zone humide » est très vaste. Il désigne un espace de transition entre la terre et l’eau. Il s’agit de lieux où l’eau peu profonde (douce ou salée) est présente de façon permanente ou temporaire : estuaires, lagunes, étangs, lacs, marais, marais salants, baies, vasières, tourbières, prairies humides, mares, forêts humides, ou encore récifs coralliens, lagons et mangroves dans les régions tropicales.

LA JOURNEE MONDIALE DES ZONES HUMIDES

Chaque année depuis 1997, le 2 février – date anniversaire de la signature de la Convention de Ramsar sur les zones humides, de nombreuses structures se mobilisent partout dans le monde pour sensibiliser à la préservation des zones humides et faire connaître leur importance au niveau mondial. C’est la Journée mondiale des zones humides (JMZH). En 2021, l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 2 février « Journée mondiale des zones humides », invitant ainsi l’ensemble des pays de l’ONU à célébrer les zones humides.

La JMZH est une belle occasion de présenter au public et aux acteurs de nos territoires « leur » zone humide ou celles des environs, à travers une visite de terrain, une exposition, un conte ou encore un débat.

Pour cette année, la Régie RNNESP, gestionnaire du site de l’Etang de Saint-Paul et ses partenaires se mobilisent le 12 février 2022, pour faire découvrir la grande richesse des zones humides. Visites guidées à vélo, découverte de et à pied, ateliers de tressa … attendent les petits et grands.

LA CONVENTION DE RAMSAR SUR LES ZONES HUMIDES

Cette convention sur les zones humides est un traité intergouvernemental adopté le 2 février 1971 dans la ville iranienne de Ramsar. Sa particularité est d’être le premier traité d’envergure mondiale sur la conservation et l’utilisation durable des ressources naturelles.

La convention de Ramsar reconnait les zones humides comme des écosystèmes extrêmement importants pour la biodiversité et le bien-être des sociétés humaines et vise la préservation de ces milieux en défendant trois grands principes : l’utilisation durable de toutes les zones humides ; la mise en œuvre

d’un réseau des zones humides d’importance internationale (ou « sites Ramsar ») et la coopération internationale sur ces sujets.

La Convention, entrée en vigueur en 1975, compte 172 États signataires fin 2021. Près de 2 400 zones humides d’importance internationale ont été désignés au titre de la convention. Cela représente près de 2,5 millions de kilomètres carrés (4,5 fois la superficie de la France hexagonale).

La France a ratifié la convention de Ramsar en 1986. Depuis le 22 octobre 2021, elle compte 52 sites Ramsar, dont 12 en outre-mer, pour une superficie de 3,7 millions d’hectares (3 fois la région Île-de-France).

L’Etang de Saint-Paul avec ses 485 hectares est la seule zone humide d’importance internationale Ramsar de La Réunion.

AGIR POUR LES ZONES HUMIDES, UNE NECESSITE POUR PRESERVER L’HUMANITE ET LA NATURE

L’humanité traverse actuellement plusieurs crises – sanitaire, climatique, écologique – qui interrogent chaque jour un peu plus son avenir et celui de la planète.
Les zones humides portent des enjeux majeurs – biodiversité, ressource en eau, adaptation au changement climatique – et font face à des menaces persistantes – artificialisation, surexploitation, pollution. Dans ce contexte, la préservation de ces milieux et leur utilisation durable devient un enjeu prioritaire pour garantir notre avenir.

Un rapport spécial édité pour les 50 ans de la convention de Ramsar confirme le constat sans appel dressé en 2018 : les zones humides, écosystème très précieux sur le plan économique, incontournable pour lutter contre le changement climatique et parmi les plus diversifiés du monde, continuent de disparaitre à un rythme alarmant – trois fois plus vite (en pourcentage) que les forêts. Entre 1970 et 2015, environ 35 % des zones humides de la planète ont disparu et le rythme de disparition s’est accéléré depuis 2000. Aucune région n’est épargnée.

La situation n’est pas plus enviable en France. Près de deux tiers de la superficie des zones humides françaises a été détruite depuis le début du XXème siècle. La récente évaluation nationale des sites humides emblématique ne fait que le confirmer. 41% des 189 sites évalués se sont dégradés entre 2010 et 2020. Et 62 % n’assurent plus les services qu’ils étaient susceptibles de rendre à l’origine, du fait de cet état dégradé.

Face à ce constat, la France déploie plusieurs politiques nationales pour préserver les zones humides sur son territoire.
Depuis le début des années 80 et certaines disposition de la Loi sur la Pêche de 1984, la France a continuellement renforcé la protection de ses zones humides – Ratification de la convention de Ramsar (1986), nomenclature IOTA dans la Loi sur l’eau (1992), implémentation de 3 plans nationaux d’actions pour les zones humides (1995, 2001, 2014).

La stratégie nationale pour les aires protégées (SNAP), nouvellement adoptée, fixe un objectif de doublement des surfaces de zones humides en protection forte à l’horizon 2030. Et prévoit la possibilité de créer un Parc national des zones humides.
Enfin la future Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB) prévoit la mise en œuvre d’un 4e Plan national d’action pour les zones humides (PNMH).

Compte tenu des enjeux qu’ils portent et face aux menaces persistantes, la préservation des milieux humides et leur utilisation durable deviennent un enjeu prioritaire pour garantir notre avenir.
Ces actions pour les zones humides entrent dans le spectre des Solutions fondées sur la nature (SFN). Les SFN sont des actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien-être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité. (UICN,

2016 ?)

Le secrétariat de la convention de Ramsar a choisi pour l’édition 2022 de la Journée mondiale des zones humides (JMZH), le thème « Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature» afin de rappeler qu’il est nécessaire de passer à l’action pour stopper la disparition des zones humides et préserver les nombreux services indispensables qu’elles rendent à l’humanité face aux crises majeures que nous traversons.

POURQUOI AGIR POUR LES ZONES HUMIDES ?

MALGRE L’IMPORTANCE DE LEUR ROLE, LES ZONES HUMIDES SONT DES MILIEUX NATURELS QUI SOUFFRENT ENCORE LARGEMENT D’UNE IMAGE NEGATIVE DANS L’IMAGINAIRE COMMUN. C’EST EN PARTIE LE FRUIT D’UNE GRANDE MECONNAISSANCE DU GRAND PUBLIC.
LA JMZH EST L’OCCASION DE VALORISER CE QUE LES ZONES HUMIDES FONT POUR L’HUMANITE ET LA NATURE. ET D’EXPLIQUER POURQUOI IL EST IMPORTANT D’AGIR POUR LES PRESERVER.

LES ZONES HUMIDES ABRITENT LA VIE

Les zones humides sont des espaces de transition entre la terre et l’eau. Cette situation créé des conditions propices au développement d’une grande diversité de formes de vie (oiseaux, mammifères, reptiles, amphibiens, poissons et invertébrés) qui en dépendent pour survivre.
Véritables réservoirs de biodiversité animale et végétale, les zones humides se caractérisent par une biodiversité qui leur est propre (libellules, amphibiens) ainsi que par l’accueil temporaire de nombreuses autres espèces (oiseaux et poissons migrateurs) à certaines étapes cruciales de leur vie.

Le saviez vous ?
En France, la totalité des amphibiens (grenouilles et tritons), environ la moitié des oiseaux et un peu

moins d’un tiers des espèces végétales remarquables dépendent des zones humides. Dans le monde, ce sont plus de 40% de toutes les espèces qui dépendent de ces milieux. Plus de 25% des espèces de zones humides sont en danger d’extinction.

LES ZONES HUMIDES PROTEGENT L’EAU

Les zones humides fonctionnent comme des éponges : elles absorbent et stockent l’eau pendant les périodes pluvieuses, participant ainsi à la réduction des inondations, et la libèrent dans un second temps, alimentant ainsi nappes phréatiques et cours d’eau, et retardant l’apparition des sécheresses. Elles jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement en eau de nos sociétés en participant activement à la disponibilité et l’épuration des ressources en eau.

Des marais et des étangs pour réduire sécheresses et canicules

En 2019, plus de 67% du territoire français a été concerné par des mesures de restrictions d’eau. L’absorption des eaux par les zones humides en hiver et lors des crues permet d’alimenter les nappes phréatiques et les cours d’eau. À ce titre, elles participent à l’alimentation en eau pour la consommation humaine et aux besoins des activités agricoles et industrielles.

Tous les ans sur le territoire de l’Etang de Saint-Paul, ce sont environ 10 millions de m3 d’eau qui sont prélevées pour apporter de l’eau potable aux Saint-Paulois

Des zones humides pour purifier l’eau

Si les océans et les forêts sont souvent comparés aux « poumons » de la planète, les zones humides en sont les « reins ». Les zones humides filtrent l’eau qui alimente les aquifères, reconstituant cette importante source d’eau. Les zones humides ont un pouvoir d’épuration qui permet une économie de traitement de l’eau potable estimée à 2 000 euros annuels par hectare et par habitant. Pour sauvegarder cet apport d’eau, il importe de protéger les cours d’eau et de limiter les pollutions et ruissellements nocifs.

LES ZONES HUMIDES ABSORBENT LE CARBONE

Les zones humides comptent parmi les ecosystèmes les plus efficaces pour stocker le carbone. Les tourbières, les mangroves, les marais littoraux et les herbiers marins absorbent et stockent de grandes quantités de carbone dans leurs sols. Mais lorsqu’ils sont dégradés/asséchés, ils LIBÈRENT ce carbone accumulé dans l’atmosphère.

Les tourbières, championnes du stockage de carbone

Les tourbières sont des espaces saturés d’eau, formées de matière végétale décomposée qui peut atteindre une profondeur de 30 mètres et qui s’est accumulée avec le temps. Elles couvrent 3 % de la superficie de la Terre. Les tourbières stockent plus du double de carbone que toutes les forêts de la planète. Leur rôle est essentiel dans l’atténuation de certains effets des changements climatiques.

Le saviez-vous ?

Une tourbière stocke énormément de carbone, mais si elle est dégradée, elle libère le carbone stocké depuis des années ! A l’échelle planétaire, les tourbières drainées émettent ainsi 2 à 3 Gt d’équivalent CO2 dans l’atmosphère, soit dix fois les émissions annuelles de France métropolitaine14 ! Et pour la France seule, ces émissions annuelles des tourbières drainées sont estimées à
2,7 millions de tonnes d’équivalent CO2, ce qui équivaut à environ 30 000 tours du globe en avion !

Des mangroves et des marais littoraux pour absorber le carbone « bleu »

Les mangroves et les marais littoraux sont des champions du stockage du carbone. Ces milieux retiennent le carbone bien plus longtemps que les forêts (jusqu’à des millénaires contre quelques siècles maximum). Le carbone est en effet stocké dans les sédiments qui s’empilent et en continuant de croître dessus, les milieux littoraux n’atteignent pas de saturation en carbone comme les sols terrestres. Ainsi, bien que constituant une surface bien inférieure aux forêts, mangroves et marais littoraux absorbent autant de carbone !

LES ZONES HUMIDES ATTENUENT LES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le changement climatique est une réalité qui se mesure par de multiples facteurs : augmentation des températures, réchauffement des océans, fonte des neiges, montée rapide et historique du niveau de la mer. Ces facteurs produisent des effets parfois dévastateurs pour les populations humaines.
Les zones humides agissent des amortisseurs face à ces effets. Elles absorbent et stockent l’eau pendant les périodes pluvieuses, réduisent l’intensité des vagues, des ondes de tempête et des tsunamis ou rafraichissent l’atmosphère.

De l’humidité pour empêcher les tassements de terrain

Lorsque les zones humides argileuses ou tourbeuses ne sont plus suffisamment alimentées en eau, (prélèvements trop importants, sécheresse) les sols se tassent, fragilisant les bâtiments. La solution pour éviter ces tassements et destructions réside dans les méthodes douces d’infiltration des eaux pluviales, telles que les noues, mares, et autres zones humides temporaires qui permettent de maintenir l’humidité du sol.

Le saviez-vous ?

Le coût des réparations en cas de sinistre est de 15 000 euros en moyenne par bâtiment, et peut même s’élever au prix total du bâtiment. Le changement climatique va accroître ce type de sinistre. Une augmentation de 50 % des dommages a été observée sur la période 1987-2006 par rapport à la période 1950-1970, et une autre augmentation de 50 % est prédite pour 2021-2040.

Des espaces verts-bleus pour rafraîchir la ville

En raison de l’artificialisation des sols et de la couleur sombre du bâti, les villes souffrent de surchauffe par un phénomène appelé « îlot de chaleur urbain ». La présence de zones humides permet de rafraîchir localement les villes, par absorption de la chaleur dans l’eau et la terre humide, ainsi que par évaporation de l’eau contenue dans le sol, les plans d’eau et les plantes.

Le saviez-vous ?

• À Paris, l’îlot de chaleur engendre une augmentation de température moyenne de 2 à 3°C supérieure en centre-ville par rapport à la campagne environnante.
• En moyenne, la présence de zones humides permet une baisse de température entre 0,5 et 3°C3. • Le département de la Seine-Saint-Denis met en place une politique de gestion des eaux de pluie avec stockage et infiltration dans des zones humides temporaires urbaines pour rafraîchir les villes (et lutter contre les inondations).

Les mangroves, des barrières naturelles contre les tempêtes et tsunamis

Les zones humides côtières agissent comme des amortisseurs : elles réduisent l’intensité des vagues, des ondes de tempête et des tsunamis. Ainsi, elles protègent les personnes et les biens présents le long des côtes.
Dans les régions tropicales, on estime qu’une mangrove épaisse d’1 km peut réduire la hauteur des raz-de-marée de 5 à 50 cm. La même épaisseur de mangrove diminue par ailleurs la hauteur des vagues de 75%.

Les zones humides, amortisseurs des crues

Dans le cas des inondations, les zones humides servent de réservoir naturel d’expansion des crues. Le débordement des cours d’eau dans les zones humides périphériques et la rétention d’eau permettent ainsi une diminution du débit et un étalement dans le temps du débit maximum, et donc une atténuation des crues. En outre, la végétation de ces milieux et les sédiments dissipent l’énergie hydraulique, diminuant la vitesse d’écoulement. Ces deux effets réduisent donc les risques d’inondation et l’ampleur du phénomène en cas de crue.

Le saviez-vous ?

Face aux inondations récurrentes de Merville (59), l’Union syndicale d’aménagement hydraulique du Nord a décidé de recréer une zone d’expansion de crues sur l’amont du bassin. 50 hectares de prairies humides ont ainsi été créés, permettant de stocker jusqu’à 547 200 m3 d’eau. Associés à la suppression des digues le long du cours d’eau, ces travaux ont réduit les risques d’inondations pour les populations à l’aval mais également résolu les problèmes d’inondation des réseaux et des voiries. Ce projet a reçu le Grand prix du génie écologique en 2014.

Il coûte 5 fois moins cher de protéger les zones humides que de compenser, après les avoir détruites, la perte des services qu’elles nous rendent gratuitement (Évaluation des bénéfices environnementaux, CGEDD 2009).

COMMENT AGIR POUR LES ZONES HUMIDES ?

Les zones humides abritent une très grande diversité biologique qui est à la base de toutes leurs fonctions de source de nourriture, de bouclier contre les tempêtes, d’épuration de l’eau, d’attraction touristique, d’amortisseur de crues, de piège à carbone….

Pourtant elles continuent à disparaitre !
Que faire ? Chacun à son niveau, tout le monde peut agir !

Participer aux événements en zone humide

La première étape pour prendre soin des zones humides, c’est de comprendre leur importance et le rôle qu’elles jouent à tous les niveaux. Plusieurs grandes opérations organisées à l’échelle nationale s’enchainent pendant une bonne partie de l’année pour découvrir ces milieux et leurs habitants.
A l’occasion de la JMZH, vous pourrez découvrir ou redécouvrir les zones humides à proximité de chez vous, observer les animaux et plantes qui s’y trouvent ; l’occasion de contempler ces paysages singuliers. Vous pourrez également les découvrir lors de projections vidéo, expositions photos et d’échanges avec des guides chevronnés qui les étudient au quotidien. Et si vous souhaitez en faire plus, pourquoi ne pas participer, en tant que bénévole, à un chantier nature, consacré par exemple à la restauration ou à l’entretien d’une zone humide (ex : nettoyage de berges…) ?

Participer directement à l’entretien et la restauration des zones humides

Parce que les zones humides rendent de nombreux services et aident à lutter contre le changement climatique, il est nécessaire de les protéger et d’en prendre soin. De nombreux acteurs agissent pour les zones humides en restaurant les zones dégradées et en entretenant les milieux naturels.
Il existe même des plateformes en ligne, comme Jagispourlanature.org, créée en 2010, pour mettre en relation un réseau de plus de 850 acteurs de terrain (associations, collectivités, gestionnaires d’espaces naturels), avec des citoyens désireux de s’engager pour la protection du patrimoine naturel.

Les activités recensées sont divisées en six thèmes : J’observe, J’alerte, J’aménage, Je découvre, Je ramasse et Je protège. Le site propose chaque année plus de 1000 activités, d’une durée de quelques heures à plusieurs jours, en France métropolitaine et outre-mer. Ce qui compte avant tout, c’est l’envie de participer ! https://www.jagispourlanature.org/

Signaler les dégradations faites aux zones humides

Sentinelles de la Nature est une application web et smartphone développée par France Nature Environnement depuis 2017. Elle permet à chaque Français près de chez lui de signaler des atteintes à la nature mais aussi des initiatives positives. L’objectif : proposer une réponse simple et en un clic à l’envie d’agir pour l’environnement.

Pourquoi un tel outil ?
– rendre les citoyens acteurs de l’environnement ; – Améliorer la prévention écologique en France ;
– Protéger les milieux naturels.

Vous observez une dégradation des espaces ? une destruction de zone humide ? Signaler le en ligne et les référents associatifs de FNE vous accompagneront : information sur la réglementation, sensibilisation, dialogue, mise en demeure, saisine du procureur, relais auprès de la police de l’environnement… c’est un panel d’action qui peut être mis en place pour agir et faire cesser les atteintes de manière rapide et personnalisée.

Sentinelles de la Nature est un outil qui permet enfin au citoyen soucieux de son environnement de se sentir acteur.

Aujourd’hui, c’est 15 000 dégradations et initiatives signalées, l’ensemble du territoire métropolitain

mobilisé et plus de 6500 citoyen.ne.s engagé.e.s pour l’environnement !

Pour plus d’informations consulter : https://sentinellesdelanature.fr/ https://sentinellesdelanature.fr/page/Le-Projet-Sentinelles-de-la-Nature.2.html

Participer aux programmes de sciences participatives

Pour pouvoir agir efficacement pour les zones humides, il faut notamment savoir où sont les espèces menacées. Pour aider les scientifiques, il existe de nombreux programmes de sciences participatives qui permettent à tout citoyen de contribuer aux suivis des espèces communes et faciles à reconnaître. Grâce aux données récoltées, les scientifiques peuvent ainsi approfondir leurs connaissances sur la biodiversité ordinaire (évolution en nombre et en répartition, réponse des espèces aux pressions, impact du changement climatique).

Voir :
www.vigienature.fr

www.undragon.org

rom.pole-tropical.org/home

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