La banlieue sud de Beyrouth de nouveau frappée par des raids israéliens

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L’armée israélienne avait mené dans la nuit de jeudi à vendredi une nouvelle série de frappes sur le sud de Beyrouth, une zone contrôlée par le Hezbollah, marquant l’un des raids les plus intenses depuis l’intensification des bombardements israéliens le 23 septembre. Jeudi, Israël avait annoncé son intention de continuer à infliger de « sévères coups » au Hezbollah après trois jours de combats au sol dans le sud du Liban, qui avaient coûté la vie à neuf soldats israéliens.

Ces dernières frappes, survenues cette nuit, ont été plus intenses et bruyantes que celles ayant visé le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, la semaine dernière. Les frappes ont touché et complètement rasé plusieurs bâtiments résidentiels dans la banlieue sud de Beyrouth, principale cible des bombardements israéliens nocturnes sur la capitale libanaise.

Le Conseil de sécurité de l’ONU, ce jeudi soir, avait apporté son soutien au secrétaire général Antonio Guterres, que l’État israélien avait déclaré « persona non grata » pour son absence de condamnation immédiate des frappes iraniennes du mardi précédent. Sans mentionner directement Israël, les membres permanents et non permanents du Conseil avaient souligné la nécessité pour tous les États membres de maintenir une relation productive avec le secrétaire général et de ne pas nuire à son travail.

Sur la scène internationale, le président américain Joe Biden avait affirmé qu’il était possible d’éviter une guerre totale au Moyen-Orient, tout en reconnaissant qu’il restait encore beaucoup à faire pour y parvenir. Pendant ce temps, l’armée israélienne avait annoncé avoir tué un commandant du Hamas lors d’une frappe en Cisjordanie, qui avait fait au moins 18 morts dans le camp de réfugiés de Toulkarm, selon les autorités palestiniennes.

Le G7, de son côté, avait exprimé sa « profonde inquiétude » face à la détérioration rapide de la situation dans la région, mettant en garde contre une escalade incontrôlable. Le ministère de la Santé libanais avait également signalé que 37 personnes avaient été tuées et 151 blessées lors des frappes israéliennes sur le Liban au cours des dernières 24 heures.

Enfin, plusieurs frappes avaient touché la banlieue sud de Beyrouth, quelques heures après que l’armée israélienne eut appelé à l’évacuation des habitants de la zone, incitant ces derniers à quitter immédiatement les bâtiments ciblés.

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