La fièvre hémorragique de Crimée-Congo, plus de 200 cas, et 20 morts

3 min de lecture
3

La « fièvre nasale » ou « fièvre hémorragique de Crimée-Congo », est un virus transmis par les tiques qui a été détecté chez plus de 200 personnes en Irak depuis janvier 2022, et 20 sont mortes de la maladie ont déclaré les responsables de la santé du pays qui craignant une propagation croissante.

Transmission

Le virus de la FHCC se transmet à l’être humain soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage. Les cas se sont produits en majorité chez des personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, comme les exploitants agricoles, les employés des abattoirs ou les vétérinaires.

La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés. Des infections nosocomiales peuvent aussi se produire à cause d’une mauvaise stérilisation du matériel médical, de la réutilisation des aiguilles et de la contamination des fournitures.

Signes et symptômes

La durée d’incubation dépend du mode de contamination. Après une piqûre de tique, elle est en général d’un à trois jours, avec un maximum de neuf jours. Après contact avec du sang ou des tissus infectés, elle est en général de 5 à 6 jours, avec un maximum documenté de 13 jours.

L’apparition des symptômes est brutale, avec de la fièvre, des myalgies (douleurs musculaires), des vertiges, une raideur et des douleurs de la nuque, des douleurs dorsales, des céphalées, une sensibilité des yeux et une photophobie (sensation de gêne provoquée par la lumière). On observe parfois au début des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et un mal de gorge, puis de brutales sautes d’humeur et de la confusion. Au bout de deux à quatre jours, l’agitation peut laisser la place à une somnolence, une dépression, une lassitude; les douleurs abdominales viennent se localiser dans le quadrant supérieur droit avec, à la palpation, une hépatomégalie (augmentation du volume du foie).

Il y a d’autres signes cliniques, la tachycardie (accélération du rythme cardiaque), les adénopathies (tuméfaction des ganglions), l’éruption pétéchiale (éruption provoquée par des saignements intracutanés) sur les faces internes des muqueuses, comme dans la bouche ou dans la gorge, et sur la peau. Les pétéchies peuvent aboutir à la formation d’éruptions plus importantes, appelées ecchymoses et d’autres phénomènes hémorragiques.

Il y a en général des signes d’hépatite et les sujets les plus gravement atteints peuvent développer une dégradation rapide de la fonction rénale, une insuffisance hépatique ou pulmonaire soudaine à partir du cinquième jour de maladie.

Le taux de létalité de la FHCC s’établit à 30% environ, la mort survenant au cours de la deuxième semaine de la maladie. Pour ceux qui se rétablissent, l’état général commence à s’améliorer de neuf à dix jours après l’apparition des symptômes.

Diagnostic

Les laboratoires peuvent diagnostiquer l’infection par le virus de la FHCC au moyen de plusieurs méthodes:

immuno-enzymologie (ELISA);
détection de l’antigène;
neutralisation sérique;
transcription inverse couplée à l’amplification génique (RT-PCR);
isolement du virus sur culture cellulaire.
Dans les cas mortels comme pour les patients dans les premiers jours de la maladie, la réaction immunitaire ne parvient pas à produire des titres mesurables d’anticorps; le diagnostic repose alors sur la détection du virus ou de l’ARN dans les échantillons de sang ou de tissus.

Les analyses des échantillons de patients s’accompagnent d’un risque biologique extrême et ne doivent être faites que dans des conditions de confinement biologique maximum. En revanche, si les échantillons ont été inactivés (par exemple avec des produits virucides, aux rayons gamma, au formol, à la chaleur), ils peuvent être manipulés dans des conditions de sécurité biologique de base.

Traitement

Chez l’homme, la prise en charge de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo repose principalement sur le traitement symptomatique de soutien à visée générale.

On a utilisé la ribavirine (un antiviral) avec apparemment de bons résultats. Son administration semble efficace que ce soit par voie orale ou intraveineuse.

 

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo, une future problématique de santé en France ?

Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHFV) est l’agent étiologique d’une fièvre hémorragique grave affectant l’Afrique, l’Asie et le sud de l’Europe. Les modifications climatiques de ces dernières décennies induisent depuis peu une remontée de l’aire de distribution de ce virus. Encore peu de données scientifiques sont disponibles sur les interactions avec son vecteur, la tique, ou sur sa biologie propre. Cependant, la présence avérée d’infections humaines en Espagne et des sérologies positives dans le cheptel corse pourraient bien concentrer l’attention sur ce pathogène. Cette revue fait le point sur l’évolution des connaissances éco-épidémiologiques de ce virus, notamment en Europe et plus particulièrement en France, selon Olivier Reynard. de l’Inserm.

3 Commentaires

  1. La fièvre hémorragique de Crimée-Congo, une future problématique de santé en France ?

    ce journaliste devrait passer en psychiatrie, faut lui coller une rustine au cerveau

  2. le virus de la politique y attaque tt la planète, bientôt va di a nous né n’a le virus graine bourrique,en ce moment les virus, microbes et bactéries les très énervé et y fait beaucoup parle de zot

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Article précédent

France, les riches, encore plus riches qu’il y a vingt ans

Article suivant

USA : Nouvelle fusillade, 5 morts, plusieurs blessés, devant l’hôpital de Tulsa en Oklahoma(VIDÉO)

Free Dom