La guerre politique des déchets entre la CINOR et la CIREST (entre Gironcel et Vergoz) fait rage

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« Une sordide » affaire qu’aura à juger aujourd’hui le tribunal de Saint-Denis. C’est le beau-fils de la victime, Cyril Abidi, venant spécialement de Marseille pour ce procès, qui m’a écrit en début de semaine. Il s’agit, selon lui, d’une escroquerie dont a aura été victime son beau-père Pierre Caddeo, décédé à l’âge de 75 ans, le 24 mars 2018, suite à un cancer. Il se serait fait escroquer par son propre ami, lequel a « acheté » (un bien grand mot) pour 5 600 euros (oui, vous avez bien lu) un appartement de type F3, situé à Saint-Denis, et estimé à 160 000 euros. Pierre Caddeo était né le 3 septembre 1941 à Pattada en Italie et il vivait depuis très longtemps à la Réunion. Il est le papa de deux filles, Frédérique et Fabienne et grand-père de trois petits enfants. Selon les enfants de Pierre, l’appartement « a été acquis par un changement d’acte. Le statut de l’acte de vente établi le 4 octobre 2017 n’aurait jamais été enregistré. La famille de Pierre Caddeo reproche aujourd’hui au « soit disant ami » d’avoir « profiter de la faiblesse » d’un homme malade, en fin de vie, pour « faire une fantastique affaire immobilière ». Avec la complicité de qui ? C’est ce que cherche à connaître la famille de la victime. D’où le procès en justice qui aura lieu aujourd’hui, vendredi 15 octobre. Nous vivons dans un monde dangereux… Attention aux faux-amis ! J’espère pour Cyril Abidi et pour les filles de Pierre Caddeo que la justice finira par faire toute la lumière sur cette affaire !

Les adjoints « dissidents » de Sainte-Marie réunis ici autour des conseillers départementaux Rémy Lagourgue et Valérie Rivière. (Crédit Photo : Yves Mont-Rouge)

Justice toujours, mais rien à voir avec l’affaire ci-dessus. Disons que là, ça relève plutôt du burlesque. Comme je vous l’avais en effet annoncé, il y a trois semaines, dans un édito du vendredi, les adjoints « dissidents » à Sainte-Marie n’allaient pas se laisser faire par le maire Richard Nirlo qui, lors d’un conseil municipal, celui du 18 septembre dernier, avait inscrit à l’ordre du jour l’abrogation de leur fonction d’adjoint. Preuve à l’appui, je vous avais expliqué que les choses n’ont pas été faites dans les règles de l’art mais complètement de façon « gros doigt » par les « experts » judiciaires du maire. Je vous avais annoncé par la même occasion que les « victimes » allaient saisir les instances habilitées. C’est fait depuis quelques jours maintenant. Christophe Chan-Liat, Eloïse Nauche, Stéphane Péroumal et Mickaëlle Lan Chin ont déposé plusieurs recours devant le tribunal administratif de Saint-Denis, contestant la décision du maire à leur encontre alors qu’André M’Voulama, devait lui aussi, passer à la casserole. Sauf qu’au tout dernier moment, quelques minutes avant le début de la séance du conseil municipal du 18 septembre dernier, le maire Richard Nirlo a annoncé le retrait de ce dossier de l’ordre du jour. Il faut dire qu’André M’Voulama, est un adjoint « bâtisseur » qui connaît bien les dossiers de la commune, notamment les marchés.

Et en ces temps où la justice guette attentivement du côté de Sainte-Marie, tout laisse à penser que Richard Nirlo n’a pas souhaité faire de vagues au risque d’éclabousser sa majorité. Courageux mais pas téméraire ! Affaire à suivre en tout cas, d’autant que les Chane Liat, Lan Chin, Nauche et Péroumal, sans compter l’élu de quartier Jérôme Alaguiry, n’ont pas du tout l’intention de baisser la garde face aux méthodes du maire et de ses bras droits. Ils ne sont pas dupes et savent pertinemment que les raisons de leur éviction ne sont que purement « politiciennes » étant donné que leur travail a toujours été « bien fait ».

Myriam tire à « Boullay » rouges sur Patel à la CCIR

Encore un petit mot sur Sainte-Marie pour vous dire que la candidature de l’adjointe à l’urbanisme Nadia Wu-Tiu-Yen sur la liste d’Ibrahim Patel pour les élections à la Chambre de commerce a bien été, comme je l’écrivais, poussée par le maire. Un des hommes lige de Nirlo s’est spécialement déplacé au bureau du président sortant de la CCIR pour « recommander » Mme Wu-Tiu-Yen, « une dame très compétente », laisse-t-on entendre du côté de la mairie de Sainte-Marie.

En parlant de la Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion, c’est la guerre entre Myriam Boullay et Ibrahim Patel. L’attaque émane surtout de Mme Boullay qui, dans une lettre ouverte qui nous a été adressée lundi dernier, s’en prend au président sortant, lequel est très « chouchouté » par un journal local. C’est plus de l’amour, c’est de la rage.

Myriam Boullay, toujours élue de la majorité sortante (jusqu’au début des prochaines élections) et tête de la liste « Bâtissons la Réunion de Demain » dénonce « de la façon la plus énergique » le fait qu’Ibrahim Patel « fasse campagne avec les fonds de la CCIR ». Elle écrit : « Est paru le jeudi 7 octobre, date officielle de démarrage de la campagne pour les élections de la CCIR, un supplément de 18 pages :Spécial Chambre de Commerce dans le JIR, dans lequel le président Ibrahim Patel fait ouvertement campagne pour sa liste et son bilan.

2 pages d’interview de monsieur Patel dès l’ouverture de ce supplément. Ce soudain amour très expressif pour monsieur Patel est d’autant plus surprenant qu’on avait l’habitude de le voir jusqu’à là suspendu avec deux pinces à linge, dans l’édito de monsieur Tillier depuis deux ans… et ce : en termes peu élogieux. D’où vient cet amour soudain ? Quoiqu’il en soit, les ressortissants de la CCI R seront ravis de constater que le président sortant fait campagne avec leur argent, celui de leurs cotisations. Pour ma part, avec mes colistiers, nous avons décidé de mener une campagne propre, sur nos deniers personnels, en restreignant nos dépenses au strict nécessaire et c’est comme cela que nous souhaitons gérer la nouvelle CCIR ». Mme Boullay n’y va pas avec le dos de la cuillère.

De folles rumeurs font état des sommes d’argent qui auraient circulé. Mais Ibrahim Patel jure qu’il « n’a jamais donné 150 000 euros » au journal en question. « Tout est gratuit », dit-il, en précisant qu’il n’a rien demandé. Ben oui, après tout, il ne peut pas empêcher les gens de l’aimer, voire même de le sublimer. Les coups de foudre, ça existe, non ! La seule dépense qui aurait été faite dans le cadre de cette opération de com’ est évaluée à 1 500 euros, qui correspond paraît-il à l’achat par la Fedaction de 5000 numéros du supplément pour y être distribués. C’est tout ! Et je referme la parenthèse CCIR après vous avoir précisé qu’Ibrahim Patel avait proposé à d’autres élus de la majorité de se présenter aux élections s’ils le voulaient. C’était lors d’une réunion le 11 avril dernier. Mais personne n’a souhaité se jeter à l’eau. D’où la candidature du président sortant.

« BANIAN de Patrice Selly sera présent à toutes les élections, y compris aux législatives de 2022 dans la 5ème circonscription… contre Ratenon »

Puisqu’on parle d’élection, poursuivons. On quitte la Chambre de commerce pour une autre chambre (non pas à coucher) mais des métiers et de l’artisanat. Vous avez été nombreux à m’envoyer via Messenger une vidéo montrant que le vote numérique pour la liste « La voix des artisans » conduite par Giraud Payet était bloquée. Bref, qu’il était impossible de cocher une quelconque case pour accomplir son devoir civique. Info ou intox ? Cela voudrait peut-être dire que des recours seraient déjà en préparation… A suivre !

Elections encore, non plus dans les chambres consulaires, mais dans les circonscriptions. Je veux aborder les législatives de 2022. La consigne qui a été actée par la majorité régionale (PLR/PS/Progrès) est la suivante : « priorité au député sortant ». En clair, toute la gauche derrière Philippe Naillet (PS) dans la 1ère circonscription, derrière Karine Lebon (Pour La Réunion) dans la 2ème circonscription et derrière Jean-Hugues Ratenon (La France Insoumise) dans la 5ème circonscription. C’est à ce niveau que le bât blesse car « Banian » le parti politique de Patrice Selly, maire de Saint-Benoit, qui est aussi présent dans la majorité régionale de gauche via des élus comme Patrice Boulevart (9e vice-président) et Anne Chane-Kaye-Bone Tavel (consdeillère), a l’intention de se positionner dans cette 5ème circonscription. « Banian » est aussi dans la majorité départementale de droite avec Melchior via les binômes Bruno Robert/Amandine Hoareau, et Augustin Cazal/Sophie Arzal. Les candidats plus ou moins déjà connus de « Banian » aux législatives dans la 5ème sont Ridwane Issa (par ailleurs 1er adjoint de Selly) et Eric Caritchy, l’élu président de la Semac.

Le parti envisage l’organisation des primaires en novembre prochain afin de départager les candidats en lice. Parallèlement, les fameuses réunions des forces progressistes qui ont précédé les régionales et départementales de juin dernier ont repris mardi dernier à Saint-André. Si Ratenon souhaite se faire réélire, il aura besoin de Patrice Selly dont les candidats ont gagné aux départementales de juin dernier à Saint-Benoit, Saint-Philippe, Sainte-Rose et à la Plaine-des-Palmistes.

Dans la 3ème circonscription, pas de position arrêtée de la majorité régionale ; Dans la 4ème, c’est Patrick Lebreton qui tranchera. Dans la 6ème, Karine Nabeneza (vice-présidente de la Région) ne cache pas ses velléités. Le PS, aux dernières nouvelles, pourrait positionner Eric Leung (patron de la CGPME). Quid de Monique Orphé ? Et, enfin, dans la 7ème, le député sortant Jean-Luc Poudroux (71 ans), qui avait ouvertement appelé à voter en faveur d’Huguette Bello aux dernières régionales, attend un retour d’ascenseur de la part de la présidente de la pyramide. Rien n’a été décidé pour le moment, d’autant qu’au sein de la majorité régionale, certains proches de Bello estiment « qu’il faudrait peut-être laisser la place aux jeunes dans cette circonscription ».

A propos des parlementaires, les sénateurs ont voté mardi soir en faveur d’une proposition de loi revenant sur le non cumul des mandats. En fait, ils veulent remettre en cause la loi votée en 2014 et appliquée depuis les législatives de 2017 qui interdit à un député de cumuler avec une fonction de maire ou d’adjoint. Cette nouvelle proposition de loi, qui a été présentée au Sénat par le président de l’Union Centriste Hervé Marseille, souhaite permettre aux députés et aux sénateurs d’être maires ou adjoints d’une commune de moins de 10 000 habitants, car les parlementaires se sentent aujourd’hui « hors sol », coupés de la base. La Chambre haute du Sénat a approuvé la proposition de loi, qui devra suivre toute la navette parlementaire. Mais nous en sommes encore loin d’un retour au non cumul pour l’instant. Rappelons que la proposition de loi prévoit le non cumul des indemnités pour les deux mandats. Mais bon, ils arriveront bien par trouver un moyen de mettre du beurre dans les épinards, malgré tout. Mais je ne me soucie pas trop pour eux !

Vers une recentralisation de certaines antennes de la Région

Petit à petit, les élus de la nouvelle majorité régionale commencent à mettre leur nez dans les services et leur fonctionnement. D’après mes informations, la présidente Huguette Bello s’est arrêtée un instant à l’antenne Ouest de Saint-Paul cette semaine avant de prendre la direction de Moufia. L’occasion pour elle de recadrer quelques employés dont une dame de la DRH. De son côté, la DGS (Directrice Générale des Services), Claudine Dupuy, accompagnée du nouveau DGA John Gangnant (qui arrive du TCO) ont effectué une visite (certains diront plutôt une descente ?) à la grosse antenne Sud répartie sur trois sites à Saint-Pierre (deux en centre-ville et une autre, le CEPOI en périphérie). Un bâtiment appartient à la Région mais pas les deux autres. Le lendemain, mardi, une autre visite des locaux du Sud a eu lieu, celle effectuée par les vice-présidents Patrick Lebreton et Jacques Técher.

Dans un souci d’économie, il se pourrait que la Région procède à une recentralisation de ses antennes dans une seule ville, par micro région. Des questions se posent aujourd’hui sur la nécessité de l’agence de Saint-Joseph (créée pour Alin Guezello) ou encore celle de Saint-Philippe, créée pour le maire Olivier Rivière et au sein de laquelle sa sœur avait été embauchée. Elle a depuis regagné la métropole. Entre Guezello et Rivière, le courant ne passait pas trop. D’où sans doute la réalisation de deux agences. Idem pour l’agence du Tampon installée pas loin de la permanence de la députée Nathalie Bassire.

Sans compter celle de l’Etang-Salé dans les anciens locaux de l’ARDA (autrefois association réunionnaise pour le développement de l’aquaculture) où se concentre aujourd’hui, notamment après l’échec de juin dernier, non pas des bancs de poissons, mais de nombreux proches de l’ancien président de Région, parmi lesquels l’ex chauffeur, frère du président sortant de la Chambre des métiers ainsi que la famille quasi entière (fille, beau-frère, cousin…) d’un certain « C… » (son petit nom gâté), qui fut jusqu’aux dernières régionales, garde du corps de l’ancien exécutif. Mais petit à petit (un peu de patience !), la nouvelle majorité mène l’enquête si on peut dire afin de remettre chaque employé à sa vraie place. Certains employés pensent qu’il serait bien aussi de dresser un bilan du travail qui été fait durant justement la période de télé travail qu’ont pu bénéficier de nombreux agents de la pyramide et surtout des antennes décentralisées ; Période qui correspond en partie à celle de la campagne électorale.

Maurice Gironcel, « bras armé » de Saint-Denis à qui il a été promis un poste de sénateur en 2022 veut « couler » SYDNE

La politique encore et toujours, jusqu’à dans le traitement des déchets. Qui aurait pu l’imaginer. En tout cas, il s’en passe de bien belles entre la CINOR et la CIREST, plus exactement à SYDNE (Syndicat mixte de traitement des déchets du Nord et de l’Est) où la CINOR menée par Maurice Gironcel, maire communiste de Sainte-Suzanne a décidé de déclarer la guerre à Michel Vergoz, maire Macroniste de Sainte-Rose, président de SYDNE depuis août 2020 (après les municipales). Pour résumer, car nous sommes ici dans un univers assez complexe, celui du traitement des déchets, disons que la CINOR (qui regroupe Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne) n’a toujours pas digéré la victoire inattendue de la CIREST, via Michel Vergoz, à la tête de SYDNE alors que dans les petits calculs politiques de Saint-Denis et des proches de Gilbert Annette (et d’Ericka Bareigts aussi sans doute), la place avait été prévue pour Jacques Lowinsky (ancien 1er adjoint et fidèle d’Annette), qui a été battu. Lowinsky battu, à la grande surprise générale, à cause du surprenant positionnement de deux élus de Sainte-Marie, à savoir James Clain et André M’Voulama qui, parce qu’ils n’avaient pas obtenu ce qu’ils voulaient auprès de la CINOR, s’étaient donc vengés en faisant la nique à Lowinsky. Depuis cette élection qui a foiré pour la CINOR, Saint-Denis règle ses comptes avec l’actuel président de SYDNE, c’est-à-dire Michel Vergoz, l’ancien socialiste devenu Macroniste.

Et le traitement des déchets dans tout ça, me direz-vous ? Les poubelles commencent déjà à déborder car au vu de la situation, les deux principales composantes de SYDNE ne pourront plus se mettre d’accord. A commencer sur l’implantation d’une « ISDU » (Installation de Stockage de Déchets Ultimes) à Franche-Terre à Sainte-Suzanne. Alors que tout était déjà dans les tuyaux, ce projet qui fut pourtant validé par l’ancienne majorité de SYDNE, présidé avant août 2020 par Gérald Maillot, ancien président de la CINOR, avec à ses côtés Maurice Gironcel, part aujourd’hui en eau de boudin sous la présidence de Vergoz parce que la CINOR, vengeresse, a décidé de mettre les bâtons dans les roues de l’actuel président. Le maire de Sainte-Suzanne est devenu « le bras armé » de Saint-Denis et des ses chefs qui lui ont promis un bâton de Maréchal, à savoir le nombre de grands électeurs qui feront de lui un sénateur, l’année prochaine. Son objectif à présent est de torpiller tout ce que fait la nouvelle majorité de SYDNE quitte à se contredire et à voter contre tout ce qui avait déjà été engagé par lui même et l’ancienne majorité. L’ISDU de Franche-Terre en est l’exemple parfait de cette guerre politique des déchets.

Je vous passe les détails de la guerre Gérald Maillot/Jean-Paul Virapoullé sur le projet du centre de valorisation multi-filières des déchets ménagers et assimilés (CVMF) que Gérald Maillot, Gironcel et consorts ont fait adopter en 2017 en faveur de Suez au nez et à la barbe de Virapoullé, de la Cirest et d’autres. Un « petit » marché de 243 millions d’euros attribué à la multinationale sans aucune mise en concurrence et sans aucune publicité. L’affaire se trouve actuellement devant la Cour d’Appel administrative de Bordeaux.

Maurice Gironcel (chemise bleue) à la droite de la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts

Le rapport de la Chambre régionale des comptes sur les exercices de 2015 à 2019 (ceux de l’ancienne majorité) que Michel Vergoz a présenté le 27 septembre dernier au conseil syndical est stupéfiant : « gestion approximative du CVMF », « projet chaotique » et j’en passe. J’y reviendrai plus en détails ultérieurement. Restons sur la mise à mort de SYDNE par la CINOR, via le maire de Sainte-Suzanne, qui est en mission commandée. Lequel a fait voter en septembre dernier une motion contre l’ISDU de France-Terre alors que ce site avait été prioritairement indiqué parmi les 37 recensés par le BRGM suite aux études menées de 2011 à 2016 puis de 2016 à 2018, bien avant l’arrivée de la nouvelle majorité. Aujourd’hui Gironcel, membre titulaire de SYDNE, mais qui n’a jamais mis les pieds à une réunion depuis août 2020, n’en veut plus. Voir ci-dessous la motion qu’il a fait voter par son conseil municipal en septembre dernier. Cliquez sur le lien ci-dessous :

MOTION SYDNE

Poursuivant sa politique de mise à mort de SYDNE, le maire de Sainte-Suzanne et président de la CINOR a adressé le 22 septembre dernier à Michel Vergoz un courrier dans lequel il annonce que la CINOR va couper les vives à SYDNE. Je vous laisse lire la lettre :

Michel Vergoz, le président de SYDNE a répondu. J’ai pu me procurer le courrier. Merci les services.

Et on en restera là pour aujourd’hui dans ce stupide et pitoyable feuilleton de la guerre politique des déchets entre la CINOR et la CIREST (SYDNE). Une guerre qui ne sent vraiment pas bon. Plus les élus vont s’étriper pour des postes et pour des marchés qui valent plusieurs millions d’euros par an, plus nos poubelles vont se mettre à déborder. La suite de cette affaire qui s’apparente à une série Netflix à plusieurs saisons dans un prochain édito. Bouchez vous le nez et passez malgré tout une bonne semaine !

Y.M.

([email protected])

 

 

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

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