Les associations de locataires de La Réunion expriment une vive inquiétude quant au droit au logement sur l’île. M. Didelot, président de ce groupement, a présenté un état des lieux préoccupant. Le changement de politique actuel et le remplacement de ministres favorables au logement social par Guillaume Kasbarian, un ministre à l’approche plus libérale, suscitent des craintes quant à l’avenir du logement social.
Le projet de loi proposé par Guillaume Kasbarian pour le logement est au cœur des débats. Plusieurs dispositions de ce projet risquent d’amplifier la crise du logement qu’elles prétendent résoudre. Parmi les points soulevés par M. Didelot, le manque de logements intermédiaires dans les quotas est particulièrement alarmant. La proposition d’inciter les résidents à quitter les logements sociaux dès que leurs revenus augmentent, afin de libérer ces logements, est critiquée. Cette mesure pourrait entraîner une précarisation des familles concernées.
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) mène des opérations de démolition d’immeubles à La Réunion, mais sans reconstruction adéquate. Contrairement à la métropole où un logement démoli en voit deux reconstruits, à La Réunion, il n’y a pas de chiffrage clair pour les reconstructions. Cela aggrave le déficit de logements.
Les associations soulignent une augmentation inquiétante du nombre de personnes sans abri sur l’île, avec un chiffre de 140 000 mal logés. Le manque de solutions d’hébergement d’urgence est criant. Les appels au 115 se heurtent à une pénurie de places, rendant la situation insupportable pour de nombreuses familles. La période post-cyclonique, à partir du 15 avril, marque également la reprise des expulsions de locataires, exacerbant encore la crise.
La Réunion ne construit pas assez de nouveaux logements pour répondre à la demande croissante. La situation politique actuelle, combinée aux lenteurs administratives et aux difficultés à trouver des terrains viabilisés, complique davantage la situation. Actuellement, environ 30 000 logements sont vacants, mais cela ne signifie pas qu’ils sont tous habitables.
L’amélioration des conditions de vie des personnes âgées reste un défi majeur. Les démarches administratives compliquées doivent être simplifiées, et il y a un besoin urgent de logements adaptés, notamment des T2. Cependant, la construction de tels logements est plus complexe et avance trop lentement.
Face à cette crise, les associations de locataires appellent à des actions rapides et efficaces. Il est impératif de trouver des terrains viabilisés et d’accélérer le processus de construction de nouveaux logements. M. Didelot insiste sur la nécessité de construire « plus vite et mieux » pour répondre à la demande croissante. De plus, la construction de nouveaux quartiers doit s’accompagner des équipements nécessaires pour garantir une qualité de vie acceptable.
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Na ka renvoye un tas chez zot. Comment ça s’fait que n’avait pas de problème logement avant ? Té bien ti case Tomi. Nous lé nés et grandi su nout île nous connait comment l’était avant. Y construit y foute d’ fé y avance à quoi ? Un tas y paye pas zot loyer(dérisoire pourtant) la caf y paye presque toute. Là franchement lé pu bon semb ce qui s’passe semb ban kanak talère va voir un floppé y débarque (nout bande cet-là) oussa y sar mette toussa ? Est ce na certains dan zot gros villa dan les hauts va proposer héberger nos réunionnais ? A rende terrain la fait sorte toussa bande ti créole là dessi va voir zot là. Toute qualité la race pou fout la m… partout. Aucun respect pou rien. Nous té pas habitué vive coma. Les uns su les autres. L’ile fine saturée.
C’est comme ça qu’on peut voir des gros loto garées devant les immeubles sociaux !
Economie de loyer = crédit auto !
Réunionnais capons ils feront rien comme d hab tous des peureux pour toute chose
S inquiéter pourquoi quand cette loi est véridique ici y a des locataires shlmr qui sont proprio vous pensez que ç normal il serait temps que les vrais demandeurs fassent une enquêtes sur ces soi disant locataires et dénoncer leur situation arrêtez avec cette hypocrisie où tout est bon pour cacher les dérives des hommes politiques et les administrations
il faut prévoir plus de logements pour les mahorais qui arrivent de plus en plus , et en attendant les créoles vivent dans leurs voitures avec des enfants, un jour ça va péter comme en nouvelle Calédonie car le réunionnais son cas c’est secondaire comme d’habitude.
Pourtant la Réunion lé en l air !