La Marine sri-lankaise a arraisonné un bateau de pêche avec à son bord 20 migrants potentiels en route vers un pays étranger, lors d’une opération spéciale menée dans les mers à l’est du Foul Point, Trincomalee, aux petites heures du 5 décembre 2022.
Les 20 personnes sont soupçonnées d’avoir de tenter de migrer illégalement.
16 hommes, 1 femme et 3 autres personnes de moins de 18 ans.
La marine sri-lankaise effectue régulièrement des patrouilles et des opérations de recherche dans la mer et les zones côtières en vain afin d’empêcher les tentatives de départ par les voies maritimes.
L’Australie est en état d’alerte car plus de 100 bateaux en provenance du Sri Lanka attendus dans ses eaux territoriales.
Les personnes appréhendées ont été identifiées comme résidentes dans la région de Kalawanchikudi, Batticoloa, Muthur, Jaffna et Negombo et elles seront remises à la police portuaire de Trincomalee pour une procédure judiciaire ultérieure.
Pendant ce temps, la Marine sri-lankaise avertit le public que leur vie pourrait être en grave danger en essayant de faire des tentatives de traversée illégale à l’aide de navires dangereux et exhorte ces personnes à ne pas se livrer à de tels voyages.
Sur un autre bateau, il y avait 91 personnes à bord, dont des enfants, lorsqu’il a été intercepté par la marine sri-lankaise à Marawila, sur la côte ouest du Sri Lanka.
Selon les « candidats » au départ à bord de plusieurs bateaux ont déclaré qui payait environ 1 000 000 Roupie sri-lankaise soit 2 570,87 euros aux passeurs : « je n’ai pas beaucoup d’argent, je reçois un très petit salaire, alors j’ai dû emprunter l’argent et nous avons payé le montant total au propriétaire du bateau ».
Les Nations Unies ont averti que le Sri Lanka est au bord d’une urgence humanitaire, avec des coûts pour les services de base en hausse et le gouvernement incapable d’importer des marchandises avec des réserves étrangères presque inexistantes.
Le début de l’année 2023 va s’aggraver, avec des projections selon lesquelles les approvisionnements en nourriture et en carburant se détérioreront et que les personnes issues de milieux pauvres seront les plus touchées.
Bon nombre des demandeurs d’asile qui montent à bord des navires à destination de l’étranger proviennent de familles de la classe moyenne, tandis que d’autres sont d’origines plus pauvres qui avaient déjà du mal à survivre.
« Nous n’avons rien à manger. Nous savons que ce n’est pas la voie légale, mais nous risquons la vie de nos enfants parce que nous n’avons pas d’autre choix. La plupart des gens sur le bateau sont originaires de notre village, la fille de mon frère n’a que 13 ans et elle est montée sur le bateau même si je lui ai dit de ne pas le faire. Mais nous nous battons pour rester en vie, nous voulons leur donner une vie meilleure que la nôtre. »
supposons qu’il nous arrivent la même chose, quel pays voudrais nous accueillir ? et bien Aucun , il y à 100 bateaux de Sri Lankais en route pour l’Australie , en plus c’est un grand continent, eux peuvent les accueillir, mais nous ici on ne peux pas , déjà il y a un SDF créole qui vis dans la rue en métropole avec le froid , et il veut rentrer à la réunion, mais pas grand monde qui bouge le petit doigt, ici pas de logement il faut attendre des années on a le temps de mourir avant de voir la couleur, tant de jeunes vivent chez leurs parents faute de logement, nous même créoles on est dans la M….. alors arrêté de prendre toutes les misères du monde regardons devant nos portes avant .
Lé bien triste toussa ! Zot gouvernement la foutu l’camp et là zot lé pris astaire…. organisation non gouvernementale y peux pas apporte des vivres pour eux le temps que toute y remette en place ? Lé pas possible qu’un affaire coma y arrive sur une île. Faut nous en prends acte nous aussi. Y donne à réfléchir….