« La NRL, un fiasco qui ne manque pas de piment ! », pour le site Chronique d’architecte

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Les médias nationaux s’emparent une nouvelle fois du dossier « Nouvelle Route du Littoral ». Cette fois c’est le site « Chronique d’architecte » qui évoque l’inauguration du viaduc « de la Nouvelle Route du Littoral (NRL), entre Saint-Denis et … nulle part !« .

Selon le site, il s’agit d’un « fiasco grandiloquent qui ne manque pas de piment ! » même si l’ouvrage reste « un exploit de taille« .

La journaliste évoque ainsi que la NRL est un « récit long de péripéties dont seules quelques îles lointaines semblent avoir le secret !« , et va narrer toutes les difficultés rencontrées concernant le chantier…

« Si la construction du viaduc s’est déroulée sans trop d’encombre, la sortie des eaux de la digue ne s’est pas faite sans difficultés. En effet, dès 2019, les entreprises faisaient part de difficultés d’approvisionnement en roches. Visiblement, l’idée de vérifier en amont la faisabilité de l’ouvrage n’avait effleuré personne. Une omission calculée plutôt car, dès 2011, l’Autorité environnementale sommait la région Réunion d’envisager une autre solution. En 2013, le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) prévenait que le stock de gros enrochements serait insuffisant.

Mais sur le caillou, il y a toujours une solution ! C’est ainsi que la région a depuis invité les agriculteurs à retirer les andains de leurs terrains pour les réutiliser sur le chantier. Pour certains une sorte de circuit-court appliqué à l’infrastructure. Mais avec un camion par ci, une brouette par-là, on comprend mieux les retards accumulés !« , indique le site.

Manque de matériaux… Ouverture de carrières…

« A ce prix-là, l’ouvrage d’art est au moins annoncé pour résister aux cyclones les plus violents et durer au moins cent ans. Les Romains et leurs viaducs millénaires doivent rire sous cape. Les associations de défense environnementale de l’île, qui interpellent sur le drame écologique induit, rigolent beaucoup moins« , ironise Alice Delaleu.

L’auteure évoque « l’impact écologique » mais aussi le « tout voiture » de l’île : « La route du littoral, conçue en 1976 pour 10 000 véhicules / jours, reste le seul axe rapide pour relier la ville au Nord et son port économique et militaire à l’Ouest. Pourtant, la NRL inclut une emprise de deux fois trois voies, plus une pour un transport collectif en site propre. Ironie du sort, c’est bien un transport collectif de type tram-train qui avait été abandonné au profit de la NRL en 2010. D’autant qu’un train, construit en 1882 fut abandonné en 1976 au profit du développement de la route du littoral : triste tropique ! »

Capture d’écran « Chronique d’architecture »

 

 

 

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