En fin juin, le Parlement avait voté cette loi bioéthique. Ainsi, la procréation médicalement assistée serait possible pour toutes les femmes, qu’elles soient monoparentales, homosexuelles ou hétérosexuelles. « Il y a un afflux considérable de demandes dans les centres », avait indiqué à l’AFP, vers mi-septembre l’entourage du ministre de la Santé. « On s’attendait à 1000 demandes supplémentaires en 2021, on est déjà plutôt autour de 3 500″.

S’il n’était pas possible auparavant de congeler ses gamètes (spermatozoïdes et ovocytes), un décret de la loi bioéthique permet désormais une autoconservation. Pour mener à bien une future grossesse encadrée, il sera alors possible de bénéficier d’une assistance médicale à la procréation.

Pour rappel, les grossesses médicalement assistées étaient autorisées uniquement pour des raisons médicales (endométriose, cancers…). Outre ces situations-là, il n’était pas possible de congeler ses gamètes pour les utiliser ultérieurement, notamment lorsque la fertilité baisse (après 35 ans). Dès ce jeudi, la loi bioéthique permettra de lever cette interdiction.