« 2026 : changer pour avancer », écrit dans une tribune Philippe Robert, conseiller municipal de l’opposition à la Possession. « Après plus de dix années de mandature de Mme Miranville, son bilan est insignifiant, famélique. Rien n’a changé malgré la multiplication des promesses, qui reprennent de plus belle tout juste un an avant les élections.
Malgré une hausse permanente des impôts locaux, les finances restent très fragiles, du fait d’une gestion qui a négligé les investissements et la dette, pour se concentrer quasi exclusivement sur des dépenses de fonctionnement, fluctuantes selon les périodes électorales. C’est donc l’absence de programmation budgétaire efficace et précise qui explique cette scandaleuse inaction prolongée.
En matière d’aménagement du territoire, c’est la catastrophe par le vide:
- Les problèmes d’approvisionnement en eau sont toujours là comme aux Lataniers et dans de nombreux quartiers des hauts de la commune comme Pichette et la Ravine à Malheur. Le réseau électrique est très vulnérable .
- Le coma circulatoire prend une ampleur intolérable, alors qu’ailleurs il se résorbe. C’est une évidence pour les usagers de la route: aucune amélioration. Les embouteillages sont partout et tout le temps.
- Certes, il a fallu construire des logements , mais avec les infrastructures qui vont avec. Il n’y a qu’une seule piscine et celle- ci est prise par les scolaires et les club le soir.
- Le projet de pôle loisir nature à Dos d’Âne est complètement abandonné, cassé et squatté. L’aire de pique nique de Dos d’âne a été détruite, pour être remplacée par quelques petits kiosques en bord de route largement insuffisants.
Les Dos d’âniens n’ont plus rien: pas d’eau et aucun loisir. Les habitants de la zone d’immeubles autour de Moulin Joli, sont de plus en plus victimes d’incivilité, de délinquance, vol, incendie, etc… Le Cœur de ville s’agrandit sans prise en compte de la qualité de vie des habitants. Ce n’est qu’une succession de blocs de béton abritant des cages à lapin. La Ravine à Malheur subit régulièrement des cambriolages…
L’absence d’une véritable politique de la ville est criante. Les Possessionnais et Possessionnaises ont assisté à la destruction méthodique du tissu associatif, pourtant essentiel à la vie citoyenne.
Les associations sont le cœur battant de nos quartiers, elles créent du lien, soutiennent les plus vulnérables et encouragent l’engagement bénévole. La consultation de la population est négligée. Aucun projet démocratique moderne alors que se diffuse partout un sentiment d’insécurité et d’abandon.
L’éducation publique est délaissée au profit du privé, et que dire de l’abandon du projet de 4ème collège pour lequel j’avais obtenu la garantie de financement du Conseil Départemental en 2020. En matière de restauration scolaire, le constat est le même! Les parents d’élèves ne cessent de se plaindre de la qualité comme de la quantité des repas servis dans les cantines.
La Possession est plongée dans un coma artificiel, comme le Ti train à l’arrêt sur les vieux rails de La Grande Chaloupe. C’est pourquoi, devant un tel mauvais bilan, s’impose à La Possession un réel changement pour un vrai progrès social, écologique, économique et culturel. Nous voulons une Possession qui avance durablement.
La Possession doit entrer dans la modernité et non pas rester figée dans l’immobilisme actuel du flottement d’une majorité qui s’égare. Nous proposerons bientôt notre projet pour une nouvelle Possession en vue des prochaines élections municipales, avec le soutien de toute la gauche progressiste, démocratique et populaire ».
Tang i sorte dann trou…
Pendant 30 ans cossa Roro la fait ? Terrain la R à M comment la été déclassé pou domoun té bosse la mairie ? Y pourrait en dire long… non, effectivement té pas figé. Pou deux trois moun oui. Cet la à bout tenir zot terrain.