Après des années de combat, Marie-Germaine Périgogne a enfin retrouvé son nom d’origine, grâce à son acte de naissance remis ce jour à la mairie annexe de Bois-de-Nèfles, quartier où elle est née le 24 mars 1963. Précédemment connue sous le nom de Valérie ANDANSON, Marie-Germaine fait partie des 2 000 enfants kréol, exilés dans La Creuse à partir des années 60.
Ce document, qui consacre enfin sa véritable identité, représente une victoire majeure pour elle et pour les membres de la Fédération des enfants déracinés des Départements et Régions d’Outre-mer. La Ville de Saint-Paul s’associe pleinement à cette juste cause défendue
par Marie-Germaine Périgogne.
Le Maire de Saint-Paul, Emmanuel Sérapbin, est personnellement venu lui apporter son soutien pour l’accompagner dans cette démarche qui aboutit enfin après six années de lutte. Les services municipaux en charge de l’état-civil à Saint-Paul l’ont également accompagnée
afin d’apposer les mentions nécessaires sur son acte de naissance.
« Un moment solennel, joyeux et émouvant pour moi, qui intervient après six années d’épreuves et d’échecs dans ce combat pour reconnaître ma véritable identité », confie Marie Germaine Périgogne. Exilée dans La Creuse à l’âge de 3 ans, son identité lui avait été volée. Elle est alors devenue Valérie ANDANSON, née dans La Creuse. Son nom, son prénom et son lieu de naissance ont ainsi été modifiés. Une pratique en effet courante à l’époque.
La Municipalité de Saint-Paul est fière de soutenir Marie-Germaine Périgogne et tous les jeunes enfants exilés de force entre 1962 et 1984. Ce soutien s’est traduit par l’installation d’une stèle commémorative en hommage aux enfants de La Creuse, inaugurée sur le front de
mer en novembre 2023.
Cette œuvre, intitulée « Parcelle d’enfant » et réalisée par le sculpteur Nelson Boyer, prend tout son sens à Saint-Paul, Ville première du Peuplement, où, dans les années 1960, 250 enfants ont été contraints de quitter l’île pour partir dans La Creuse. Saint-Paul se tiendra
toujours aux côtés de toutes celles et ceux qui continuent de se battre pour la reconnaissance de leur histoire, de leur identité et de leurs droits.
Ou lé grave ou. Toute cet lé né en 1930 nout parents pou la génération X bun bana té misère té mette gouni su zot té mange pas à zot faim. Té fait la queue pou un quignon d’pain (guerre 39-45) la impacte su zot. Bateau té rente pu. Alors na ein la ni trappe à zot envoye à zot dan pays la frais ? Lé tout à fait légitime zot requête. Et après ? Na point que à la Reunion la eu ça en Martinique aussi. A là la réflexion de cet y vienne éclos. Pas là semb ça. Et si té ein out famille ? Ou té n’aurait voir sous un angle différent …. sérieux !
Midicamidirien a bien dit, aujourdui toute forme d injustice y demande réparation, ç bien mais au détriment des contribuables encore alors pourquoi ne pas casquer dans le patrimoine du chien qu’était papa Debre ??? Ç est à sa descendance de vendre leurs biens pour réparer cela !!! Ils en ont les moyens ces nantis
De toute façon, il n’y a pas de Réunionnais …..tous viennent d’Afrique !!! de la moucate métiss !!!
Dan ton kilotte na la mu4 espèce de couillon ! Abruti d’premier ! Qui qualité toué y lé pou cause coma ??? Trois ans qu’elle avait… lé pi un scandale ! C’est parce l’histoire de nout île, ce que la arriver en 1864 la été occulté de nout mémoire. Jamais d’la vie les parents n’auraient laisse zot ti marmaille aller vers l’inconnue… trois ans !!! Pou cet la pas connu ça (parce té pas encore né) y tombe des nues tellement le z’histoire lé invraisemblable. Aou tataproutprout aller pousse bef dan la montée bel air.
Identité reunionnaise en plus saint paulois faut mieux pas en avoir du tout.. Une honte pour la république française qui trafiqué des enfants et plus encore pour celui qui emprofite de nos jours des c est gens…. La commune de saint paul et entrain de prendre feu ti maniel quand va prend si ou peut être ou va comprendre y jouer pas avec gagne pain domoune..
il faut remettre les choses dans le contexte de l’époque…. soit les enfants étaient adoptés, soit placés à l’apeca, et c’était monnaie courante « on donnait » ses enfants à des tantes oncles ou marraines parce qu’on avait trop d’enfants, pas de moyens de les nourrir… et pas que ceux qui sont partis dans la Creuse, il y en a combien ici qui ont fermé leur bouche qui n’ont pas dénoncé ce qu’ils ont vécu…. les enfants étaient souvent considérés comme des domestiques….. alors moin mi na beaucoup l’a eu une belle vie en France. Mais depuis certains ont décidé de demander des « ‘dommages et interets » comme si nous nous demandions à la terre entière de nous dédommager pour nos ancetres esclaves meme du temps des romains