Se marier avec soi-même est devenu un phénomène en vogue, encouragé par des personnalités célèbres, des artistes et des influenceurs. Mais au-delà de cette expression d’un amour intense pour sa propre personne et d’un désir de liberté, la « sologamie » offre une réflexion profonde sur notre société moderne.
Ce terme a été officiellement reconnu en 2022 dans le dictionnaire Oxford English, décrivant ainsi une nouvelle forme de partenariat prétendant éliminer complètement la jalousie et l’usure du temps. Les adeptes de la sologamie s’engagent exclusivement… envers eux-mêmes.
En France, le premier sologame a été l’influenceur Jeremstar, en 2017.
« En m’unissant à moi-même, je deviens autonome, en harmonie avec moi-même. Il n’y a ni déception, ni tromperie ».
Cette tendance, qui remet en question le « modèle patriarcal », semble prendre de l’ampleur à une époque où les relations affectives et sexuelles sont repensées, avec un intérêt croissant depuis la fin du siècle dernier jusqu’au XXIe siècle.
Bien que la sologamie ne soit pas légalement reconnue, elle demeure une union symbolique et un acte spirituel. Les individus sologames sont libres d’organiser des cérémonies, d’acheter des bagues, des robes ou des costumes, et d’inviter leurs proches à célébrer cet engagement envers eux-mêmes. Des entreprises comme « I Married Me » aux États-Unis et l’agence Cerca Travel au Japon proposent même des services spécialisés pour ces mariages solo, offrant un éventail de prestations allant de l’essayage de robes à la réservation de nuitées de noces, pour environ 2 500 dollars.
d’où le proverbe : il vaut mieux être seul que mal accompagné !!!
Eh ben voilà un argument pour les belles mères elles vont pleurer de joies
Voilà où est notre societe est arrivée!!