L’Afrique du Sud veut dépénaliser la prostitution

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En octobre dernier, le meurtre de plusieurs travailleuses du sexe avait particulièrement choqué le pays.

Les meurtres de femmes ont haussé de 52% par rapport à la même période en 2021, indique le président sud-africain Cyril Ramaphosa« Si les travailleuses du sexe ne sont plus étiquetées comme des criminelles, elles pourront beaucoup mieux travailler avec la police pour lutter contre la violence », a écrit SWEAT, groupe de défense des droits des prostituées sur Facebook. Il salue aussi ce projet de loi comme étant « une incroyable nouvelle ».

Alors que la constitution sud-africaine après l’apartheid est l’une des plus libérales qui existe (lois progressistes sur l’avortement, mariage homosexuel, etc.), les prostituées ont toujours été stigmatisées. Si le projet de loi ne traite que de la dépénalisation, il ne réglemente pas l’industrie sexuelle. Toutefois, ce sujet devrait être abordé plus tard.

Le ministre de la Justice Ronald Lamola a donc présenté le projet de loi, avec comme objectif que l’offre et le recours à des services sexuels ne soient plus considérés comme des délits.

Cette annonce répond notamment au plan de lutte contre les violences faites aux femmes.

Une première étape avant de nouvelles mesures

Pour le ministre, rendre illégale la prostitution « n’a pas arrêté la vente ou l’achat de sexe. Cela a plutôt conduit à davantage de violences contre ces travailleurs ». Le gouvernement espère ainsi réduire les violences subies par les prostituées.

« Cela permettra un meilleur accès aux soins et une meilleure protection pour les travailleuses du sexe, de meilleures conditions de travail et moins de discrimination et de stigmatisation », Ronald Lamola, ministre de la justice

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