Le 28 novembre 2024, le Parlement australien a adopté une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans, l’une des mesures les plus strictes au monde en la matière. Des plateformes comme TikTok, Instagram et Facebook devront prendre des mesures concrètes pour empêcher les jeunes d’ouvrir des comptes, sous peine d’amendes pouvant atteindre 50 millions de dollars australiens (30,7 millions d’euros).

Le Premier ministre Anthony Albanese a défendu cette législation, la qualifiant de réponse nécessaire face aux dangers des réseaux sociaux, tels que l’anxiété, la pression sociale et les risques de prédation en ligne. Bien que largement soutenue, la loi suscite des critiques, notamment sur sa faisabilité technique et les risques de contournement par les jeunes.

Les plateformes ont un an pour s’adapter, tandis que certaines, comme YouTube, pourraient être exemptées en raison de leur utilité éducative. Cette initiative australienne s’inscrit dans un contexte global, plusieurs pays, comme les États-Unis ou l’Espagne, réfléchissant à des mesures similaires. La mise en œuvre de cette interdiction sera suivie de près à l’international.

À Paris, jeudi 28 novembre, un garçon de 11 ans est hospitalisé dans un état critique après avoir chuté d’environ quatre mètres dans un centre commercial parisien. L’accident, survenu près de la gare Saint-Lazare, est lié à une tentative de reproduction d’un défi vu sur le réseau social TikTok. Accompagné de ses amis, le garçon aurait voulu imiter une vidéo populaire lorsqu’il a perdu l’équilibre en s’approchant du rebord d’un escalator.

Cette tragédie met en lumière les dangers des défis viraux diffusés sur les réseaux sociaux, souvent réalisés sans conscience des risques encourus. Les conséquences, parfois dramatiques, rappellent la nécessité d’une vigilance accrue de la part des parents et d’une sensibilisation des jeunes utilisateurs à ces contenus.

Transporté à l’hôpital dans un état grave, le jeune garçon lutte pour sa vie, un drame qui souligne l’urgence de mieux encadrer l’accès des enfants à ces plateformes et de leur apprendre à naviguer en ligne de manière responsable.