Le contrôle technique moto en place d’ici le 1er octobre 2022

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C’est officiel : les deux-roues de plus de 125 cm3 seront bientôt soumis à un contrôle technique d’ici le mois d’octobre.

Le Conseil d’État a tranché, au détriment du gouvernement et d’associations de motards en colère de mettre en place le contrôle technique d’ici le 1er octobre 2022. L’institution rappelle que ce contrôle est imposé par le droit européen depuis le 1er janvier 2022 « et que le Gouvernement n’a ni renoncé à tout contrôle technique (…) ni mis en oeuvre de mesures de sécurité alternatives qui pourraient (…) justifier d’y déroger« .

« La mise en place du contrôle technique des deux-roues ne peut être décalé au-delà du 1er octobre 2022« , précise le Conseil d’Etat.

Réaction de la Fédération Française des Motards et de la Fédération Française des Motards en Colère

Le Conseil d’Etat suspend le décret de mise en place du contrôle technique au 1/1/2023… décision du Conseil d’Etat qui ne change rien sur le fond.

Dans un communiqué publié hier, le Conseil d’Etat, saisi par les associations Respire, Ras-le-Scoot et Paris sans voiture, suspend le report au 1/1/2023 de la mise en œuvre du contrôle technique (CT) moto, initialement fixé par un décret du 9 août 2021.

Le gouvernement avait au cours de l’été dernier annoncé son intention de ne pas imposer le CT aux 2RM en proposant des mesures alternatives comme le permet la directive européenne 2014/45/UE. Le nouveau décret instituant ces dispositions n’a toujours pas été signé.
La FFMC et la FFM rappellent que le contrôle technique moto n’a aucun intérêt pour l’amélioration de la sécurité routière (moins de 0.4% des accidents de deux roues motorisés (2RM) sont liés à une défaillance technique du véhicule).

Dans tous les cas, cette décision ne remet rien en cause sur le fond, elle ne fait que suspendre la date d’application du décret du 9 août 2021 ; par ailleurs, une demande de dérogation a bien été adressée par l’Etat Français auprès de la Commission Européenne le 3 décembre 2021.

Face à cette décision du Conseil d’Etat, la FFMC et la FFM prendront attache avec le prochain Ministre des Transports dès sa nomination afin d’obtenir confirmation des engagements de l’Etat.

Il devient donc urgent que l’Etat prenne ses responsabilités afin d’abroger le décret du 9 août pour mettre en application les alternatives transmises à la Commission européenne.

La FFMC et la FFM restent vigilantes sur la suite de la procédure et n’écartent pas de mettre en place des actions de toute nature.

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