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le cri d’alerte des ambulanciers et taxis réunionnais sur la crise du transport sanitaire

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Cet après-midi, dans les locaux de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA), le Syndicat des Ambulanciers FSDA 974 (Fédération Syndicale des Ambulanciers) et les représentants des taxis ont tenu une conférence de presse pour alerter sur les défis croissants du secteur du transport sanitaire à La Réunion. Cette situation de crise impacte directement l’accès aux soins pour de nombreux Réunionnais, en menaçant de plus en plus la mission de ces professionnels.

Les ambulanciers et chauffeurs de taxi soulignent les conditions de travail devenues presque intenables en raison d’obstacles administratifs et logistiques. Entre les faibles rémunérations, les charges élevées et les contraintes réglementaires, les revenus de ces professionnels diminuent au fil des années. Les frais liés aux taxes et aux équipements spécifiques, ainsi que l’évolution du marché, ajoutent à la pression, rendant leur activité difficilement viable.

Un autre point majeur évoqué concerne les difficultés de circulation rencontrées par les ambulanciers, qui, en cas d’urgence, demandent à pouvoir utiliser les voies de bus et taxi. Actuellement, la législation en vigueur leur interdit cet usage, et les ambulanciers encourent des amendes en cas de contrôle, même lorsqu’ils transportent un patient en situation d’urgence. Les représentants ont qualifié cette réglementation d’ »ubuesque », étant donné les implications vitales de leur travail.

La rencontre a également permis d’évoquer les effets potentiels de cette crise sur l’ensemble du système de soins réunionnais si des mesures concrètes ne sont pas rapidement mises en place pour alléger les charges, simplifier les processus administratifs et améliorer les conditions de déplacement des professionnels de la santé mobile.

Pour plus de détails, retrouvez les témoignages exclusifs de ces professionnels dans nos interviews.

7 Commentaires

  1. Il faudrai que l’ARS ouvre un peut les yeux aussi sur ces gros patron d’ambulance et taxi qui paye leur salarié avec des miettes et qui dans leur parc auto on plus de véhicules marron que de véhicule déclarés.

  2. mi gagne le smic, les jours fériés on es payé 21€, je fait entre 47 et 49 heures par semaine.Patron y touche beaucoup sur les dyalisés.fin d’années même pas une petite prime pour les salariés. même pas une bouteille. mi sava chié avec sa moin.

  3. Dans cette rencontre il y a que des patrons, ce métier est beau a exercé, il y a zéro reconnaissance envers les employers, les D.E.A sont pas reconnu dans le milieu. Moi je souhaite qu’on doit revoir la grille tarifaire des employers, un controle au niveau des facturations des transports sanitaires

  4. Métier difficile mais au combien utile !!!! Entre les embouteillages quotidiens et les absurdités administratives de la Sécu il y a de quoi péter une durite !!! sans jeu de mot !!!! Bon courage à tous les taxiteurs et ambulanciers de l’île !!!

  5. C’est a cause de vous que toutes les entreprises Ambulance & Taxi ne recrute plus en se moment où n’embauche plus en CDI en croyant que l’état va faire quelque choses de plus pour sa, quand vous avais passé l’examen vous savez la vérité de cela, SAVA RIEN CHANGÉ ! faut arrêter de faire passer les examen quand il y a plus de recrutement, la sécu & CPAM vont faire le sourd et ont va retrouner au taf sans rien de plus, les patron vont continuer a abusé sur les employés a leur payé le SMIC alors que se métier n’est pas acceptable au SMIC, c’est dégueulasse.

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