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Le Département de la Réunion lutte contre le violences intra-familiales (VIDEO)

2 min de lecture
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Des actions concrètes pour lutter contre les violences intrafamiliales ont été mises en place par le Département de La Réunion dès 2005. Reportage de Jeetun Rajiv : 

En premier lieu, la Collectivité s’est engagée à faciliter la mise à l’abri et l’hébergement des femmes victimes de violences, en lien avec l’État, en finançant :
– des places en centre d’Hébergement d’Accueil d’Urgence (CHAU) : 4 CHAU pour une capacité de 159 places,
– des places en Service d’Accueil d’Urgence Temporaire (SAUT) : 5 SAUT pour une capacité de 60 places, dans le cadre du financement de la Stratégie Nationale de Prévention et de lutte contre la pauvreté,
– des nuitées en Pensions, Gîtes et Hôtels (PGH) pour pallier l’absence de places disponibles en CHAU et SAUT : 369 familles victimes de VIF prises en charge en 2021,
– des nuitées en Relais familiaux pour les femmes avec enfants de moins de 3 ans, intégralement assuré par le Département. La part des admissions pour violences familiales oscille entre 12 et 42%.
La Collectivité conventionne également avec les taxiteurs pour garantir la mise à l’abri de la victime et de ses enfants dans les plus brefs délais. 48 courses ont été réalisées en 2021.

La lutte contre les violences intra-familiales est une action territorialisée qui repose sur le soutien des associations. La Collectivité subventionne à hauteur de 1.2M€ plusieurs associations qui viennent en aide aux victimes et à leurs proches. Le maillage territorial favorise l’accès aux droits et la protection des victimes. Toute l’action du Département se focalise sur : les violences intra- familiales, tous concernés.

Le Département s’est engagé à améliorer l’accueil et l’accompagnement des victimes au sein des commissariats et gendarmeries en performant le dispositif des Intervenants sociaux en commissariats et gendarmeries (ISCG).
Écouter, analyser, informer, orienter
Les ISCG sont une première étape vers une aide sociale, un intermédiaire entre la victime et les forces de l’ordre. Ces intervenants peuvent être saisis par toute personne (particulier, association, gendarme/policier, etc.), et disposent d’un large réseau de partenaires pour mener à bien leur mission.
En 2021, 1 657 femmes et 407 mineurs victimes de violences intra-familiales ont bénéficié de l’intervention des ISCG.
10 centres de planification familiale
Ces centres proposent également un accompagnement et des consultations de prévention en santé sexuelle. Toute personne, dont les mineur(e)s, peuvent se rendre dans l’un des 10 centres pour une information, un entretien ou une consultation : c’est gratuit et sans rendez-vous. Les conseillères conjugales sont présentes pour répondre à toute interrogation sur la sexualité, les relations amicales et amoureuses et apporter conseil et orientation.
Dans ces centres, accessibles à tous et proposant une écoute bienveillante, les conseillères conjugales sont disponibles pour que la parole des femmes victimes puisse être libérée, que chacune soit entendue dans son vécu et accompagnée dans son besoin.

Mineur en danger

1 Commentaire

  1. Arrête avec ça depuis des années y donne les moyens mais y trouve pas de solution, congrès, réunion, colloque etc et avec tout ça un budget qui gonfle même d année en année, si ce bande femme y arrête pas aimer des
    hommes pas trop catholiques n aurait pas arriver tout ça, y voit de suite un homme saoulard, et violent y faut piété lunette double foyer pour reconnaître ce genre de merde !!?

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