Dans notre île, il y a un peu plus de deux ans, le pasteur qui rassemblait les foules avait défrayé la chronique par ses prédications spectaculaires mais également par ses vidéos postées sur sa page Facebook, notamment celle dans laquelle il n’avait pas hésité à blasphémer la religion tamoule. Pas moins de 70 associations tamoules de l’île avaient d’ailleurs déposé plainte contre lui. Peu de temps après, ce sont deux jeunes filles du Sud qui avaient porté plainte contre le Pasteur d’origine africaine pour viols.
David Storm a vécu un peu plus de deux ans dans notre île. D’abord à Bras-Panon, puis à Saint-Pierre, en compagnie de son épouse et de leurs quatre enfants. Au plus fort de la polémique qu’il avait suscitée de par sa prise de position contre le rituel hindou, le pasteur avait accordé une interview exclusive à notre journaliste Yves Mont-Rouge pour s’excuser.
Depuis son départ de la Réunion en 2019, suite aux plaintes déposées contre lui pour viols sur mineures, David Storm vivait entre la métropole et l’Afrique. Tout récemment, il avait, d’après une de ses connaissances réunionnaises, ouvert une école au Togo où vivaient ses parents et un de ses frères. Il a trouvé la mort dans un accident survenu à Lomé.
David Storm a eu 40 ans en avril dernier. Il avait 4 enfants et se trouvait en Afrique (Togo et Bénin), pour des projets d’ouverture d’église.