Tribunal : le « forcené » sri lankais jugé coupable, mais pénalement irresponsable

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Le procès de l’homme qui avait séquestré ses enfants à Bellepierre, Saint-Denis, s’est déroulé ce 27 octobre.

A l’issue de cette audience, qui avait été reportée deux fois, cet homme de 33 ans a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, mais en même temps, irresponsable pénalement. Il a cependant interdiction de se montrer dans les locaux de la Croix Rouge, d’entrer en contact avec les victimes et de détenir ou porter une arme pendant 5 ans.

Le 2 septembre, le prévenu avait été déféré devant le tribunal de Champ Fleuri. Le juge avait alors décidé de le placer en détention provisoire pour des faits datant du  31 août dernier, où, le RAID avait dû intervenir dans l’allée des Emeraudes dans un local loué par la Croix Rouge car l’homme, armé d’un sabre, s’était enfermé chez lui avec ses enfants et avait commencé par casser toutes les vitres du logement.

Ce ressortissant sri-lankais tenait notamment son dernier né, un bébé de 16 mois, dans les bras.

Les agents du RAID se sont joints aux policiers sur place pour tenter de raisonner l’homme qui menaçait de se montrer plus virulent s’il était expulsé du territoire. Arrivé illégalement comme les autres sri-lankais à la Réunion, il se serait vu refuser sa demande d’asile. L’homme serait pourchassé dans son pays et ne veut pas y retourner, expliquant que là-bas, il était pourtant relativement aisé. Il était pêcheur à Chilaw et à la tête de plusieurs bateaux et d’équipages.

Aux alentours de 17h, le forcené a finalement été interpellé par le RAID . Depuis, il répond, à Malartic, aux questions des enquêteurs de la sureté départementale.

Quant aux  trois enfants ont été placés en sécurité par les équipes du SAMU 974 et conduits au CHU de Bellepierre pour y être examinés. Ils sont désormais sains et sauf.

Rappelons que sa demande d’asile a été refusée et que par conséquent, il sera expulsé vers son pays d’origine, où il estime être en danger. Quant à la mère des marmailles, elle est hospitalisée et n’était pas présente dans l’appartement au moment des faits car apprenant la décision de l’état français de les renvoyer chez eux, elle avait fait une dépression et avait du être prise en charge médicalement. Les enfants étaient donc restés avec leur papa, qui lui aussi a « pété un câble » par désespoir.

CREDIT PHOTO  : capture d’écran Réunion la 1ère

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