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Législatives dans la 3eme circonscription : « place au programme », indique Alexis Chaussalet

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Dans une tribune publiée ce mardi, le candidat aux législatives dans la troisième circonscription de La Réunion, Alexis Chaussalet, indique que « Depuis plusieurs semaines, ma candidature a, de nombreuses fois, été décriée. Savoureux mélange de fantasmes et de diffamation, les qualificatifs ⎻parfois contradictoires par ailleurs⎻ ont fusé : “parachuté”, “chouchou n°1”, “raciste anti-blanc”, “attaché parlementaire fictif”, “zoreil”… la liste est malheureusement longue et non exhaustive. »

« Je n’ai pas pour habitude de m’abaisser à la mesquinerie, d’autant plus quand elle est le fait d’un éditorialiste d’extrême droite ou d’envieux qui récusent une investiture qu’ils convoit(ai)ent. Mais je sais aussi le poids que le mensonge ⎻ surtout dans les médias ⎻ peut avoir sur l’opinion publique, qui n’en peut déjà plus de ces sournoiseries politiques.

C’est pourquoi, et même s’il ne s’agit pas là de répondre ici à toutes les bassesses dont j’ai été l’objet puisqu’une partie d’entre elles fera l’objet de plaintes pour diffamation, il me semble néanmoins essentiel de revenir sur quelques points importants pour le bon déroulement de la campagne que nous avons à gagner ensemble.

Tout d’abord, j’ai fait toute ma scolarité au Tampon où j’ai d’ailleurs commencé à militer dès mon plus jeune âge. Beaucoup se souviennent du reste de mon arrestation illégitime lors des mouvements lycéens de 2011, à l’époque où j’étais responsable de l’UNL. Comme d’innombrables jeunes de l’île, je suis ensuite parti faire mes études supérieures en métropole.

Dans le cadre de l’accord local entre LFI et le PLR, ces forces m’ont fait l’honneur de m’investir. Cette décision n’a pas été prise de façon unilatérale à Paris, comme certains aiment à le colporter, mais repose sur des accords locaux et sur la base d’une concertation des militants de terrain qui, dans mon cas, m’ont explicitement soutenu par le biais d’un communiqué de presse. Militant de La France Insoumise depuis de nombreuses années, engagé sur le terrain avec la majorité régionale depuis que je suis rentré, j’ai eu le malheur de réussir la coalition des forces de gauche locales que d’aucuns, jaloux, ont toujours échoué à faire. Voilà, je crois, la “faute” dont on m’accable aujourd’hui.

Le travail de coalition réalisé entre la majorité régionale, La France Insoumise et les autres forces de gauche, est une chance unique de contrer la politique destructrice de casse sociale d’Emmanuel Macron. La multiplication des candidatures de gauche, surtout quand elles sont dissidentes, est une entrave volontaire à l’espoir historique qui nous est offert.

Comme l’a d’ailleurs dit Jean-Luc Mélenchon lui-même, tout candidat dissident se présentant contre les candidats investis par l’Union Populaire ne peut être qualifié de gauche puisqu’il fait volontairement le jeu du libéralisme et de l’extrême droite. Face à l’urgence sociétale et climatique, il est de la responsabilité de chacun d’œuvrer à la victoire de la justice sociale, fiscale et écologique. Il faudra d’ailleurs rendre des comptes à la population si les intérêts personnels et égoïstes de certains, qui mènent inéluctablement à une dispersion des voix, se soldent par une victoire du libéralisme. Les désaccords doivent être ceux des idées et non ceux des égos.

Assez de temps perdu, donc, avec les enfantillages. Ce qui compte, c’est le programme, la bifurcation écologique et sociale dont nous avons tant besoin, et faire élire Jean-Luc Mélenchon Premier ministre. Alon sobat ! Un autre monde est possible ! »

21 Commentaires

  1. Une garde à vue preventive lors de la visite de sarkozy, c’est le label rouge du militantisme decerné par les RG. La garantie que la droite à peur de M Chaussalet. Un certificat incontestable!!!

    Voila pourquoi il est le garant de la defense de nos acquis sociaux que Macron a clairement annoncé vouloir demanteler : les retraites et le RSA.

    • le garant du RSA et de la retraite à 60 ans…. c’est tout ce qu’on mérite, la retraite à 60 ans mais à quel taux si on n’a pas les annuités….. hein hein ça personne n’en parle… si c’est pour avoir 500 euros laisse tomber

  2. un agitateur patenté voilà ce qu’il est. un petit nul qui se prend pour un grand homme. Pas plus prés des sans dents que son Mélenchon … ça donne envie certainement quand on voit le train de vie de nos députés, voyage en première classe, coktail dans les salons parisiens, même si on vient d’une grande famille, on rève de notoriété… Programme zéro… donc continue à cirer les bottes des élus en place et peut être qu’un jour vous serez élu

  3. Kossa la arrive le pti marmaille…po pleuré la. Allez cours dans la.jupr Huguette !
    Sa te légitime pour représenter LFI c’est Virginie Grondin !
    Déjà ki sa vi lé ou? Jamais vu a ou Tampon.
    Déjà c parceke ou la parti lekol Tampon ke ou le du Tampon!

      • Lu cause bien ,trop bien même, déjà on sent sa capacité à endormir son petit peuple !… une fois dépité ce sera fini de lui sur les divers terrains de contestation ,il sera mouton comme les autres et se goinfera autant ! Comme verges, gironcel ,bello et compagnie …vive les communistes peî !

        • je connais pas beaucoup de mouton que les RG vont cueillir au petit matin pour une garde a vue preventive de peur que le bonhomme manifeste au parc des palmier devant les centainers de crs qui entourent sarkozy.

          C’est un fait

  4. Drôle de conception de démocratie où seul un parti peut s’exprimer. On voit ce que cela donne dans toutes les dictatures… qui ne profitent qu’à la classe dominante.
    Quant à avoir comme seule perspective de « sobat » pour l’élection de Mélenchon comme premier ministre, c’est vraiment prendre les travailleurs pour des couillons, c’est raconter des histoires à dormir debout, c’est tromper les travailleurs.
    Faut-il rappeler à ce monsieur que ce n’est pas la gauche (les partis du Front populaire) qui ont fait reculer les troupes fascistes en 1934, ni « donné » la journée de 8 heures, les conventions collectives et les congés payés… mais la grève générale de la classe ouvrière. Idem en 1968, ce ne sont pas les partis de gauche, mais les travailleurs en grève qui ont obligé De Gaulle et le patronat à concéder 30 % d’augmentation du Smic.
    Par contre les dirigeants de ces partis de gauche (unis !) se sont mis d’accord sur un point : c’est de siffler la fin de la grève et de pousser les grévistes à reprendre le travail au lieu de mener la lutte jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à l’expropriation du grand patronat par les travailleurs !
    Alors aujourd’hui encore ces messieurs de la gauche gouvernementale rêvent d’aller à la mangeoire et voudrait faire taire ceux qui, sur leur gauche, remettent en cause le système capitalistes. Ils rêvent !

    • le militant de la lutte ouvriere qui développe son argumentation marche pied du fils tak godillot de macron…

      entre le peste le cholera, il fait le difficile sur la gripette…. comme d’hab on change rien et on a une circonscription avec un deputé UMPS

    • il fallait venir aux manifestations de ces 15 dernières années. Vous etiez ou quand l’hôpital de st Pierre protestait contre les fermetures? ah oui…. y avait pas d’elections, alors pas concernée

    • Ahaha, et du coup ça prouve bien que le maire de Cilaos n’a aucune conviction politique.. Faut quand même osé se dire de gauche et soutenir le marmaille de TAK ! Pff.. Et le dit marmaille qui osé quand même proposer un smic à 1600e tout en soutenant la politique du gouvernement ! N’importe quoi !

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