Les enjeux d’une victoire de Donald Trump face à Kamala Harris : Quels impacts pour le monde ?

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Alors que Donald Trump envisage un retour à la Maison-Blanche, face à Kamala Harris, de nombreux observateurs se demandent ce que signifierait une seconde présidence Trump pour les États-Unis et le monde. Voici un aperçu des principaux domaines où un retour de Trump pourrait entraîner des changements majeurs.

1. Politique étrangère : Retour à l’« America First » ?

Sous sa première présidence, Donald Trump a mis en avant une politique d’« America First », centrée sur les intérêts nationaux américains, avec une réduction des engagements internationaux. Si Trump revient au pouvoir, on pourrait s’attendre à :

Diminution de l’engagement dans l’OTAN : Trump a précédemment critiqué les alliés européens pour leur contribution financière, ce qui pourrait fragiliser l’alliance.

Relations tendues avec la Chine et la Russie : Trump pourrait intensifier la concurrence avec la Chine, entraînant des sanctions commerciales et des mesures protectionnistes qui impacteraient l’économie mondiale. Les relations avec la Russie pourraient aussi fluctuer.

Réductions des engagements au Moyen-Orient : Trump pourrait choisir de réduire la présence militaire des États-Unis dans la région, ce qui laisserait un vide que d’autres puissances comme la Russie ou la Chine pourraient chercher à combler.

2. Environnement : Retrait des Accords de Paris et frein aux initiatives climatiques

Donald Trump a, par le passé, retiré les États-Unis des Accords de Paris et soutenu l’industrie pétrolière. Si réélu, il pourrait :

S’opposer aux politiques de réduction des émissions de carbone et encourager le développement des énergies fossiles.

Impacter les engagements climatiques mondiaux : les États-Unis, étant l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, leur retrait ou leur absence d’engagement pourrait ralentir les efforts mondiaux de lutte contre le réchauffement climatique.

3. Commerce mondial : Protectionnisme renforcé

Trump pourrait poursuivre et renforcer une politique protectionniste, avec :

Nouvelles barrières douanières : Un retour aux sanctions et taxes douanières imposées sur certains partenaires commerciaux pourrait affecter les échanges mondiaux, en particulier avec la Chine, mais aussi avec l’Europe.

Refonte des accords commerciaux : Trump pourrait tenter de redéfinir les accords pour favoriser les industries américaines, ce qui perturberait les échanges mondiaux et pourrait augmenter les prix des biens importés.

4. Immigration et droits humains

Le retour de Trump pourrait signifier un durcissement de la politique migratoire américaine :

Murs et restrictions : Trump pourrait renforcer la construction du mur à la frontière mexicaine et intensifier les restrictions pour les demandeurs d’asile et les migrants économiques.

Impact sur les relations internationales : Cette approche pourrait susciter des tensions avec les pays d’Amérique latine et compliquer les relations avec certains pays alliés.

5. Technologie et cybersécurité : Pression accrue sur les géants technologiques étrangers

Trump pourrait adopter une approche agressive vis-à-vis des technologies étrangères et des questions de cybersécurité :

Sanctions contre les entreprises technologiques chinoises : Des mesures restrictives contre des entreprises comme Huawei et TikTok pourraient reprendre, entraînant des perturbations dans l’économie numérique.

Encouragement de l’« indépendance technologique » américaine : Trump pourrait chercher à réduire la dépendance aux technologies étrangères, ce qui pourrait forcer des pays alliés à choisir leur camp dans la rivalité technologique entre les États-Unis et la Chine.

6. Impact sur les relations transatlantiques : Une Europe plus indépendante ?

La victoire de Trump pourrait également inciter l’Europe à renforcer son autonomie stratégique :

Pression pour une défense européenne renforcée : En cas de désengagement américain de l’OTAN, l’Europe pourrait intensifier ses efforts pour une défense collective indépendante.

Divergences diplomatiques : Sur des dossiers comme le climat ou le commerce, l’Europe et les États-Unis pourraient s’éloigner, menant à une relation transatlantique plus distante.

Perspectives à venir pour les alliés et adversaires des États-Unis

Si Trump devait retrouver le pouvoir, les partenaires des États-Unis devront probablement réévaluer leurs stratégies et se préparer à des ajustements. Les pays d’Europe, d’Asie, et d’ailleurs devraient s’adapter à une Amérique potentiellement plus repliée sur elle-même, tout en poursuivant leurs propres objectifs sur des questions de défense, de commerce, et d’environnement. Un second mandat de Trump pourrait signifier un changement durable dans les alliances mondiales et un nouvel ordre international fondé sur des rapports de force.

Une victoire de Donald Trump en 2024 pourrait engendrer des changements importants à l’échelle mondiale. Ces possibles répercussions invitent chaque pays à anticiper les défis à venir et à adapter leurs politiques pour faire face aux éventuelles conséquences d’une politique américaine recentrée sur les intérêts nationaux.

8 Commentaires

  1. APRES LA VICTOIRE DE TRUMP ET DES REPUBLICAIN

    Le 5 novembre, Trump a remporté nettement l’élection présidentielle et les républicains semblent également en mesure de l’emporter dans les deux Chambres du Congrès. L’administration Biden-Harris et les démocrates sont sanctionnés.

    En 2020, Trump avait déjà une base électorale importante, avec 74 millions de voix, soit 12 millions de plus qu’en 2016. Les États- Unis comptent tout un électorat réactionnaire, pro-capitaliste et anticommuniste, parfois religieux, parfois raciste, ou un peu de tout cela à la fois. Cette fois-ci, Trump a élargi sa base, en gagnant non seulement la bataille du collège électoral, c’est-à-dire les grands électeurs, mais aussi celle du « vote populaire », avec peut-être 80 millions de suffrages. Il a sans doute bénéficié du bilan désastreux de l’administration Biden-Harris.

    Si les plus riches ont beaucoup gagné ces dernières années, de nombreux Américains, en particulier dans les classes populaires, ont vu leur niveau de vie se dégrader, avec une inflation de 25 % en quatre ans et des salaires qui n’ont pas suivi. Des millions de personnes ont perdu leur travail et ont dû prendre deux, voire trois emplois précaires et mal payés. Dans les classes populaires, certains, faute de pouvoir payer un vrai logement, vivent dans une caravane, voire dans leur voiture. Des personnes âgées en sont réduites à distribuer des catalogues ou à dépendre de l’aide alimentaire. Certains travailleurs, désorientés, se sont donc rabattus sur Trump, pourtant leur ennemi patenté. L’absence d’un parti représentant leurs intérêts se fait sentir.

    Le discours anti-migrants de Trump, y compris ses saillies les plus ordurières et les plus racistes, a sans doute aussi payé. Les États-Unis sont un pays d’immigration, et en même temps le racisme est au cœur de leur histoire : l’esclavage, la ségrégation, les mouvements anti-immigrés au 19e siècle ou encore l’internement des Japonais-Américains pendant la Deuxième Guerre mondiale, l’ont marquée. Aujourd’hui, alors que la condition des classes populaires se dégrade et que s’exprime la peur d’un certain déclassement, les Haïtiens ou les Sud-Américains deviennent parfois des boucs émissaires.

    Trump, une rupture politique ?

    Trump s’est engagé dans ses discours à entreprendre la plus grande campagne d’expulsions de migrants de l’histoire du pays. Si la construction de frontières étanches, au sud et même au nord du pays, est illusoire et participe de la démagogie du milliardaire, la politique migratoire sera probablement durcie. Cependant, les États- Unis comptent quelque 45 millions d’étrangers, qui ne seront évidemment pas tous renvoyés. Dans de nombreux secteurs de l’économie, comme le bâtiment, les travaux publics, l’industrie agro-alimentaire, l’agriculture, le nettoyage ou la sécurité, le patronat a besoin des travailleurs immigrés. En revanche, une politique plus dure dégradera encore leur situation, et risque d’encourager le racisme au quotidien et les violences de la police et des milices qui patrouillent déjà à la frontière mexicaine.

    Le droit à l’avortement a reculé en 2022, avec l’arrêt de la Cour suprême qui a autorisé les États à interdire l’IVG. Depuis, quatorze États républicains ont interdit l’avortement, et trois autres États l’ont interdit après les six premières semaines de grossesse, et Kamala Harris avait fait du droit à l’IVG un argument de campagne. Dans dix États, des référendums étaient organisés pour inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution de l’État, et dans sept cas sur dix, une majorité d’électeurs ont voté en ce sens.

    Dans la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine, les dirigeants européens, qui ne sont pas avares de déclarations belliqueuses mais ont compté sur les États-Unis pour mettre la main à la poche, craignent que Trump impose à Zelenski un règlement négocié. Mais, malgré l’imprévisibilité de Trump et ses discours isolationnistes, les États-Unis ne cesseront évidemment pas de soutenir militairement leurs alliés et leurs pions. L’impérialisme américain ne peut renoncer à défendre ses intérêts, notamment face à la Chine dans le Pacifique et en Asie du Sud-Est. En outre, le militarisme fait tourner l’industrie de défense américaine, que Trump et les républicains soutiennent ardemment.

    Au Moyen-Orient, Trump est un soutien inconditionnel d’Israël, mais Kamala Harris l’a été à sa manière avec Biden, et pendant la campagne elle a réaffirmé son soutien à la guerre d’Israël contre les Palestiniens, les Libanais et peut-être demain l’Iran. Il est d’ailleurs notable que, par exemple dans le Michigan, de nombreux Arabes américains, parfois originaires du Liban ou de Palestine, ont refusé de voter pour elle, malgré leur détestation de Trump.

    Et maintenant ?

    Les milieux d’affaires ont l’habitude de l’alternance, et certains capitalistes financent les deux candidats, ou se sont gardés de tout soutien, à l’instar de Mark Zuckerberg (Meta) ou Jeff Bezos (Amazon). Au cours de la campagne, Harris a recueilli plus de fonds que son rival, sans doute parce qu’elle incarnait une forme de stabilité. Mais le milliardaire Trump était soutenu par de nombreux capitalistes, à commencer par Elon Musk. Le patron mégalomane de Tesla, X et SpaceX, qui a fait campagne pour Trump, est bien ingrat : sa fortune, qui atteignait déjà 25 milliards de dollars en 2020, a été multipliée par dix sous Biden. Et puis, Trump a déjà été au pouvoir, et les capitalistes savent que leurs intérêts seront bien défendus.

    Il est possible que le succès de Trump se traduise par un racisme plus décomplexé, divisant les travailleurs encore plus qu’ils ne l’étaient, en fonction de la couleur de leur peau, de leur nationalité, ou encore de leur date d’arrivée dans le pays, de nombreux immigrants plus ou moins anciens ayant même voté pour Trump. Une victoire de Harris n’y aurait pas forcément changé grand-chose, mais le fait qu’un homme qui compare les migrants à des animaux obtienne 80 millions de voix est un problème pour la classe ouvrière. Ces dernières années, elle n’a guère été présente politiquement. Les grèves dans l’automobile ou plus récemment chez Boeing, certes dispersées et menées par des directions syndicales bureaucratiques, ont néanmoins montré que les travailleurs américains peuvent se battre pour leurs intérêts, au moins sur le terrain économique. C’est là que réside le seul espoir, pour l’ensemble des classes populaires, de voir s’ouvrir d’autres perspectives politiques que cette éternelle alternance entre deux représentants de leurs exploiteurs.

  2. Ça sent l’article rédigé par IA.
    RIEN sur l’Ukraine, RIEN sur l’OMS, RIEN sur le deep state, bref, une MAJ est nécessaire, il est élu maintenant. Plus la peine de faire du bashing.

  3. •Relations tendues avec la Chine et la Russie : cela me fait rire , avec la chine OUI mais surtout pas avec son pot Poutine car il faut qu’il vend ses appartement dorés dans ses Trump tower et ses meilleurs clients son les mafieux russe la clique à Poutine . Sacré Pays ou l’on implore Dieux à toutes les sauces , pays ou il a plus d’armes que d’habitants .

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