Depuis le 16 mars, les hommes homosexuels pourront donner leur sang dans les mêmes conditions que les personnes hétérosexuelles. Cette décision, demandée depuis plus de quarante ans, met fin à une discrimination.
Auparavant, les hommes homosexuels devaient respecter une période d’abstinence de quatre mois pour être éligible au don du sang. Le ministère de la Santé a annoncé mettre fin à ce délai le 11 janvier, et la mise en place effective de l’arrêté date du 16 mars.
Beaucoup se réjouissent de cette décision. Jérôme Salomon la qualifie d’ « évolution sociétale majeure » et l’inscrit dans la volonté de supprimer toute discrimination, un principe inscrit dans le droit depuis la promulgation de la loi bioéthique en août 2021.
Adoption de l'amendement 1646 pour supprimer les discriminations au don du sang. Adrien Taquet affirme qu'un nouveau questionnaire sera utilisé pour déterminer les risques chez les donneurs afin de ne plus discriminer les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. https://t.co/Kt9twxdaUw pic.twitter.com/MfZfbzWgYm
— Le coin des LGBT+ (@lecoindeslgbt) June 8, 2021
Petit rappel historique
Cette interdiction de don du sang pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes est entrée en rigueur en 1983, soit au début de l’épidémie de sida. Plus de trente ans plus tard, en 2016, les hommes homosexuels étaient de nouveau autorisés à être donneurs, mais à condition de ne pas avoir de relations sexuelles dans les douze mois précédant le don. En 2019, cette période avait été réduite à quatre mois.
Ce délai était valable même pour les couples homosexuels stables alors que celui-ci ne s’applique pour les hétérosexuels qu’en cas de relation avec plusieurs partenaires.
Pour rappel, la pandémie de covid-19 a fortement impacté les dons, créant une tension permanente. L’autorisation du don pour les hommes homosexuels ne comblera cependant pas cette baisse des stocks, mais envoie un message d’égalité.
Olivier Veran a déclaré sur Twitter :
Donner son sang répondra aux mêmes impératifs de sécurité sanitaire, et ce quelle que soit sa sexualité. Le parlement vient d'en voter le principe. J'alignerai ainsi les critères de sélection des donneurs dans les prochains mois. L'aboutissement d'un engagement pris en 2013.
— Olivier Véran (@olivierveran) June 8, 2021
Ils donnent déja leur sang a la souris chaude
C’est battu
Cette attente exigée c’etait une question de sécurité
Avant ils étaient stigmatisés les labo voulaient pas de leur sang et maintenant que la source s’est tarie avec le covid un appel est lancé à leur sang bien frais tout neuf et bien que nenni. Ils ont pas voulu de leur « précieux » et bien y aura pas grand monde qui s’ bousculera au portllon. Na !
Ah bon ?
c’est juste que Macron est tellement bas dans les sondages du ministère de l’intérieur de la chambre,
qu’ il a besoin de racoler des voies pour ses présidentielles….
faire prendre des risques aux malades pour contenter quelques personnes a priori minoritaires…
Quand l’égalité n’a plus de sens
Bonjour, lors de nombreuses transfusions que j’ai reçu, je ne me suis pas demandée d’où cela venait. C’était du sang humain c’est tout (MDR). Je remercie tout le monde, sans discriminations. il ne faut pas oublier lors d’une opération on fait signer au patient un formulaire comme quoi il a 1%de risque d’attraper le VIH ou hépatite C ou autres. Aller donner votre sang. Merci