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Les Patriotes 974 dénoncent les incohérences et proposent « des solutions face à l’escalade des violences à La Réunion »

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Dans un contexte de tensions croissantes liées aux « violences attribuées à certaines communautés à La Réunion », le mouvement Les Patriotes 974 prend la parole pour clarifier sa position et dénoncer les incohérences observées.

« Violences attribuées à une communauté à la Réunion : notre constat

Face à la polémique actuelle et aux nombreuses incohérences entendues, il nous semble bien d’apporter, de rappeler quelques éléments.

Tout d’abord il est normal, même sain, qu’il y ait une réaction au vu des actes de violences gratuites qui s’amplifient. Pour autant il est important de comprendre les causes de cette situation. S’attaquer aux seuls effets reviendrait à accepter de les voir sans cesse se répéter.

Ces dernières années beaucoup d’enfants nés à Mayotte, donc français, mais de parents arrivés clandestinement sur l’île, sont livrés à eux-mêmes une fois envoyés chez une « tatie » à la Réunion. Ceci constitue un premier problème : où est la responsabilité parentale ? Avec la tatie à la Réunion ? Ou bien avec les parents restés à Mayotte pour certains, rentrés aux Comores pour d’autres une fois l’obtention des aides sociales validée ? Ces questions sont réelles et la population attend des réponses. Il est anormal de voir des enfants de 5, 6, 7, 8 ans errer dans les rues sans aucune surveillance, à toute heure de la journée et de la nuit. N’est-ce pas comparable à de la maltraitance ? Il est sûr, une fois adolescents, que ces rues seront leurs habitudes, leur salon. Pourquoi nos politiques ne mettent-ils pas les moyens sur les services sociaux pour régler certaines situations bien trop fréquentes, ce qui permettrait de prendre le problème en amont ?

Il y a le problème des mineurs sans papiers, papiers qui leur manquent pour justifier leur âge, justement… Ils représentent une grande part des squats que l’ont peut observer ici et là. Une solution à court terme pourrait être de murer, condamner ces appartements bien connus pour être inoccupés depuis longtemps. Bercés par une culture, un culte de la glorification de la violence, que ce soit à travers la musique, les films, la mode, ils veulent prouver pour se prouver. En plus de semer le désordre ils jettent le discrédit sur la communauté mahoraise péï qui a toujours été présente et acceptée.

Avec la situation actuelle à Mayotte, il va de soi que, de par sa proximité, un certain nombre de familles préfèrent venir s’installer à la Réunion. Cela crée de la confusion et par facilité, le nom « maoré » est employé, le dévalorisant par la même occasion. « Un maoré qui fout la merde on le renvoie à Mayotte ! » S’il est mahorais, il est français, dans ce cas cela reviendrait à dire une phrase qualifiée de raciste : « Un réunionnais qui fout la merde à Paris on le renvoie à la Réunion ! » Il s’agit donc d’une question d’application de la loi. Si un citoyen français commet un acte répréhensible il doit y avoir justice. Il est vrai que la population se pose des questions sur la fermeté de la justice envers ces personnes. Est ce un manque de moyens ? Nous connaissons d’autres domaines où elle est plus ferme. Est ce un problème de lois ? Je me rappelle d’un temps pas si loin où pour une attestation ou un masque la réactivité était tout autre. En tout cas rien ne justifie l’impunité avec laquelle ces “dakou” comme ils se définissent sont fiers.

Il faut bien distinguer de quelles causes nous parlons. Si c’est des clandestins et qui plus est, fouteurs de merde c’est simple à dire : il doivent quitter le territoire. A faire ce n’est pas la même histoire. Les lois de l’Union Européenne étant supranationales elles ne nous permettent pas de le faire.

Quand bien même l’UE l’accorderait, la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) nous en empêche. En passant c’est cette même (dés)Union Européenne qui nous interdit la préférence nationale/régionale alors que nous constatons que des Africains de l’est, des Comoriens sont prioritaires à Mayotte, des Sri Lankais, Comoriens, prioritaires à la Réunion, des Africains du nord prioritaires en France. Même politique, mêmes causes, mêmes effets, même  résultat. Quand certains députés veulent donner le droit de vote aux sans papiers, mais renvoyer des Mahorais à Mayotte, s’interroger du sport pratiqué pour aboutir à une telle dissonance cognitive, est un droit.

A Mayotte c’est un sentiment “anti réunionnais” qui est encouragé par  certains pour faire oublier leur inaction. L’obtention de marchés par des entrepreneurs réunionnais à Mayotte pour des projets où des entreprises locales postulaient, développe ce sentiment. Mayotte mis sous tutelle de la Réunion !

Voilà encore un peu d’eau au moulin du clivage que met l’Etat en se dégageant de la situation. Cela ne fait pas et ne doit pas faire partie des compétences de la
Réunion. Nous réclamons tous plus de fermeté face à ces actes répétés mais n’oublions pas ni ne sous estimons pas la responsabilité de nos politiques qui n’ont rien fait pour anticiper cela. Ne pouvaient ils pas se douter qu’un prisonnier transféré de Mayotte à la Réunion, une fois sa peine effectuée, se retrouverait livré à lui même sur un territoire qu’il ne connait pas ? Les subventions aux associations qui entretiennent la filière clandestine doivent être revues. Des personnes arrivent illégalement sur le territoire mais elles connaissent déjà quelles associations contactées, quelles démarches sont à effectuer pour obtenir les aides sociales et comment rester, notamment via le droit du sol, qui sera peut-être réformé si nos députés locaux ont le courage d’assumer ce vote. Leurs partis respectifs militant contre cette réforme vont-ils écouter la pression sociale ou céder à ceux-là au détriment des réunionnais ?

Au-delà de la voter, ils devraient la réclamer, ne serait-ce que par solidarité avec nos compatriotes mahorais !

“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes.”

Nous voyons qu’il y a des solutions à court, à moyen et à long terme à appliquer à cette problématique. Contre la division et la violence entre nos îles, pour préserver la Réunion, LES PATRIOTES 974 RECLAMENT LEUR MISE EN PLACE ! »

4 Commentaires

  1. coupez es allocations des parents, si on les trouve, vous verrez qu’ils changeront d’attitude! un mahorais est français s’il respecte le pays dans lequel il vit donc les lois de la république! les autres ce sont des comoriens!

  2. À l’étang salé le maire appel au secours le préfet pour mettre à l’ordre 20 cagniars pays dans une ville où tout le monde se connaît et les connaissent. Déresponsabilisatiôn à tous les niveaux : famille,communes, départements, régions ,état, Europe … Les flics arrêtent par centaines des contribuables conducteurs tout les week-ends avec bilan des le dimanche soir dans la presse mais ils sont pas foutus de sécuriser nos villes à leur décharges c’est leur chef le procureur qui les freine incapable d’absorber le flux des procédures avec des jugements à n+1 et des prisons qui débordent alors ont classe sans suite pour dire qu’on a fait le boulot quand au éducateur de melchior ils sont là pour aider les mamans à gérer les merdes de leur gamins qu’elle ont cru pouvoir élever seule avec l’assentiment des structures départementales prmi assistantes sociales logement …

  3. À l’étang salé le maire appel au secours le préfet pour mettre à l’ordre 20 cagniars pays dans une ville où tout le monde se connaît et les connaissent. Déresponsabilisatiôn à tous les niveaux : famille,communes, départements, régions ,état, Europe … Les flics arrêtent par centaines des contribuables conducteurs tout les week-ends avec bilan des le dimanche soir dans la presse mais ils sont pas foutus de sécuriser nos villes à leur décharges c’est leur chef le procureur qui les freine incapable d’absorber le flux des procédures avec des jugements à n+1 et des prisons qui débordent alors ont classe sans suite pour dire qu’on a fait le boulot quand au éducateur de melchior ils sont là pour aider les mamans à gérer les merdes de leur gamins qu’elle ont cru pouvoir élever seule avec l’assentiment des structures départementales prmi assistantes sociales logement…

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