« Les Ti Nouveaux » : aujourd’hui, la conseillère départementale Amandine Hoareau

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Dans notre nouvelle rubrique politique lancée mardi dernier (6 juillet 2021) et intitulée « Les Ti Nouveaux » consacrée aux nouveaux (nouvelles) élus (élues) le 27 juin dernier lors des élections départementales et régionales, nous vous présentons aujourd’hui Amandine Hoareau. La semaine dernière il était question d’une autre Amandine, Ramaye de son nom, vice-présidente du conseil régional. Cette semaine, c’est Amandine Hoareau de la section socialiste de Sainte-Rose, binôme de Bruno Robert (BANIAN), qui a été élue dans le canton 8 de Saint-Benoit. La jeune femme de 26 ans, enseignante de profession, nous arrive de Sainte-Rose. Voici son portrait !

Avec son binôme Bruno Robert (Crédit Photo Yves Mont-Rouge)
  • Son enfance, sa scolarité, son parcours universitaire : « je suis née à Saint-Benoit, j’ai grandi à Sainte-Rose. J’étais scolarisée à l’école de la Ravine Glissante, puis au collège Thérésien Cadet à Piton-Sainte-Rose. J’ai fait mes années lycée à Saint-Benoît (Amiral Bouvet). J’ai obtenu mon bac avec mention Bien. Je me suis orientée dès la Seconde vers un parcours scientifique avec option SVT (Sciences et vie de la Terre) en 1ère et en Terminale. J’ai un frère de 19 ans qui lui aussi a obtenu son bac.

« Mes parents sont au RSA et mon père coupait de la canne… »

Mes parents sont issus d’un milieu très modeste. Ils bénéficient du RSA et mon père coupait de la canne pour avoir « un tit gagne-pain » en plus. Ils ont toujours fait en sorte que je ne manque de rien et surtout que je réussisse ma scolarité. Ils voulaient que je fasse des études et que je sois diplômée pour être armée dans le monde professionnel. Ils ont toujours visé ma réussite professionnelle et ma mère surtout souhaitait que je sois indépendante financièrement. Malgré leur situation précaire, ils ont tout mis en œuvre pour me permettre d’être là où je suis aujourd’hui. Je leur en suis reconnaissante à vie.

  • Son parcours professionnel : après le lycée, je me suis inscrite à l’université de la Réunion pour intégrer la licence de biologie. Je n’avais pas encore une idée de métier bien définie mais les sciences m’intéressaient particulièrement car c’était pour moi une façon de « découvrir le monde qui nous entoure, le comprendre et s’en imprégner ». Mais paradoxalement je n’étais pas prête à quitter mon « tit pays » et surtout ma famille. Je ne me voyais pas « partir à l’aventure » loin de mes proches. J’ai toujours été, depuis mon enfance, une personne très réservée et très introvertie. Je n’osais pas m’ouvrir aux autres. C’est en incluant le Master MEEF que mon attitude et mon caractère ont évolués. Le contact et l’interaction avec les élèves m’ont beaucoup aidé à m’affirmer dans ma posture d’enseignante bien sûr mais aussi dans ma posture d’adulte. Travailler avec les élèves est un apprentissage à double sens. J’ai eu obtenu mon CRPE à la suite de ma première année de Master puis j’ai fait deux années de stage : une année à l’École primaire Adèle Ferrand et une année à l’école élémentaire de Bras-Fusil. J’ai été titularisée au terme de ces deux années. Mon premier poste a été un celui de remplaçant à la circonscription de Saint-Benoît. J’ai donc eu l’occasion de découvrir plusieurs écoles et de rencontrer plusieurs équipes de professeurs pendant deux ans qui ont été très enrichissants. Je me rappelle particulièrement de ma première année où j’ai été propulsée sur une classe à 5 niveaux à l’école de la Rivière de l’Est. Cela me paraissait au premier abord insurmontable, moi qui n’avais que peu d’expérience, mais je l’ai pris comme un défi. J’ai ensuite obtenu un poste fixe, à la rentrée dernière, à l’École élémentaire de Piton Sainte-Rose où j’enseigne à des élèves de CM1 et de CM2.
  • Son parcours politique : je suis entrée dans le monde de la politique il y a de cela un an. Mes parents n’étaient pas engagés politiquement. Le monde de la politique m’était donc étranger d’autant plus que je ne m’y intéressais pas particulièrement. C’est aux côtés de Gilles Heekeng et de ses premiers colistiers lors des municipales de 2020 que j’ai découvert cet univers qui m’a paru d’un coup très intéressant et très passionnant. Être réunis autour des mêmes valeurs et des mêmes convictions pour porter un projet de développement économique et sociétal durable. J’ai été d’autant plus motivée par la volonté de fournir davantage de moyens à mes élèves en terme d’apprentissage et d’accompagnement.  Malgré notre défaite dès le premier tour, j’en ai gardé de très bons souvenirs et surtout de très belles leçons et de très belles rencontres. Avec quelques colistiers, des liens forts d’amitié se sont créés et nous gardions en tête l’idée de nous lancer de nouveau dans une campagne électorale. L’occasion s’est présentée lors de ces dernières élections départementales. Après de nombreuses rencontres et de nombreux échanges, nous nous sommes donc engagés dans les départementales. Ce choix a été unanime car nous voulions un travail de proximité. Beaucoup voyait en moi la candidate potentielle pour être la binôme de Bruno Robert, membre du mouvement politique « BANIAN » présidé par Patrice Selly, le maire de Saint-Benoit. Il va sans dire qu’il m’a fallu une longue période de réflexion, moi qui n’avais que peu de connaissances et d’expériences. Mais je savais que je pouvais m’appuyer sur mes camarades et je n’ai pas eu à le regretter. Cette campagne a été un défi de plus, avec de nouvelles leçons, de nouvelles rencontres et surtout un nouvel avenir. C’est une période qui a été très éprouvante mais aujourd’hui, avec du recul, je suis fière d’avoir relevé ce défi avec mon binôme, Bruno Robert, avec mon équipe, celle de Saint-Benoit et de Saint-Philippe dont je salue l’engagement et le dévouement. Évidemment quand on s’engage en politique on se projette sur du long terme. Mais il est important pour moi d’assumer d’abord les responsabilités qui m’incombent en tant que conseillère, de faire « mes preuves » avant de prétendre à d’autres mandats.
Parmi ses loisirs, les randonnées pour découvrir de beaux paysages.
  • Ses Passions et passe-temps : maintenant je suis passionnée par la politique qui accapare beaucoup de mon temps. Mais je m’efforce de conserver tout de même mes passe-temps habituels pour me distraire et me libérer un peu de mes responsabilités d’enseignante et d’élue : lecture, peinture, randonnées, pâtisserie. Et surtout conserver les liens familiaux et amicaux ».

 

 

 

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

1 Commentaire

  1. Déjà dis à elle quand on assume répare ma voiture qu’elle a abîmé dans la période de campagne
    J’étais une militante et elle draguais le père de mon enfant elle a abimé ma voiture neuve par jalousie et n’a jamais voulu faire les papiers ou faire les réparations

    Lamentable femme on se retrouvera devant le tribunal ou ve vole un mari ok pas obliger abîmé la voiture de travail de la femme

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