Un non-lieu a été prononcé hier par la juge d’instruction Marie-Claire Nouriel, du tribunal judiciaire de Paris, dans l’affaire Luc Besson. Le cinéaste était accusé de viol depuis 3 ans par l’actrice Sand Van Roy. Le parquet avait réclamé début octobre l’abandon des poursuites dans cette affaire.
Luc Besson a toujours contesté les faits. Il n’a d’ailleurs pas été mis en examen par la juge d’instruction, mais placé sous le statut de témoins assisté, moins incriminant.
L’affaire débute par la plainte pour viol déposée en mai 2018. L’agression se serait déroulée lors d’un rendez-vous dans un palace parisien. L’actrice déclare deux mois plus tard que ce n’était pas la première fois et affirme être, depuis deux ans, dans une « relation d’emprise professionnelle » avec le producteur.
Le parquet de Paris classe ces plaintes sans suite en 2019, ne pouvant « caractériser l’infraction dénoncée ». L’actrice ne s’arrête pourtant pas là et obtient l’ouverture d’une information judiciaire en octobre 2019 pour « viols ». Suite à ces déclarations, huit femmes ont apporté leurs témoignages dans le journal d’investigation Mediapart. Elles dénoncent également des gestes déplacés et des agressions de la part du célèbre réalisateur. Beaucoup des faits sont aujourd’hui prescrits.
Nouvelle plainte en octobre 2019
Luc Besson avait alors déclaré : « Je n’ai jamais contraint physiquement ou moralement une femme à quoi que ce soit ».
Son avocat, M. Thiery Marembert, se félicite de ce non-lieu après plus de trois ans de procédure. Il évoque que « Ce non-lieu est cohérent avec la position constante du procureur de la République ».
L’actrice, quant à elle, conteste la procédure « biaisée » de la justice française, et qualifie sa vie de « détruite ». Elle déclare dans un documentaire sur France deux en novembre dernier : « Je regrette d’avoir porté plainte, ce pays ne protège pas les victimes des gens connus ».
L’actrice compte pourtant faire appel. Elle affirme sur Twitter qu’elle va porter « plainte pour faux contre la juge Marie-Claire Nouriel ».
Il y’a l’avocat qui connaît bien le juge et il y a l’avocat qui connaît bien la loi.
Très souvent ces femmes provoquent ce genre de personalités, ici sûrement pour avoir de grands rôles, et quand ça ne tourne pas comme elles veulent, là l’accusation de viol tombe.
ca c vrai pourquoi elles attendent dix ans pour porter plainte? avant c’etait bon maintenant c’est plus bon? et c’est devenue une mode maintenant 20 ans aprés elles se rappellent qu’elles ont été violées!
C’était prévisible, entre un grand cinéaste français et une parfaite inconnue étrangère de surcroît, le choix est vite fait