Vie chère : « le Bouclier Qualité Prix avec ses 153 produits n’augmente pas » (VIDEOS)

3 min de lecture
12

Ce mercredi 02 novembre, Jérôme Filippini, préfet de La Réunion, a présenté une nouvelle version du Bouclier Qualité Prix (BQP) pour l’année 2022/2023, dite BQP+, aux côtés des représentants des filières de la production locale, de la grande distribution, des importateurs et du secteur maritime. À l’issue de cette rencontre, un accord de modération et la charte relative à la nouvelle liste des produits du bouclier qualité prix Plus (BQP +) a été signé avec les partenaires de la négociation. Celle-ci comporte 153 produits à 348 € qui seront tous disponibles en rayon dans les 61 magasins participant à l’opération dès le 7 novembre prochain.

Comme les années précédentes, une délégation de l’Observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR) a été associée aux négociations entre les services de l’État et les partenaires suivants :
• la fédération régionale des coopératives agricoles (FRCA),
• l’association réunionnaise interprofessionnelle de la pêche et de l’aquaculture (ARIPA),
• l’association pour le développement industriel de la réunion (ADIR),
• la fédération du commerce et de la distribution (FCD),
• la fédération du commerce associatif et associé
• le syndicat de l’importation et du commerce de La Réunion (SICR),
• l’Union Maritime Interprofessionnelle Ile de La Réunion (UMIR).
Les négociations ont notamment permis de conforter le dispositif qui avait été renforcé il y a 2 ans avec le passage de 109 à 153 produits, et ce en dépit des difficultés actuelles.

Lors de la conférence de presse, le Préfet annonce que malgré l’inflation, « le Bouclier Qualité Prix avec ses 153 produits n’augmente pas ». Ecoutez ses explications :

Il convient également de saluer l’effort de prix (maintien du panier à 348 euros) qui a
été consenti par les différents partenaires malgré l’inflation de 7,1 % sur les produits
alimentaires qui a touché La Réunion sur les 12 derniers mois selon l’Insee. Maintenir
l’effort de prix, c’est faire réellement jouer au BQP son rôle de bouclier. D’après le porte parole de l’ADIR, cette préservation est notamment due aux efforts des producteurs de La Réunion. « Malgré le doublement du prix du fret et l’augmentation du coût du salaire, les produits locaux du Bouclier Qualité Prix n’ont augmenté que de 3%. L’augmentation a donc été contenue et ne se répercute pas dans le BQP », déclare-t-il.

Au-delà de ce résultat remarquable, les engagements pris par les partenaires dans la nouvelle version du BQP, permettront :
+ de suivi du prix du panier, avec la transmission à l’État, tous les mois, par chacune des enseignes, du niveau des prix des produits et du panier, des volumes de vente par produit, des éventuelles difficultés d’approvisionnement et des ruptures subies, des observations de toute nature sur les dysfonctionnements de marchés ;

+ de produits en rayon, par des efforts d’approvisionnement et de possibilité de substitution avec une garantie sur les volumes négociés entre les fournisseurs et les distributeurs afin de limiter les risques de rupture ;
+ de contrôles des services de l’État pour s’assurer du bon fonctionnement du dispositif et des engagements pris ;
+ de transparence, avec la publication mensuelle d’un communiqué de presse par la préfecture sur l’évolution des prix du BQP, le prix moyen du panier sur le territoire et le respect des engagements.

Une meilleure visibilité dans les rayons des supermarchés

Jocelyn Cavillot, le vice président de l’OPMR (l’observatoire des prix, des marges et des revenus) souligne l’effort pour préserver le BQP, précisant que si certains produits ont augmenté, d’autres ont baissé, ce qui permet un équilibre. « Il faut cependant communiquer d’avantage. Il n’y a pas que des produits bas de gamme. On y trouve des produits de qualité. Parfois, ils ne sont pas assez mis en avant dans les supermarchés », pointe du doigt  Jocelyn Cavillot. En réponse au manque de visibilité des produits du BQP, Jérôme Filippini a expliqué que des expérimentations seront faites dans certains supermarchés.

Les consommateurs peuvent donc souffler. Cependant, de nouvelles hausses pourraient advenir dès le mois de mars prochain. « On a une grosse interrogation sur 2023 », lance le représentant de la Fédération du commerce et de la distribution. « Le contexte géopolitique avec la guerre en Ukraine et d’autres facteurs détermineront les prix l’an prochain », complète le Préfet :

 

12 Commentaires

  1. Chieur mi lé entièrement d’accord avec où, c’est kan n’ora pu rien et ke les élites,les élus et les oligarches de l’île sera fini enrichi a zot et foutent le camps la créoles va rouve lo zyé et descend pou manifesté sera trop tard

  2. Chieur mi lé entièrement d’accord avec où, c’est kan n’ora pu rien et ke les élites,les élus et les oligarches de l’île sera fini enrichi a zot et foutent le camps la créoles va rouve lo zyé et descend pou manifesté sera trop tard

  3. sincèrement dire se préfet là y inspire pas du tt la confiance bien au contraire li né n’a la tête de quelqu’un qui fait tte en dessous comme le parti renaissance parti de Macron, sincèrement dire déjà ces 2 anciens prédécesseur la fait la merde a li mi crois bien comme lé parti li li sera la farce cacher de l’iceberg

  4. sincèrement dire se préfet là y inspire pas du tt la confiance bien au contraire li né n’a la tête de quelqu’un qui fait tte en dessous comme le parti renaissance parti de Macron, sincèrement dire déjà ces 2 anciens prédécesseur la fait la merde a li mi crois bien comme lé parti li li sera la farce cacher de l’iceberg

Répondre à Beatrice Belvisée Annuler la réponse

Your email address will not be published.

Article précédent

La Flamme du Soldat Inconnu poursuit son parcours : elle sera à St-Benoît le 03 novembre (PHOTOS)

Article suivant

St-André : circulation modifiée à partir de 13h

Free Dom