Macron, candidat « non-déclaré », entre regret, autosatisfaction, attaque, magnifiant « son » quinquennat(VIDÉO)

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Ce mercredi 15 septembre 2021, Emmanuel Macron, Président de la République, a « accordé » à TF1 et LCI, un entretien exceptionnel, « Emmanuel Macron, où va la France ? », durant près de deux heures, à 115 jours du 1er tour de la Présidentielle 2022.

Plutôt, une confession télévisé, mêlant, tour à tour, mea culpa, égocentrisme, autocongratulation, autosatisfaction, attaque à demi-mot des différents candidats dans la course à la Présidentielle 2022, il a surtout défendu  « son quinquennat ».

Emmanuel Macron, candidat ou pas : « si j’étais aujourd’hui un candidat comme les autres, je ne pourrai pas prendre des décisions que je dois prendre en compte tenu la situation sanitaire. Il faut aussi qu’en mon for intérieur, in petto, cette décision se consolide avant de donner une réponse sincère et ferme. »

« Je ne vais pas vous dire que je ne suis pour rien dans la crise des “gilets jaunes, il y a eu des erreurs qui ont été faites ».

« Nous y sommes quasiment à l’obligation vaccinale quand vous avez plus de 90% de celles et ceux qui doivent se faire vacciner qui se sont fait vacciner. Il est vraisemblable que nous allons aller vers des rappels réguliers, La vaccination des enfants ne sera pas obligatoire, et l’obligation vaccinale pour les adultes est une hypothèse tout à fait possible. »

« Sur le pouvoir d’achat, soyons honnêtes sur ce qui a été fait. Il n’y a jamais eu une telle baisse de la fiscalité pour les classes moyennes. Les 17 millions de contribuables les plus modestes ont vu leur impôt sur le revenu baisser avec un gain de pouvoir d’achat de 300€ en moyenne. Nous avons supprimé la taxe d’habitation pour 80% des ménages.  Nous avons quasiment doublé la prime d’activité : un gain de pouvoir d’achat pour celles et ceux qui travaillent, de 100€ par mois au SMIC.

Nous avons accompagné les plus fragiles :
– nous avons augmenté de 100€ par mois l’allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse ;
– nous avons porté la retraite agricole à 1000€.
Nous avons mis en place le remboursement à 100% des soins dentaires et des lunettes. »

Des attaques, Valérie Pécresse sur les finances publiques et les fonctionnaire, Eric Zemmour et l’immigration zéro, que Macron juge comme une «absurdité». Un mea culpa sur les petites phrases «inacceptables», qui ont pu «blesser».

« Je me veux projeter le pays à dix ans. Je ne pense pas, je n’ai jamais pensé, qu’on pouvait transformer un pays en cinq ans. Donc j’essaie de me projeter, j’agirait jusqu’au dernier quart d’heure. Les autres candidats font de la politique. »

ÉRIC ZEMMOUR : « Emmanuel Macron est l’homme du grand déclassement et du grand remplacement. »

 

6 Commentaires

  1. « Les ressorts éculés de la propagande de masse
    Pour y parvenir, ces gouvernements (et les nombreux journalistes qui les suivent au garde-à-vous) utilisent toutes les vieilles ficelles de la propagande.

    La logique de base est celle qu’expliquait déjà Jacques Ellul il y a 60 ans (Propagandes, 1962) : « En face de la propagande d’agitation [des révolutionnaires, des putschistes, des terroristes], nous trouvons la propagande d’intégration, qui est la propagande des nations évoluées, et caractéristique de notre civilisation.

    C’est une propagande de conformisation ».

    En effet, « dans une démocratie, il faut associer les citoyens aux décisions de l’Etat.

    C’est là le grand rôle de la propagande. Il faut donner aux citoyens le sentiment d’avoir voulu les actes du gouvernement, d’en être responsables, d’être engagés à les défendre et à les faire réussir ».
    On reconnaît là le fondement de ce qui est appelé nudge de nos jours, un mot anglais à la mode pour désigner de vieilles techniques de marketing et de publicité.
    C’est en effet aux années d’entre-deux-guerres que remonte cette conception moderne de la propagande. L’un de ses maîtres à penser fut Edward Bernays, dont toute l’œuvre de propagandiste et de publicitaire reposait sur l’idée que « la masse est incapable de juger correctement des affaires publiques et que les individus qui la composent sont inaptes à exercer le rôle de citoyens en puissance qu’une démocratie exige de chacun d’eux : bref, que le public, au fond, constitue pour la gouvernance de la société un obstacle à contourner et une menace à écarter », comme le résume son préfacier français.

    Le premier socle permanent de cette propagande est la peur, qui permet de placer les sujets en état de suggestibilité.

    Après avoir longtemps nié l’existence des variants (sans doute parce que c’est l’IHU de Marseille qui le montrait), le gouvernement s’en est emparé pour renouveler cette stratégie de la peur.
    Chaque nouveau variant permet ainsi de relancer l’idée simplette des « vagues » successives censées nous submerger, et vient justifier de nouvelles étapes dans l’objectif de vaccination intégrale, tout en détournant l’attention des véritables causes de la mortalité occasionnée par ces virus. Causes qui sont essentiellement d’une part la proportion croissante de personnes atteintes de maladies chroniques environnementales (obésité, diabète, insuffisances cardiaques ou respiratoires, etc.), d’autre part la tiers-mondisation de l’hôpital public.

    Vient ensuite la technique de propagande « blouses blanches et galons » bien décrite par Etienne Augé (Petit traité de propagande. À l’usage de ceux qui la subissent, 2007).
    Elle consiste à « faire appel à des individus disposant de par leur titre, grade ou mandat, d’une autorité sociale susceptible de bénéficier d’une crédibilité sans rapport avec leurs propos et de provoquer chez leur audience une adhésion à leurs idées, arguments ou actions ».

    Ainsi peut-on constater dans les médias « l’apparition de spécialistes-professionnels, capables d’intervenir sur des sujets dont ils n’ont parfois pas une connaissance suffisante mais sur lesquels ils parviennent à s’exprimer avec un langage convaincant.
    Leur discours est perçu par la plupart des non-spécialistes comme un avis valant expertise car on a pris soin de les présenter, par exemple par le biais d’un bandeau à la télévision, en mettant en valeur leurs titres, tels que docteur, professeur, général, ainsi que leur domaine d’expertise ».

    Bien entendu, pour que cela fonctionne, il faut soigneusement dissimuler leurs fréquents liens avec les industries pharmaceutiques.

    En outre, les gouvernements comme celui de la France utilisent massivement un autre classique de la propagande d’Etat qu’Etienne Augé appelle « le choix truqué ». Il consiste à « proposer à un public un choix, comme s’il lui revenait de trancher et de choisir la meilleure option, tout en sachant à l’avance quel sera le résultat de cette consultation.

    Ainsi, le propagandiste met l’auditoire devant l’alternative entre un choix inacceptable qui sera nécessairement rejeté, et une option qui apparaîtra comme peu désirée mais inéluctable devant l’ampleur du danger qui menace ». Vaccinés ou reconfinés ?

    Vaccinés ou remasqués ? Vaccinés, guéris ou morts ? L’histoire était écrite d’avance pour qui sait la reconnaître: « on utilise le choix truqué principalement pour expliquer des sacrifices ou pour annoncer des mesures drastiques. Il n’est pas rare, dans ces cas-là, que l’on utilise des expressions inquiétantes, car l’objectif est de montrer qu’il n’existe qu’une solution pour prévenir une catastrophe ».

    Et l’auteur de conclure que le chef politique doit alors« s’imposer dans un rôle de sauveur qui sait apprécier l’altruisme de ses ‘ouailles’. Il peut demander qu’on lui sacrifie certaines libertés primaires afin de mieux garantir la sécurité de chacun dans des temps troublés.

    Cette technique se retrouve à l’origine de la plupart des systèmes de domination massifs qui conduisent à des dictatures ».

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