L’article ci-dessous que nous publiions ce matin sur freedom.fr a suscité tout au long de la journée de nombreuses réactions. Nous avons pris soin de ne citer aucun nom dans notre article.
Mais un des professeurs concernés nous a adressé sa réaction. Il s’agit du Pr Alexandre Mangiavillano qui a tenu à apporter la précision suivante : »
« Je lis un article que vous avez rédigé, et que des collègues ont diffusé aujourd’hui au sein de la faculté de droit. En ce qui me concerne, je dois vous indiquer que, contrairement à la fiction qui se répand, je ne sais trop pourquoi, et alors que personne ne m’a jamais directement interrogé, je ne réside pas à Monaco. Je n’y suis pas résident et ne l’ai jamais été.
Je suis placé en télétravail depuis le 24 novembre 2020, non pas par un médecin « basé à Monaco », mais par la médecine de travail de l’université, en raison de mon état de santé, étant alors rangé parmi les catégories de personnes vulnérables au COVID. J’ai à nouveau, en 2021, été examiné par la médecine du travail, qui, à nouveau, m’a placé en télétravail. Comme vous, je ne maîtrise pas, malheureusement, mon état de santé. J’aurais pu vous préciser tout cela si vous m’aviez laissé le soin d’échanger avec vous avant votre publication.
Quant aux cours en distanciel, ils se font partout, dans toute la France, depuis des années, et leur possibilité est prévue depuis près de 15 ans par le décret applicable aux enseignants-chercheurs, qui dispose, dans son article 3, que « Les enseignants-chercheurs participent à l’élaboration, par leur recherche, et assurent la transmission, par leur enseignement, des connaissances au titre de la formation initiale et continue incluant, le cas échéant, l’utilisation des technologies de l’information et de la communication« .
Aucun des collègues qui vous a semble-t-il contacté n’a jamais pris la peine d’échanger avec moi directement, ni de vérifier les faits. Je trouve tout cela très triste ». Le Pr Mangiavillano a joint avec sa réaction, par mail, deux fiches de visite médicale Intermetra pour justifier le télétravail qu’il a décidé de pratiquer depuis la métropole.
« La rectrice est au courant depuis des mois et ne fait rien«
Toujours au chapitre des réactions, voici également celle d’une enseignante de la Fac de droit que nous avons reçue, concernant notamment ces professeurs qui enseignent depuis la métropole : « enseignante à la faculté de de droit, j’ai lu votre article de ce jour avec un profond soulagement. En effet, nous (étudiants et enseignants) subissons cet outrage depuis des mois voir depuis le début du Covid. Initialement, ces collègues venaient faire cours sur 3 semaines puis repartaient en métropole comme si nous étions au temps des colonies et qu’ils venaient juste en qualité de coopérants répandre la bonne parole aux indigènes.
Depuis le Covid, le stratagème convenu où à tout le moins ayant reçu l’assentiment du président malgré nos multiples alertes est le suivant. Ils demandent à la médecine du travail (intermetra) l : un certificat préconisant le télétravail. Le président Miranville ne s’y oppose pas. De ce fait, ils sont autorisés à ne pas faire leur cours sur le campus et à ne pas du tout venir en prétendant qu’ils sont chez eux à la Montagne ou à Saint-Pierre. Et pourtant, ils sont en métropole.
Surrémunérés alors qu’ils n’ont pas mis les pieds à La Reunion depuis des mois voire depuis le début du Covid. Certains n’étaient venus que pour se faire un peu de sous sans trop se préoccuper des étudiants. Cette situation est une insulte à plusieurs égards et à l’encontre de plusieurs acteurs :
À l’égard des collègues
La majorité est présente et s’investi réellement pour les étudiants.
À l’égard des étudiants
Tous les cours sont revenus en présentiel et nos étudiants s’en réjouissent. Les cours en distanciel ne sont maintenus que pour ces collègues. Or, une large partie de nos étudiants n’ont pas d’ordinateurs et/ou de connexion suffisante pour suivre les cours en Zoom. Je pense notamment à celles et ceux qui logent au CROUS.
Mais bon. Pour le président, l’essentiel est que ces deux collègues fassent leurs cours dans un confort réel et pas trop tôt (décalage horaire voyez-vous). Tant pis pour ces étudiants réunionnais. Les étudiants du Tampon lui ont demandé de démissionner car elle souhaitait assurer le suivi des étudiants depuis la métropole tout le long de l’année et ce sans les rencontrer. Le département a dû agir.
Que ces collègues soient autorisés par le Président de l’Université à faire cela est une honte. Une honte pour le service public Une honte pour les finances publiques. Une insulte pour nos enfants. Nou lé pas plus nou lé pas moin : Respect a nous ! La rectrice est au courant depuis des mois et ne fait rien ! »
vivement une 6e republique
N est il pas raciste de dire » comme si nous étions au temps des colonies ….répandre aux indigènes la bonne parole » dans ce cas c est une analogie …, Prof ça ? ????? En plus de droit …
Non cela n’a rien de raciste, au contraire c’est une façon de dénoncer le comportement de ces profs (et du Président de l’Université) qui se comportent comme si les réunionnais étaient des gens de moindre valeur…
Si je ne trompe pas un ou une fonctionnaire absent sur le département pour un certain De nombre jours cumulés sur l année civile devrait voir sa surnumeration coupé .
Oui mais pour ça il faut que le President de l’université saisisse les autorités administratives. Mais comme il a quelques « amis » dans la même situation, il ne fait rien.
Il y a un moment faut vraiment arrêter tout c’est ces dire de anti z’oreil, nous les pas plus nous lé moins, et j’en passe et des plus belles. si n’a pour dire un z’affaire ici, c’est nous créole la Réunion y peut dire. Arrêter de nous prendre pour des charlots à la fin! ce qui se passe chez nous se passe en métropole un point c’est tout. je viens de lire un article sur un autre journal, c’est pas mieux non plus. mais jusqu’à quand nous allons instaurer cette haine créole, z’oreil. Allons tous là où c’est vraiment la guerre, la haine, où il faut tuer pour exterminer des races, bin allons là-bas, peut-être qu’on aura un soupçon de fraternité? peut-être que nous comprendons vraiment que nous avons juste besoin de vivre, sans se tuer? on a tous envie de vivre sans haine, qu’importe ta profession, ta religion, ta prestance, ton statut, ta position sociale, on veut juste vivre bien. tu comprends ça Pam?
Quel raciste ou trouvé.ca.normal alors si oui moins aussi moins le raciste bande de profiteurs
il faut boycotter l’université de la reunion et aller en métropole, au moins MIRANVILLE se retrouvera avec 3 pelées ! quelle honte
On sent le racisme anti zoreille dans les déclarations de cette enseignante péi. Il n’y a qu’un point qui pose problème la sur rémunération qui n’a plus lieu d’être si ce messieur enseigne depuis la métropole. Mais à vrai dire, la sur rémunération ne se justifie pas pour personne. Un prof de fac, c’est plus de 10000 euros avec. C’est scandaleux. Et les profs péi, ils veulent ce gros gâteau rien que pour eux!
Selon ou faut rien dire sinon ça pu le racisme à plein nez ? Na aucun racisme dan ce qu’elle y dit. Juste une remarque. Sérieux seulement tous ces non dit… et aou out z’enfant na la chance d’être à la fac…comment créole y fait pou avancer si chaque fois pou mette bâton dan roue ?
Kiki a fait la même remarque. En ce moment , décrire une situation , voir un fait = ou lé raciste . N’a demoun la tête pour bloqué
Depuis quand ya du racisme à La Réunion? Faut arrêter de se faire des films dans la tête.
C’est vous le gros raciste Monsieur en qualifiant cette enseignante de prof pays . Elle dénonce une irrégularité et une injustice très légitimement. Donc votre racisme anti créole vous devriez le garder pour vous. Et traiter le fond
Ces gros profiteurs de C**RDS. Même pas foutu de faire du télétravail depuis la Réunion confortablement confiné à sortir comme bon leur semble en métropole. Quelle honte.