Manque d’approvisionnement : les 11 parlementaires de La Réunion interpellent le gouvernement

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Des parlementaires Réunionnais manifestent leurs inquiétudes par rapport à la situation de desserte maritime de l’île qui serait à l’origine du manque d’approvisionnement à La Réunion. Ils s’inquiètent que plus aucune société maritime ne dessert La Réunion depuis quelques jours et demandent que l’Etat intervienne pour que les relations commerciales vitales pour notre île soient assurées. Pour faire face à cette situation, ils interpellent ainsi  le ministre des Outre-mer, et le ministre des Transports.

« Depuis de nombreux mois maintenant, nous attirons votre attention sur la situation relative au fret à La Réunion. Le contexte actuel nous amène à revenir vers vous sur ce sujet.

En effet, les conséquences liées à la crise de la Covid-19 ont été considérables et le sont encore chaque jour à La Réunion, tant pour les entreprises que pour l’ensemble des Réunionnaises et des Réunionnais.

Vous le savez, nous subissons encore la hausse des coûts liée à la forte reprise de la demande internationale, le coût de transport d’un container entre l’Hexagone et La Réunion ayant été multiplié par trois, a minima. Le déséquilibre entre l’offre et la demande couplé au manque de containers disponibles et de matières premières contribuent à la multiplication par quatre à dix du prix du fret de certaines denrées alimentaires et à la forte inflation constatée sur notre territoire au sein duquel le taux de pauvreté reste l’un des plus importants de France. Nous avons pu compter sur votre intervention à plusieurs reprises, suite à nos alertes, pour limiter certains de ces impacts et sur la contribution des parties prenantes au Bouclier Qualité Prix.

Si ces interventions ont permis de résoudre, tout au moins de contenir certaines de ces conséquences, le monde socio-économique nous alerte sur une évolution particulièrement urgente et alarmante de la situation : un dérèglement croissant de la desserte maritime à La Réunion avec des risques de raréfaction des rotations.

Vous comprendrez que cette situation pourrait à très court terme avoir des conséquences pour notre économie insulaire fortement dépendante aux importations. De plus, une nouvelle hausse des prix viendrait s’ajouter à la forte inflation de 3,3% déjà constatée ces derniers mois.

Dans ce contexte, nous sollicitons une nouvelle fois une intervention rapide, forte et ferme de la part de l’État auprès des opérateurs maritimes, en particulier l’opérateur national, afin qu’ils assurent les relations commerciales vitales pour notre île et ses habitants.

Assurés de l’intérêt que vous porterez à cette situation urgente, nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération. »

Philippe NAILLET, Député de La Réunion

Nathalie BASSIRE, Députée de La Réunion

Michel DENNEMONT, Sénateur de La Réunion

Nassimah DINDAR, Sénatrice de La Réunion

Jean-Louis LAGOURGUE, Sénateur de La Réunion

Karine LEBON, Députée de La Réunion

David LORION, Député de La Réunion

Viviane MALET, Sénatrice de La Réunion

Jean-Luc POUDROUX, Député de La Réunion

Nadia RAMASSAMY, Députée de La Réunion

Jean-Hugues RATENON, Député de La Réunion

3 Commentaires

  1. si les cie maritime déserte la réunion c est la faute. ala lenteur administrative , on cherche des noix et des noises lors des fouilles douanieres, des certif vétérinaires , taxes par ci par là , on se demande aussi pourquoi les containers s entassent . il y a deux poids deux mesures , faudrait qu ils se bougent le cul , et pis c est la réunion , c un petit caca ds l océan indien face au gros port sud africain , même Maurice nous devance . ça pas la honte . alors au lieu de crier encore la misère , travaillez en cadence . ah j oubliais nena des blancs blancs importés , i grouille un tas mais i fe pas plus non plis . avant qd c etait l’époque des dockers , du gros syndicat du temps de Séraphine , le port t bouge, maintenant , nous subit la paresse. on n imagine pas si le carburant était au même rythme, on se boufferai entre nous pour une goutte d essence

  2. « Le 22 mars 2022, une plainte a été déposée devant le Pôle financier du Tribunal judiciaire de Paris par plusieurs plaignants, parmi lesquels l’association BonSens.org et le Collectif des Syndicats et Associations Professionnels Européens (CSAPE).

    Le fondement de la plainte est double. Les plaignants constatent, d’abord, que le contrôle de la validité des lois par le Conseil constitutionnel est, depuis le début de l’épidémie de covid-19 et du déferlement législatif qui l’a accompagnée, entaché de partialité et manque de probité.

    En cause, les liens entre, d’une part, le président du Conseil constitutionnel et son fils, ce dernier et un important cabinet de conseil, McKinsey France, d’autre part, et, enfin, entre ce cabinet et l’État, le ministère des Solidarités et de la santé spécialement. Un délit qualifié de prise illégale d’intérêts par le Code pénal qui le réprime de de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 500.000 €.

    Plus grave, ce que révèlent les faits est un acte de trahison, dirigé contre les intérêts de la France et des Français, ce que la loi désigne comme l’atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation, l’un des crimes les plus graves du code pénal qui le punit de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.

    En l’occurrence, sont en cause des actes d’intelligences de responsables publics avec une puissance étrangère, la société McKinsey France, elle-même filiale de McKinsey Inc., une société américaine.

    La plainte vise, entre autres : Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel ; Jean Castex, Premier ministre ; Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la santé ; Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la fonction publique ; Victor Fabius, directeur associé chez McKinsey & Company France ; Karim Tadjeddine et Thomas London, directeurs associés chez McKinsey & Company France ; la SAS « McKinsey & Company ; Mohamed Jalil Bensouda, président en exercice de McKinsey & Company France ; Clarisse Magnin, représentante en France de la société McKinsey & Company inc. ; Jérôme Salomon, directeur général de la santé ; Alain Fischer, coordonner la stratégie vaccinale de l’État contre la pandémie de covid-19 ; Laetitia Buffet, responsable de la task force interministérielle vaccination covid-19 ; Bernard Celli, responsable de la task force interministérielle vaccination covid-19. Charge à la justice d’éventuellement compléter la liste. »

    un jour viendra…..

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