Un marchand de fruits de Sodnac, à l’île Maurice, a déclaré à la police avoir été victime d’un vol spectaculaire. Après avoir acheté des letchis sur pied dans un terrain privé, il attendait le moment propice pour les cueillir. À sa grande surprise, lorsqu’il s’est rendu sur place jeudi, il a constaté que les fruits de six arbres avaient été récoltés. La perte, qu’il estime à 750 kilos, est évaluée à 300 000 roupies mauriciennes (environ 6 110 euros) selon nos confrères du « Le Mauricien ltd ».
Des voleurs organisés
Selon le marchand, les voleurs auraient accédé au terrain par un passage privé, probablement pour éviter d’être repérés. Ce vol témoigne d’une organisation minutieuse, le letchi étant un fruit particulièrement prisé en cette période de l’année, à la fois pour sa rareté et sa valeur marchande.
Un précédent à La Réunion
Ce vol rappelle un fait similaire survenu une semaine plus tôt à Sainte-Rose, à La Réunion, où environ 400 kilos de letchis avaient été dérobés dans une exploitation agricole. Là encore, les fruits volés semblent avoir été destinés à une revente rapide et informelle.
Des ventes suspectes dans l’île
Cette semaine, plusieurs scènes étonnantes ont été observées à Saint-Denis, Saint-André et Sainte-Marie : des véhicules garés en pleine rue, coffre ouvert, avec des balances sommaires, proposaient des letchis à des prix défiant toute concurrence, autour de 6 euros le kilo. Ces ventes, souvent illégales, soulèvent des questions sur l’origine des fruits et sur une possible chaîne organisée de vol et de revente.
Les autorités des deux îles sont appelées à renforcer la vigilance pour protéger les producteurs face à ces pratiques qui compromettent leur travail et leur gagne-pain. Pendant ce temps, les consommateurs sont invités à s’interroger sur l’origine des letchis proposés à des prix inhabituellement bas dans les rues.
La police municipale de Saint-Denis est intervenue à plusieurs reprises en centre-ville pour évacuer et verbaliser des contrevenants qui, sans aucune autorisation, s’étaient installés sur les trottoirs. Ces derniers utilisaient leurs véhicules, coffre ouvert, équipés de balances non réglementaires.
Il convient de noter que ce phénomène est un véritable fléau qui touche la ville, avec de nombreux vendeurs à la sauvette installant des tables pour proposer des mangues, des tamarins, des fruits à pain, et bien d’autres produits, en toute illégalité, tout ça sans traçabilité.
Car pour vendre, vous devez obtenir une autorisation d’occupation temporaire de l’espace public, souvent délivrée par la mairie. Vous devez également être inscrit en tant que commerçant (par exemple, sous le statut d’auto-entrepreneur) et respecter les règles d’hygiène et d’affichage des prix. Le fait d’effectuer une vente au déballage sans déclaration en mairie est passible d’une amende de 15 000€ pour une personne physique (75 000€ pour une personne morale).
Bientôt il n’y aura plus de letchis à la réunion, les jeunes voleurs risquent leurs vies et vont voler même chez les particuliers. Avant on étaient tranquille mais depuis quelques temps , les voleurs qui viennent d’ailleurs ne font que voler . Un jour ça va être le drame car nous réunionnais nous travaillons dur pour avoir quelques choses et eux se servent de nos biens sans aucun sentiment.
Le prix du kilo de letchis est suspect car il serait à 6€? C’est une blague. Il est à 5€ au marché forain de Saint-Benoît avec les vendeurs habituels.
Et il ne faudrait pas non plus en acheter aux personnes qui en vendent devant leur portail (pieds de letchis dans leur cour)?
Ça nous met le kilo de letchis à 8€…
Oté cousin, zot y fout nout geule, non ?