C’est un article signé Julien Sartre, paru dans Médiapart de ce lundi 16 septembre. Il est encore tout chaud. Il est donc question de l’ancien Pdg du JIR, Jacques Tillier dont le journal a été liquidé le 31 juillet dernier. Le JIR qui accusait un passif de plus de 9 millions d’euros. En dépit des périodes d’observation qui lui avait été accordées par le tribunal de commerce, la direction n’a pas été en mesure de redresser financièrement la barre. D’où la liquidation.
Une liquidation qui, selon le rédacteur de Médiapart, « sonne le glas d’une longue carrière faite d’excès et d’intérêts bien compris, notamment financiers ». « Après trente ans d’éditoriaux tonitruants, le placement en liquidation judiciaire de son journal a fini par rendre muet Jacques Tillier. Quelques jours avant l’audience fatale au Journal de l’île de La Réunion (JIR) devant le tribunal de commerce de Saint-Denis, son directeur de la publication, à sa tête depuis des décennies, prenait encore l’opinion publique à témoin. « Nous irons donc voir ailleurs, tenter notre chance, faire valoir notre droit […] du côté du tribunal de commerce de Paris », écrivait le 19 juillet le patron de presse de 77 ans, dans un article poétiquement intitulé « Les cocus au balcon », écrit Julien Sartre.
Comme l’avait annoncé, il y a une semaine, la décision de Tillier de faire appel de cette liquidation, Médiapart précise que « les soixante-quinze personnes encore employées par le média ont été licenciées, parmi lesquelles la quinzaine de journalistes ayant traversé les plans de réduction de personnel successifs au cours des cinq dernières années ».
Médiapart s’intéresse à la carrière de Jacques Tillier, pas seulement au JIR. Avant son arrivée dans l’île en 1991 lorsque le JIR avait été racheté par le groupe Hersant, Tillier avait travaillé au journal d’exprême droite « Minute » puis au Journal du Dimanche. Il reste au JIR de 1991 à 2008, avant de s’envoler en métropole pour prendre la direction du groupe Hersant dans l’Est de la France ((L’Union, L’Ardennais, L’Est éclair, Libération Champagne et L’Aisne nouvelle). Les relations se gâtent avec le groupe Hersant. Tillier claque la porte en partant avec un gros chèque. Il retourne à la Réunion, toujours au JIR, en 2016.
En 2020, le JIR rachète… le JIR, 85 % des créances sont abandonnées
« Quatre ans plus tard, alors que le navire amiral du groupe Hersant outre-mer, France-Antilles, est sauvé de la liquidation par Xavier Niel, les difficultés financières s’accumulent à La Réunion. Un plan social éreinte la rédaction du journal, qui est racheté… par lui-même. À la faveur de mesures adoptées pour venir en aide aux entreprises éprouvées par la crise du covid, le tribunal de commerce autorise l’homme d’affaires réunionnais Abdul Cadjee et Jacques Tillier à reprendre leur propre journal, tout en effaçant leurs dettes. 85 % des créances sont abandonnées, et une subvention de 1,7 million d’euros par an octroyée par la Région. Selon nos informations, grâce à des avenants à son contrat signés en même temps que l’obtention des subventions régionales, Jacques Tillier voit dans le même temps sa rémunération augmenter à plus de 20 000 euros par mois sur treize mois », écrit Médiapart.
En 2021, la Région change de majorité politique. Huguette Bello accède à la présidence de la pyramide inversée. « Arrivée à la tête de l’exécutif local, l’élue de gauche Huguette Bello, ancienne figure du Parti communiste local, met un terme aux subventions du JIR, et attribue une aide de 600 000 euros à son concurrent Le Quotidien de La Réunion, lui aussi en grande difficulté.
C’est le début de la fin pour le JIR. Englué dans des « périodes d’observation » alternant avec des périodes de redressement judiciaire à répétition, Jacques Tillier dénonce avec virulence un complot « communiste » et entame une campagne de presse d’une violence inédite, même à l’échelle de ses trente années à la tête du journal.
Il instaure un décompte à la une du journal, additionnant les jours depuis lesquels « Le Quotidien a reçu une aide de 600 000 euros ». Dans ses éditoriaux, il ne retient plus ses coups envers la présidente de région, ses concurrents ou encore l’imprimeur du journal, Alfred Chane-Pane, pourtant un ancien partenaire en affaires »…
L’intégralité de l’article est à retrouver sur le site Médiapart.
Ifo surtout pas s’intéresser à son revenu ..
il fo s’intéresser au sien . et po sak la pa compris mi occulte po moi …po lé ott c pas my prob .
toi , vanness germaine et les autres feuilles de choux dehors
Bon Dié i dors pas li. T’as trop abusé et dénigré autrui GROS. Goût à ns.
1 virus que la Réunion aurait jamais du connaître, 1 Mister MES.
A quand Air Austral ?
Bye bye tillier profite.de.ton argent et ne soit plus gourmand sinon t’es héritiers seront content la faucille avance à grand pas
Au moins les magouilles ont été révélé.merci Mr Tillier et goûté sa bande jaloux don le petit journaleux onrouge
Tout se paye cher monsieur vous avez été acteur de diffamations de mensonges sur des personnes élues honnêtes… la justice notre justice ma justice commence déjà par là cher tillier…. vous avez détruit la vie de beaucoup de personnes… dieu mon dieu est grand… vous allez être sévèrement puni…
BOUFFON.
Un sacré RIGOLO et ARROGANT personnage celui-là.
Quand je pense qu’ils ont bénéficié d’argent public, A VOMIR.
Le président de la République n’a pas un salaire aussi élevé, et n’est pas non plus un journal de notoriété et d’audience tel que le Monde, le Figaro etc le Washington Post…
Il n’est pas neurochirurgien.
Certains devaient savoir puisqu’il est arrivé un moment où on ne voulait plus verser des deniers publics à ce journal.
BOUFFON !
il a descendu CADJEE abdul et c’est tant mieux. racheter la société à 1€ symbolique et être en redressement plusieurs fois. ça veut tout dire. Abdul a trouvé son maître , comme quoi hein? Abdul qu’as tu fait au ciel de mauvais?
le scandale de l’AURAR, il a révélé les noms des personnes qui ont beneficié, de loin où de près par leur relation à grandir leur influence; régner en maitre dans certaines institutions publiques. Fini les banquets au casino de st gilles, les embauches familialiaux. Est ce un mal à nous lecteur de connaitre tous ces abus qu’il a dénoncés ?
Pour 20000 euros mensuel, il fallait qu’il soit efficace, comme journaliste, surtout qu’il était un ancien des RG! Mais pour dénoncer, il faut être soi-même clean! Si Madiapart s’intéresse à lui, c’est que ce n’est pas le cas… Quand on dénonce, on doit tout dénoncer et non pas s’acharner sur ceux qu’on aime pas et cacher les mauvais penchants de ceux qu’on aime bien! Il faut être juste et équitable!
Osé encore défendre ce voyou ce profiteur qui voulait etre député c est lui qui a causer la perte du journal .
Fou toi en veilleuse et ramasse ta tronche..
comme quoi un seul journal est dangereux pour la démocratie. le quotidien de ce jour ne dit pas un mot sur la garde à vue de francois caillé !
Quoi , tu gagnais 20 000 € par mois ? maintenant rendre la monnaie. MERCI pour vôtre bienveillance. Si la justice a trop de travail, il faut ouvrir un tribunal pour faire avancer les dossiers ..
Tillier : Patron voyou
Quoi ? Tillier était payé plus de 20 000 € par mois et même avec un 13ème mois ? Mais je rêve !
Abdoul Cadjee était-il au courant ? si oui, alors il est complice ?
En tout cas un scandale absolu : 20 000 € par mois pendant que le bateau coule !
Bravo Messieurs ….