Le menu créole proposé par la ville de Saint-Leu pour la semaine du 28 octobre au 1er novembre 2024 fait actuellement l’objet d’une vive polémique sur les réseaux sociaux. Bien que ce menu ait été élaboré par une diététicienne dans le respect des recommandations du GEMRCN (Groupement d’Études des Marchés en Restauration Collective et de Nutrition), plusieurs internautes critiquent le choix des plats et la diversité des repas offerts aux élèves et personnels concernés.

Un menu pourtant équilibré et local

Voici un aperçu des plats proposés cette semaine :

• Lundi 28 octobre : Saucisses frites, sosso maïs & rougail tomate
• Mardi 29 octobre : Riz chauffé & rougail tomate
• Jeudi 30 octobre : Cari poisson, riz & grains
• Vendredi 1er novembre : Jour férié

Malgré l’équilibre nutritionnel affiché, certains détracteurs soulignent le manque de variété des repas et leur teneur en aliments frits, ce qui, selon eux, serait peu adapté à une alimentation scolaire saine. Les plats traditionnels tels que les saucisses frites ou le riz chauffé ont été particulièrement visés, alimentant un débat sur la qualité et l’originalité des repas servis dans les cantines.

Allergènes et recommandations respectées

Le menu, qui respecte les normes du GEMRCN, prend en compte les principales allergies alimentaires (poissons, lait, gluten, œufs, etc.) et propose des produits laitiers et des fruits de saison comme la banane, l’ananas et la pastèque. Malgré ces précautions, la polémique persiste, certains réclamant davantage de transparence et de diversité dans les choix proposés.

Un débat animé 

Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés. D’un côté, certains défendent la présence de plats créoles et traditionnels, considérant que la diversité culinaire de l’île doit être mise en valeur dans les cantines. D’autres, en revanche, s’inquiètent du manque d’alternatives plus saines et équilibrées, notamment pour les enfants.

Cette situation soulève des questions plus larges sur la manière dont les menus scolaires sont élaborés, entre tradition, nutrition et adaptation aux attentes des parents et des élèves. La ville de Saint-Leu n’a pas encore réagi officiellement à cette polémique, mais la question de la qualité des repas scolaires reste au cœur des préoccupations de nombreux Réunionnais.