Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, et Frédéric Guillot, président de l’ADEME à La Réunion, se sont exprimés sur l’importance des mobilités douces, en particulier des déplacements à pied et à vélo, lors d’une récente conférence. Ils ont mis en avant les nombreux bénéfices de ces modes de transport, non seulement pour la santé, mais aussi pour le portefeuille des habitants et plus largement pour la préservation de l’environnement.
Le vélo, une alternative durable
La ville de Saint-Denis a décidé de miser fortement sur le vélo comme alternative à la voiture, dans le cadre d’un engagement plus large en faveur des mobilités douces. Ericka Bareigts a rappelé que, face aux défis environnementaux et à l’augmentation des embouteillages, il est urgent de repenser la façon dont les habitants se déplacent au quotidien.
L’usage du vélo présente de nombreux avantages. Pour la santé, il permet de rester actif au quotidien, favorisant la prévention de nombreuses maladies liées à la sédentarité. Financièrement, il offre une solution moins coûteuse que la voiture, en évitant les dépenses liées à l’essence, à l’entretien et au stationnement. Enfin, sur le plan écologique, le vélo est un mode de transport sans émission de gaz à effet de serre, ce qui en fait un allié majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Frédéric Guillot, président de l’ADEME à La Réunion, a confirmé ces bénéfices en précisant que le vélo est « une solution de mobilité accessible à tous », qui peut réduire significativement l’empreinte carbone des habitants tout en améliorant leur qualité de vie.
Un engagement concret pour Saint-Denis
Depuis plusieurs années, la ville de Saint-Denis multiplie les initiatives pour favoriser les mobilités douces. Après avoir développé le réseau de bus urbains avec Citalis et inauguré le téléphérique du Chaudron, un autre téléphérique devrait bientôt desservir le quartier de La Montagne, renforçant encore les alternatives à la voiture.
Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, est elle-même une fervente utilisatrice du vélo, qu’elle utilise régulièrement pour se déplacer dans la ville avec ses équipes. En montrant l’exemple, elle espère encourager les Dionysiens à adopter ce mode de transport plus respectueux de l’environnement. « C’est en changeant nos habitudes que nous contribuerons à réduire l’impact écologique et à rendre notre ville plus vivable pour tous », a-t-elle déclaré.
Multiplication des infrastructures pour cyclistes
Afin de faciliter l’adoption du vélo comme moyen de transport quotidien, la mairie a mis en place plusieurs mesures concrètes. Parmi elles, la multiplication des bornes de stationnement pour vélos dans toute la ville, permettant aux cyclistes de garer leur deux-roues en toute sécurité.
De plus, la municipalité a lancé le service de vélos en libre-service sous l’appellation « Vélocéan », inspiré du modèle de « Vélib » à Paris. Ces vélos sont accessibles dans plusieurs quartiers de Saint-Denis et permettent à la population de louer un vélo pour de courts trajets, facilitant ainsi les déplacements rapides et écologiques.
Une ville tournée vers l’avenir
Avec ses infrastructures en développement et un engagement fort en faveur des mobilités douces, Saint-Denis montre la voie vers un futur où les déplacements seront à faible impact environnemental. Que ce soit à pied, à vélo ou via les transports en commun, la capitale réunionnaise entend réduire la place de la voiture au profit d’un mode de vie plus sain et plus respectueux de l’environnement.
En conclusion, la ville de Saint-Denis s’affirme comme un modèle de transition écologique, en incitant ses citoyens à adopter des modes de transport durables, tout en améliorant la qualité de vie et en réduisant les nuisances liées à la circulation.