L’hiver austral est propice à l’utilisation de matériels de chauffage qui peuvent être à l’origine d’intoxications graves au monoxyde de carbone. Pour éviter le risque d’intoxication au monoxyde de carbone, qui peut être mortel, l’Agence de Santé Océan Indien appelle donc à la vigilance. En France, chaque année, le monoxyde de carbone cause près d’une centaine de décès. En 2018 à La Réunion, 26 personnes ont été prises en charge
dans un service d’urgences pour une intoxication au monoxyde de carbone.
Le monoxyde de carbone (Co) est un gaz incolore et inodore, et donc indétectable par l’homme. Sa présence résulte d’une combustion incomplète, et ce, quel que soit le combustible utilisé : bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane. Il se diffuse très vite dans l’environnement.
Les symptômes d’une intoxication : maux de tête, nausées, confusion mentale, fatigue. Ils peuvent ne pas se manifester immédiatement.
Les enquêtes environnementales conduites par l’ARS OI depuis plusieurs années à La Réunion ont pu mettre en évidence les principales causes suivantes :
un dysfonctionnement de chauffe-eau à gaz, couplé à une ventilation insuffisante du local,
une utilisation inappropriée d’un barbecue ou d’un brasero en chauffage d’appoint,
une utilisation d’un groupe électrogène dans un local contigu à l’habitation, sans conduit d’évacuation
des gaz d’échappement vers l’extérieur.
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