Jean-Yves Payet, le secrétaire général, avait réuni autour de lui des adhérents, salariés de Korbey d’Or, de la Coopérative agricole du Nord Est (CANE), de l’usine de Bois Rouge, de Léo de Salazie, de la Chambre d’agriculture ou encore d’EDF pour annoncer « qu’une mobilisation massive » interviendra le 29 septembre prochain.
« Nos dirigeants laissent la situation se dégrader »
Car, selon le responsable syndical, « si les salariés sont invités à mettre fin à l’abondance et l’insouciance par a force des choses, pour d’autres, elle se poursuit : on voit que la crise Covid a bien profité aux riches, et avec ce qu’il se passe en Ukraine, ça se poursuit. Les grandes firmes prospèrent, la redistribution des bénéfices n’est pas au rendez-vous et les travailleurs ont de plus en plus de mal à vivre ou survivre, pour les plus démunis ».
Les syndiqués de la CGTR espèrent qu’il va y avoir un sursaut populaire : « Salariés, smicards, public, privé, petits patrons, indépendants, travailleurs précaires, agriculteurs, ouvriers, salariés de l’aide à la personne, toutes les classes modestes sont prises à la gorge par l’inflation galopante sur les produits de nécessité et le coût astronomique de l’énergie.
Tous les secteurs sont concernés et si nous ne réagissons pas, ça va encore se creuser, avec toujours plus de restrictions pour les petits et toujours plus de profits indécents pour le grand patronat, avec la complicité aveugle des dirigeants politiques. Alors nous espérons que cette grève générale sera suivie à La Réunion par toutes celles et ceux qui ne se résignent pas », conclut Jean-Yves Payet.