NRL : plus de 2 milliards (deux mille millions) d’euros pour une route déjà inaugurée mais toujours pas terminée !

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Il n’y a pas à dire. Le viaduc, il est beau ! Une vraie prouesse technique. Un travail titanesque. Je voudrais revenir, si vous me le permettez, sur cet ouvrage extraordinaire qu’a inauguré, mardi dernier, Didier Robert en présence du préfet Jacques Billant et d’autres personnalités politiques locales. Il y avait aussi les représentants des travailleurs qui ont obtenu une médaille, sans oublier Nicolas Morbé et Olivier Tricoire, les « Messieurs Grands Travaux » de la Région qui ont reçu les félicitations (et une médaille) du président sortant. Dominique Fournel était là, bien entendu. C’est même lui qui, micro à la main, a animé cette après-midi que j’allais dire récréative. D’immenses stands avaient été dressés sur le viaduc tout neuf, afin d’abriter les convives. De nombreux élus et employés de la pyramide : Faouzia Vitry, Fabienne Couapel-Sauret. Mais également des représentants de la mairie de Saint-Denis, de la Possession et même de Saint-Pierre. Michel Fontaine a dépêché son adjointe Béatrice Sigismeau qui est aussi secrétaire départementale de « LR » (Les Républicains). Cyrille Melchior, président du Département a assisté à l’inauguration. Présente également, Anne-Flore Deveaux, une conseillère départementale, proche de la Région. Vanessa Miranville n’a pas fait le déplacement, ne souhaitant pas faire de la simple figuration. Elle voulait tenir un discours mais la Région a manifestement refusé. Elle a donc envoyé sa directrice de cabinet Mme Landry. Le service photo du Département a demandé à pouvoir immortaliser cet « évènement », mais refus de la pyramide. Le nombre des invités a été restreint. La Covid a bon dos.

Ah, j’allais oublier les transporteurs, Bernard Caroupaye et ses « dalons ». Il ne pouvaient pas rater ça.

Une belle ambiance de fête. Les grands patrons de Vinci Bouygues n’ont pas pu faire le déplacement, en raison de la Covid, paraî-il. Mais Ferdinand Vitry les a dignement représenté. Je n’ai pas vu Olivier Rivière, le 1er vice-président, Yolaine Costes…

Bel ouvrage, vous disais-je, dont la réalisation aura mobilisé plus de 3000 salariés. Une route longue de 5409 mètres et large de près de 29 mètres. Une demi route à vrai dire car l’ensemble de la NRL fera au total 12 kilomètres. Pour l’instant, seule la partie viaduc (la partie reposant sur les 48 piles en mer) a été livrée. On l’a dit, une livraison administrative. Une remise de clés du Groupement NRL au propriétaire de l’ouvrage, à savoir Didier Robert ou plus exactement, la Région. Une « DRL » (Demi Route du Littoral) qui aura également coûté près de 2 milliards d’euros. Deux mille millions d’euros. Un « DRL » qui devrait être mise en service d’ici à la fin de l’année, à en croire le président de Région sortant. Encore faut-il raccorder le viaduc à l’ancienne route en Corniche à hauteur de la Grande Chaloupe, puis finir les deux ponts qui vont relier les 5,4 km de bitume à l’entrée de Saint-Denis, à la fois côté pont Vinh San et côté Barachois.

Encore un peu de boulot. Et encore quelques millions d’euros à débourser. Didier Robert l’a dit, mardi dernier. Il aura le soutien de l’Etat. Le préfet l’a confirmé, en effet. Le président sortant compte sur l’enveloppe de 100 millions d’euros du Plan de relance que lui aurait promis le ministre des Outre-mers Sébastien Lecornu. Ça c’est pour les deux  raccordements en chaque bout de viaduc. Mais les automobilistes devront prendre leur mal en patience pour pouvoir rouler complètement sur la NRL car il faudra bien terminer la partie Digue, de la Grande Chaloupe à la Possession, les 2 km restants, ou encore les 20% de la NRL.

Donc, « si tout va bien », a dit Didier Robert (je ne fais que retranscrire ses propos), les usagers devraient être en mesure d’emprunter, fin 2021, les 7 km de la « DRL » (Viaduc + raccordements côté Ouest et Nord) en attendant la fin complète de la NRL une fois que la Digue sera bouclée. Sauf que pour construire la route Digue, dont les appels d’offres seraient lancés « dans les semaines qui viennent » (dixit le président de Région), il faudra un peu de roches massives et beaucoup d’andains. « Nous les avons », promet Didier Robert, qui compte aussi sur Cyrille Melchior, président du Département, pour le « plan andains ». En clair, le temps de concrétiser le plan andains, d’aller les « charroyer » avec les camions de Caroupaye et consorts, de bâtir la Digue, il faudra compter « au minimum 2 ans » (selon Didier Robert). Mais si d’ici à fin 2023, un ou deux gros cyclones devaient passer par là, il n’est pas dit que la Digue sera livrée dans 2 ans mais peut-être dans 3. Ce qui nous ramènerait au moins à 2024 pour ce chantier dont les premiers coups de pelle ont été donnés fin 2014-début 2015, soit 1 an environ, avant les régionales lors desquelles Didier Robert avait brigué un deuxième mandat. 10 ans pour construire une route qui aura coûté plus de deux milliards d’euros.

Didier Robert aurait pu attendre que la NRL soit totalement livrée pour l’inaugurer et procéder au dévoilement de la plaque portant son nom et celui du préfet. Pourquoi l’avoir fait uniquement pour un morceau de route sur lequel on ne peut même pas encore circuler ? Pour les besoins de la Com’ à quelques mois des élections ? Je pose la question, tout simplement. Sans plus ! Les recours, j’ai entendu cet argument pour expliquer le retard colossal pris sur ce chantier qui l’est tout autant. Je me dis que si, dès le départ, les choses avaient été faites dans les règles de l’art, c’est-à-dire en prenant en considération tous les aspects (environnementaux, matériaux…), le respect des schémas de carrière etc… nous n’en serions sans doute pas là. Il y a peut-être eu un peu de précipitation à vouloir démarrer coûte que coûte les travaux, histoire d’envoyer un signal fort aux Réunionnais à quelques mois des régionales de 2015 !

Je me rappelle qu’à l’époque où Margie Sudre présidait la Région (1993-1998), des études avaient été faites pour un « tout viaduc », avec une route à « deux étages » si on peut dire : une 4 voies pour les automobilistes et, juste au dessus, une deux voies pour les transports en commun en site propre (TCSP). A l’unanimité, le « tout viaduc » l’a emporté à cette époque. Pourquoi le « tout viaduc » ? Parce que les études avaient montré qu’il n’y aurait pas eu suffisamment de roches massives à la Réunion pour envisager une partie Digue. Mais Paul Vergès a remporté les régionales de 1998 et, du coup, il a changé son fusil d’épaule en optant pour le tram-train. On connaît la suite.

En 2010, deux mandats plus tard, les Réunionnais ont voté pour la NRL de Didier Robert. On connaît également la suite. Onze années plus tard, cette nouvelle route du littoral, qu’on le veuille ou non, se trouve toujours au stade de chantier et n’en finit pas d’ingurgiter des millions et des millions d’euros. Question et, après, promis, je passe à autre chose : finira-t-elle par sortir de terre (ou plutôt de mer) un jour ? Deux mille millions d’euros ; Deux milliards !

Didier Robert a raison. « Nous n’avons pas à transiger avec la sécurité des Réunionnais ». Autrement dit, la sécurité, un peu comme la santé, ça n’a pas de prix. Sauf que, pendant au moins deux ans, comme l’a justement rappelé Vanessa Miranville, il existera encore une grosse épée de Damoclès au dessus de la tête des automobilistes entre la Grande Chaloupe et la Possession là où le morceau de falaise semble être plus menaçant et ce, en dépit, de tout l’argent qui aura été déjà investi dans la « DRL ».

CNFPT ou la polémique très électoraliste de l’affaire Mehdi Boukerrou 

 C’est devenu en quelques jours une véritable affaire politicienne. De quoi s’agit-il ? D’une nomination, celle d’un « non Réunionnais » à un poste à responsabilité à La Réunion, qui a fait polémique. Plus précisément à celui de directeur du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT). Ce « non Réunionnais » a pour nom Mehdi Boukerrou. Il a été nommé depuis Paris par son président national Francis Deluga pour occuper cette fonction au CNFPT de la Réunion. Mais vu tout le pataquès survenu autour de cette nomination, le monsieur a préféré jeter l’éponge en démissionnant.

En fait, il est tout simplement victime d’un mauvais timing. Sa nomination a eu le malheur d’intervenir à une période qu’on pourrait qualifier de « campagne électorale » même si nous ne sommes pas définitivement fixés sur les dates des élections. Dommage pour lui, parce qu’en temps normal, et même depuis des décennies, voire plus, ce genre de nomination est toujours passée comme une lettre à la Poste. Les « réseaux » ont toujours fonctionné à merveille et nos élus de quel que bord politique qu’ils soient ont toujours fermé l’œil et fait la sourde oreille. Combien de fonctionnaires ont été recrutés par « cooptation » sans que nos élus ne bougent le petit doigt. Parfois même, ces recrutements se font avec leur complicité et celle des syndicats.

Mais là, il se trouve que pour se donner bonne conscience et bien se faire voir en jouant à fond la carte de la démagogie en cette campagne électorale, quasiment tous les candidats (toutes les candidates) ainsi que leurs soutiens directs et indirects, ont poussé des cris d’orfraie pour barrer la route de la direction du CNFPT Réunion à Mehdi Boukerrou, que je ne défends pas et que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve. Sur cette question de la préférence régionale- appelons un chat, un chat – sorte de serpent de mer au même titre que la sur-rémunération des fonctionnaires, sur laquelle, pour une fois, nos élus et syndicats ont fait bloc, je serai tenté de mettre en avant deux communiqués. Tout d’abord celui d’Emmanuel Doulouma (opposant de Michel Fontaine à Saint-Pierre). Deux petits extraits pris comme ça au hasard dans son communiqué : « Cette contestation n’est-elle pas strictement politicienne à quelques mois des échéances électorales ? Pourquoi s’offusquer seulement dans le cas des emplois publics à haute responsabilité et non pas pour toute autre embauche où la main-d’œuvre qualifiée locale a été mise de côté ? ». Ça dure depuis des lustres !

Il ajoute : « si nos élus veulent demain faire reconnaitre la « préférence régionale », alors il est de leur responsabilité de proposer au gouvernement, après consultation de la population réunionnaise, une évolution statutaire de notre ile vers l’article 74 de la Constitution dotée d’une autonomie renforcée avec tous les avantages et inconvénients. Ce n’est que dans ce cadre constitutionnel restreint, qu’il sera alors possible de faire valoir une priorité à l’embauche des locaux ». Autre communiqué que je voudrais faire ressortir, c’est celui de Patrick Lebreton (maire de Saint-Joseph et vraisemblablement candidat aux régionales et départementales). Il écrit : « Je prends note de la décision du nouveau directeur du CNFPT Réunion de renoncer à son poste. C’est une décision qui va ramener de la sérénité dans un contexte électoral, malheureusement propice à des prises de position démagogique. Je déplore que cette affaire ait mis en difficulté un homme, sa famille et aussi une institution. Il s’agit d’un sujet sensible et primordial qui aurait mérité un travail de fond. Dans mon rapport que j’ai remis au Président de la République en 2013, j’avais déjà identifié cette problématique, à savoir : le manque d’information et de transparence sur les emplois dans les Outre- Mers.

Je proposais notamment de créer une structure de suivi des emplois qui permettrait de faire une analyse des postes pourvus l’année précédente et une gestion prévisionnelle des postes à pourvoir. Cette structure serait notamment dotée d’un comité de pilotage regroupant les principales directions des administrations ainsi que l’INSEE, Pôle-Emploi et des représentants des entreprises. Cette base de données serait alors consultable mettant fin ainsi à l’opacité dénoncée.

Il appartient donc aujourd’hui, à chaque responsable politique, de porter cette proposition n°2, figurant dans mon rapport sur la Régionalisation de l’Emploi pour la rendre enfin opérationnelle et ce, dans les meilleurs délais».

Autrement dit, causer en période électorale pour faire peur ou faire joli, c’est bien mais agir sur le fond pour plus d’efficacité dans le temps, c’est beaucoup mieux. Légalement et juridiquement parlant, personne ne pouvait obliger au Français M. Mehdi Boukerrou à renoncer à son poste à la Réunion, département français. Ce dernier a cédé face à une pression politique et surtout morale exacerbée par la période électorale. Ce coup de force de nos élus et de nos syndicats, cette « union » électoraliste ne durera que le temps d’une campagne électorale. C’est cela qui est dommage et irrespectueux envers nos jeunes Réunionnais diplômés et qualifiés. Le top des tops, pour parler comme les jeunes, aurait été que ces mêmes élus qui sont montés au créneau aujourd’hui pour « crier à l’assassin » puisse unir sans hypocrisie leurs forces afin de faire pression sur le gouvernement et de légiférer une bonne fois pour toute sur cette question épineuse de la préférence régionale pour qu’il ne devienne pas uniquement un « joujou » électoral. Mais une telle démarche, une telle  action nécessiterait beaucoup de courage politique de la part de nos élus.

« Monsieur D.P, le nervis de la plume »

Quelques mots sur la crise sanitaire ? Rien de bien spécial après l’allocution du Président de la République. Je vous ai dit depuis hier ce que j’ai pensé de cette intervention au cours de laquelle le chef de l’Etat a ignoré l’outre-mer en expliquant que « là bas, le virus circulait moins ». L’heure est toujours grave. Le préfet devrait prendre la parole cet après-midi pour annoncer un renforcement des consignes sanitaires qui pourrait passer par la fermeture des bars et des restos même en journée, comme en métropole. Quid des établissements scolaires ? Peut-être aussi sera-t-il question d’un confinement le week-end. L’heure est grave, vous dis-je. Elle est d’autant plus grave que toutes les mesures prises jusqu’ici n’ont manifestement pas freiné la propagation du virus puisque les cas ne cessent d’exploser : 1025 en une semaine.

Quelques mots aussi sur les régionales et les départementales ? C’est toujours l’incertitude concernant les dates des deux scrutins. Tant le Président de la République que le Premier ministre esquive la question. Le conseil scientifique a renvoyé « la patate chaude » au gouvernement. La date des élections relève de la politique et non du sanitaire ont fait comprendre les scientifiques. Sur la campagne électorale, au niveau local, RAS (Rien à signaler). Ce serait presqu’un pléonasme de dire que les candidats et candidates sont en campagne. Ça se voit.

Le sortant inaugure une demi route avec tambours et trompettes. Avait-il le droit de le faire durant cette période ? « Non », estime Ary Yee Chong Chi Kan qui , pour l’occasion, a sorti son Code électoral. Ericka Bareigts est reçue dans le Sud par le communiste Elie Hoarau, ancien bras droit de feu Paul Vergès ; Elle va ensuite bat’ caré à l’aéroport de Pierrefonds, accueillie par le directeur des lieux, sans doute avec la bénédiction d’André Thien-Ah-Koon. Michel Fontaine, chef de file « LR » devrait commencer à rencontrer les responsables d’Objectif Réunion, puis les centristes pour discuter du projet et de la constitution d’une liste. En cas d’échec notamment avec Objectif Réunion, est-ce que cela voudrait dire que « LR » pourrait sortir un « Plan B » de son chapeau ? On entend dire de plus en plus que l’actuel député « très consensuel » David Lorion, ferait « un bon président de Région ».

Du côté d’En Marche, nous avons reçu un communiqué du référent territorial Bachil Valy pour nous expliquer que le Parti présidentiel se mettait justement en ordre de marche. Deux nominations sont survenues tout récemment dont une, celle de Ranjit Camalon, que je vous avais déjà annoncée il y a environ 1 mois déjà. Bachil Valy était à Paris où il a rencontré les responsables nationaux d’En Marche (voir photo), qui lui ont confirmé la nomination d’Hélène Coddeville, Présidente de «L’Union Européenne des Femmes – Section Réunion Océan Indien » comme référente territoriale adjointe chargée de la communication et du porte- parolat, Et conformément au bureau exécutif national du 29 mars dernier, celle de Ranjit Camalon comme porte-parole du mouvement.

Bachil Valy, maire de l’Entre-Deux, les félicite tous deux pour ces nominations et les invite « à poursuivre le travail de restructuration, d’animation de notre mouvement et de contribution au projet que nous portons pour le développement de notre territoire et de notre pays ». Il n’y a pas à dire, avec ces deux là (Hélène et Ranjit) En Marche va aller très loin !

Un petit mot également de Saint-Louis où certains élus de l’opposition municipale me signalent que pour le conseil municipal qui s’est tenu récemment et qui était consacré au budget, ils n’ont jamais reçu de convocation.

Un peu de cuisine interne maintenant pour terminer. Suis d’accord avec vous, ça n’intéresse pas grand-monde. Personnellement, je ne voulais pas répondre au risque de donner trop d’importance à quelqu’un qui ne le mérite pas : un ex conseiller municipal de l’ancienne majorité dionysienne, aujourd’hui « blogueur » sur son propre site sous perfusion financière régionale. Contrairement à lui qui jubile en balançant ma photo et mon nom sur son site, moi, par respect à sa famille, je ne vais pas jeter son nom en pâture. Je vais l’appeler par ses initiales : D.P. « Monsieur D.P » a ainsi trouvé, en fouillant mes poubelles, du temps où j’étais rédacteur en chef du JIR, un mail daté du 14 décembre 2015. Mail que j’avais adressé à Abdul et Hassen Cadjee, les patrons du JIR à l’époque, dans lequel j’écrivais, entre autres, « En tant que rédacteur en chef je ne regrette nullement ce choix (ndlr : celui de soutenir Didier Robert) car à aucun moment je n’ai eu le sentiment d’avoir vendu mon âme. Je l’ai fait parce que jounalistiquement j’ai estimé que le président sortant tenait la route« . En effet, je parlais de Didier Robert. Nous étions en décembre 2015.

A partir de ce mail que lui a fait parvenir « un informateur », « Monsieur D.P » déduit que j’étais « un admirateur invétéré de Didier Robert » alors qu’aujourd’hui, écrit-il rageur, en tant que « rédacteur en chef de Free Dom », « j’encense régulièrement Ericka Bareigts, Huguette Bello, les Verts mais aussi Thierry Robert ». Lol ! En fait, « Monsieur D.P » me reproche de ne plus « soutenir » son candidat Didier Robert. En ce vendredi saint, j’aurai presqu’envie de crier : « Seigneur, pardonne le, il ne sait pas ce qu’il écrit »… comme c’est souvent le cas.

Et d’un, je ne suis pas rédacteur en chef de Free Dom. Pour votre information, « Monsieur D.P », sachez que la directrice générale de Free Dom s’appelle Joëlle Guiard et que la directrice de la rédaction s’appelle Brigitte Barret, que ces deux femmes font très bien leur job. La radio est « number one » depuis des décennies. Et de deux, sachez aussi « Monsieur D.P » que je n’ai jamais été « viré » du JIR comme vous l’aviez déjà écrit sur votre blog, mal informé par votre «informateur » du JIR, sans doute celui là-même qui vous a fourni le mail et qui régulièrement, il n’y a pas si longtemps dans ses billets hebdomadaires, affublait Ericka Bareigts de la douce expression « jolie petite ministre ».

Je voudrais dire à « Monsieur D.P » que je revendique plus que jamais le mail auquel il fait référence. Oui, j’assume ce que j’écrivais à l’époque sur Didier Robert car cela relevait d’une analyse politique objective et non du militantisme aveugle. Je le précise d’ailleurs dans mon mail : « … parce que journalistiquement, j’ai estimé que le président sortant tenait la route… ». Je le redis, nous étions en 2015. Six ans plus tard, soit en 2021, n’en déplaise à « Monsieur D.P » je ne pourrais plus écrire comme en 2015 pour la simple raison que le bilan de Didier Robert ne plaide plus en sa faveur.

Ce n’est pas une question de « retournement de veste » mais d’analyse d’une situation politique qui a considérablement évolué entre 2010, 2015 et 2021. Ce qui fait qu’en 6 ans, oui j’ai changé d’avis par rapport à tout un tas d’éléments objectifs qui font que la partie va être plus compliquée pour Didier Robert, la donne a changé en raison de l’éclatement de la plateforme de la droite et du centre qui prévalait encore en 2015. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis « Monsieur D.P » !

La différence (de taille) entre « Monsieur D.P », son « informateur » (celui qui lui a fait parvenir mon mail) et moi, c’est que moi je peux écrire librement et objectivement sur une situation politique en constante évolution, alors qu’eux, les «nervis de la plume » subventionnés sont condamnés à écrire ce qu’on leur dicte. Et dans leur stratégie de com’ électorale financée à grands coups de millions (d’argent des contribuables), je deviens forcément un élément gênant car non maîtrisable et donc pas au garde-à-vous ! Mes écrits sur freedom.fr dérange cet establishment persuadé que tout s’achète. A partir de là, tous les moyens sont bons pour essayer de me bâillonner, de m’interdire d’écrire, de salir mon image quitte à mentir, à inventer, à m’envoyer pour un oui, pour un non au tribunal via des procès payés par les subventions… C’est pas plus compliqué que ça ! Mais si je peux vous rassurer « Monsieur D.P », vous et votre «informateur », je pense sincèrement que vous jetterez l’éponge avant moi…« La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe » et « bien mal acquis ne profite jamais » ! Bonne semaine et soyez vigilants. Protégez-vous bien !

Y.M

([email protected])

 

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

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