Ce père de famille de Saint-André, aujourd’hui âgé de 68 ans, vit dans un loyer. Tout comme ses frères et sœurs, il a hérité de près de 5 000 m2 de terrains du côté de Bras Mousseline (les hauts de Bras-des-Chevrettes) à Saint-André. Des terrains agricoles. Entretemps, Odel Rougemont est allé vivre en métropole où il avait obtenu un emploi. Il y est resté durant 22 ans. Mais depuis, il est revenu dans son île natale souhaitant s’y installer définitivement. Pour cela, il lui faut construire une maison.
Mais comme il l’explique, son terrain ainsi que celui d’un de ses frères avait été déclassé dans le PLU (Plan Local d’urbanisme)… Un espoir ! Or, ce même PLU a été, 6 mois plus tard, annulé par les instances compétentes. L’ancienne municipalité avait sans doute dépassé le quota de déclassement autorisé, selon la loi. En clair, le terrain appartenant à Odel Rougemont n’est plus constructible. D’où le combat que mène ce père de famille pour obtenir, depuis toutes ces dernières années, le déclassement de son terrain. Ecoutez le, il est au micro d’Yves Mont-Rouge :
Il en veut à l’ancienne municipalité. Et considère que « c’est politique » car sa famille a toujours été de gauche. Des propos qui n’engagent évidemment que lui. Son grand-père maternel, Emile Morel, a été élu sur la liste conduite à l’époque par l’ancien maire de Saint-André, le communiste Raymond Vergès (le papa de Paul).
Mais l’annulation du PLU en question, en 2006, fait que tous les terrains situés aux alentours du sien sont constructibles. De belles cases y ont d’ailleurs été construites, voire même des appartements, dans le même secteur. En revanche, son terrain à lui et celui de son frère ont été reclassés en zone agricole. Ce qui paraît complètement incohérent en matière d’aménagement du territoire.
Régulièrement, Odel Rougemont, qui habite actuellement dans le Sud de l’île, alors qu’il est propriétaire de terrains à Saint-André, se rend sur sa parcelle de terre dans les hauts de la commune et regarde, dépité, toutes les maisons construites dans les environs.
Le cas d’Odel Rougemont à Saint-André n’est pas unique non seulement dans cette commune de l’île mais également à la Réunion. Nombreuses sont les familles qui attendent un déclassement de leurs terrains, parfois même d’un tout « ti bout » (400 m2) pour pouvoir construire une « tite case » et loger ainsi leurs familles au lieu d’aller de l’argent à des bailleurs sociaux déjà subventionnés.
A qui la faute ? Aux élus locaux, aux maires ou aux organismes qui gèrent l’aménagement du territoire réunionnais ? J’ai pu échanger assez rapidement avec le maire de Saint-André, en début de cette semaine, sur le dossier Rougemont. Joé Bédier est au courant de la situation. Odel Rougement n’est en effet pas le seul habitant à se retrouver dans une telle situation. Joé Bédier parle de « régularisation » plutôt que de « déclassement ». Il a promis de tout faire pour que « cette régularisation » soit faite dans le cadre du prochain PLU de la commune afin de « réparer cette injustice ». A suivre !
Quoca bélier y ça gagne faire pou ou mon gars !!!! Fais pitié
Quoca bedier y ça gagne faire pou ou mon gars !!!! Fais pitié
Lé malheureux mais c’est la commune même y décide. Y fait la pluie et le beau temps. Mais par contre quand c’est dan zot intérêt y déclasse vitement. Na un endroit dans les haut la montagne précisément la r.à.m la classe le terrain en zone inondable alors que n’avait domoun dessus pendant 50 ans. Sauf c’est créoles pauve la quitte l’endroit. Alors na voir si lo terrain lé pu zone inondable… dan zot intérêt… Créole y détruit créole.
Na un pb ou quoi ? Pourquoi mon com y apparaît pu ? Pourtant na rien qui incite à la censure dans mes propos
oté sa un boug la larmée ek mwin çà te Odel si ou lire çà nou te Olivet ensambe en 1975 1976 mwin la rete en Metropole meme la Reunion meme en retraite ma pi habituer
oté sa un boug la larmée ek mwin çà te Odel si ou lire çà nou te Olivet ensambe en 1975 1976 mwin la rete en Metropole meme la Reunion meme en retraite ma pi habituer le gadiam mounoi