Oise : Frappée par son conjoint alors qu’elle est en train de nourrir leur bébé de trois mois

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Après deux ans de violences, une jeune femme a enfin eu le courage de frapper à la porte du commissariat de Compiègne. En effet, le 7 juillet dernier, cette dernière s’est littéralement enfuie de son domicile avec de nouvelles blessures.

Ce matin-là, elle devait se rendre au travail, mais malheureusement son compagnon en avait décidé autrement et ne voulait absolument pas prendre en charge leur bébé de 3 mois. Elle demande donc à une amie de s’occuper du babysitting, ce qui a rendu l’homme fou de rage ! 

Une liste de violences incroyable

Ce vendredi 15 juillet, cet homme violent a comparu devant le tribunal. L’occasion pour le juge de lui lister ses violences :

« En janvier 2020, vous avez donné trois coups de poing dans l’œil à votre épouse en conduisant parce que vous ne vouliez pas qu’elle se rende à une fête.
En février de la même année, vous l’avez jetée sur le canapé. En avril, vous l’avez violemment frappée à la cuisse, puis donnée des coups de pied.
En juillet, vous l’avez frappée une dizaine de fois au visage. Puis, vous l’avez enfermée dans son lit, car vous doutiez de sa fidélité… »

« Les voisins entendent des cris, des menaces de mort »

Et la liste se poursuit… Fin mai, il lui aurait asséné des coups de pied au visage alors qu’elle nourrissait son fils. Face aux juges, l’homme pleure, nerveusement, et essaye tant bien que mal de se défendre.

« Cette fois-là, ce n’était pas moi, mais la fenêtre. Je ne donne pas de coups de poing, ce sont des gifles ! »

Les voisins du couple sont également présents lors de l’audience. Ces derniers affirment d’ailleurs avoir entendu des cris, des menaces de mort… Et ont été certaines fois choqués de voir l’état de la jeune femme. Malgré des avertissements répétés à la police, cette dernière ne se sera jamais plainte avant ce jour de trop.

L’homme a finalement été condamné à 24 mois de prison, avec 18 mois avec sursis. De plus, ayant conscience que celui-ci a un léger penchant pour l’alcool, les juges ont décidé qu’il devait être suivi par un psychologue. Enfin, il a l’interdiction de retourner au domicile familial et de contacter sa compagne pendant deux ans. Espérons que ce temps l’aide à réfléchir à ses actes.

3 Commentaires

  1. C’est la première fois qu’une fenêtre soit mis en cause. Bien souvent c’est une chaise ou une table… pathétique comme défense. La prison ne va pas l’aider à réfléchir bien au contraire. La bonne femme à tout intérêt de changer d’adresse. En sortant de taule il ira où ? Pas dans la rue…. Rien n’arrête ces tarés. Pas même un bracelet ni un juge ni la prison à vie lorsqu’il s’agit de « punir » leur « victime ». La mère de leur enfant.

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