« Nous devons rappeler que si les faits reprochés d’achats de voix sont établis, il n’en demeure pas moins que ces agents sont victimes, par leur condition de précarité et d’urgence sociale, de pratiques politiques endémiques coloniales. Nous rappelons à la justice que dans ces affaires, les travailleurs ne doivent pas devenir des coupables.
Dans le cadre de l’enquête préliminaire de la gendarmerie en cours à la mairie de Saint Louis, le SAFPTR encourage, par ailleurs, la justice à poursuivre les responsables politiques qui utilisent leur pouvoir à des fins électoralistes en exploitant la misère sociale dans les communes.
De même, le syndicat informe le parquet qu’il ne doit pas se limiter uniquement à cette commune mais doit être vigilant sur des pratiques systématiquement en usage à l’occasion des changements politiques au sein de toutes les collectivités réunionnaises depuis des décennies ».