Pierre Palmade, jugé pour un accident de la route survenu en février 2023 sous l’emprise de stupéfiants, a été condamné à cinq ans de prison, dont deux fermes, avec un mandat de dépôt différé. L’humoriste, très affecté, s’est exprimé pour la première fois au tribunal de Melun, exprimant son “accablement” face aux victimes, dont une femme enceinte ayant perdu son bébé à six mois de grossesse.

Pierre Palmade est apparu complètement hagard tout au long du procès. Il a demandé l’autorisation de se tourner vers les victimes pour leur présenter ses excuses, mais celles-ci ont répondu par un signe de tête négatif.

Il dispose de dix jours pour faire appel de sa condamnation. Si aucun appel n’est interjeté, il devra purger trois ans de prison supplémentaires, en plus des deux ans ferme déjà prononcés. Il est également dans l’obligation de suivre un traitement médical et a l’interdiction formelle de contacter ou de s’adresser à la partie adverse.

L’accident, survenu après plusieurs jours de consommation de drogues et d’insomnies, a impliqué un choc frontal entre le véhicule conduit par l’artiste et celui d’une famille. Trois membres de cette dernière ont été grièvement blessés, subissant de lourdes séquelles physiques et psychologiques. Pierre Palmade, conscient de l’ampleur des dégâts, a présenté ses excuses, qualifiant son comportement de “fou drogué” d’inexcusable.

Depuis l’accident, l’humoriste affirme être abstinent et engagé dans un processus de reconstruction personnelle, bien qu’il reconnaisse les dommages irréparables causés aux victimes.

Pierre Palmade doit attendre une convocation officielle de la part du procureur de Bordeaux, qui est en charge de son dossier. Lors de cette convocation, il sera informé de la date exacte à laquelle il devra commencer sa peine d’emprisonnement ainsi que de l’établissement pénitentiaire où il sera incarcéré pour une durée de deux ans, conformément à sa condamnation.

Il devra s’acquitter d’une amende de 200 000 € et faire face à une suspension de son permis de conduire, avec interdiction de le repasser pendant une durée de cinq ans.

Au micro de nos confrères d’Europe 1, l’avocat Mourad Battikh a déclaré que la partie civile se sentait satisfaite d’avoir été écoutée, entendue et respectée. Il a cependant ajouté : ‘Aucun jugement ne pourra jamais refléter ce que mes clients ont traversé, c’est pourquoi la peine nous laisse indifférents.’”