Sous l’autorité du préfet Jérôme Filippini, le sous-préfet de Saint-Paul, Philippe Malizard, a tenu un point presse ce jeudi concernant la vigilance anti-requin sur les plages et le littoral de La Réunion. Face aux risques que représentent les requins pour les usagers de la mer, la réunion a mis en lumière les efforts engagés pour renforcer la sécurité des surfeurs et autres pratiquants d’activités nautiques.
Depuis 2023, la Ligue Réunionnaise de Surf (LRS) et l’association Leu Tropical Surf Team (LTST) se sont mobilisées pour établir un objectif commun de sécurisation contre le risque requin. Ces deux entités ont travaillé en étroite collaboration pour garantir la sûreté des plages de l’île en adoptant des dispositifs spécifiques. Deux programmes majeurs ont vu le jour dans ce cadre : les Vigies Requins Renforcées (VRR) et la Water Patrol (WP).
Des dispositifs de sécurisation renforcés
Les Vigies Requins Renforcées (VRR) sont un système de surveillance actif, composé d’une équipe d’observateurs formés pour détecter les requins autour des zones fréquentées par les surfeurs et autres amateurs de sports nautiques. Ce dispositif vise à prévenir tout risque d’attaque en assurant une vigilance accrue. De leur côté, la Water Patrol (WP) est une équipe mobile qui patrouille les eaux autour des zones sensibles afin de renforcer cette surveillance et d’intervenir rapidement en cas de danger.
Ces dispositifs ont été mis en place avec l’appui des services de l’État, en collaboration avec le GIP Centre Sécurité Requin, un organisme dédié à la gestion et à la prévention du risque requin à La Réunion. Ce centre joue un rôle clé dans l’accompagnement des initiatives locales pour assurer la sécurité des usagers de la mer.
Regroupement sous l’autorité de l’association RESSAC
Afin d’optimiser la gestion et la coordination des dispositifs de surveillance, le sous-préfet Philippe Malizard a annoncé que les VRR et la WP seront désormais regroupés sous l’autorité de l’association RESSAC, présidée par Nathalie Verlinden. Ce regroupement permettra une meilleure organisation et une plus grande efficacité dans la gestion du risque requin, tout en assurant la continuité des actions engagées.
L’objectif principal de cette réorganisation est d’assurer la sécurité des surfeurs et des autres usagers de la mer, qu’ils soient professionnels ou amateurs, tout en travaillant à l’amélioration continue des dispositifs existants. La présidente de RESSAC a affirmé que l’association continuera de collaborer avec les différentes parties prenantes pour rendre les dispositifs anti-requin encore plus sûrs et plus efficaces.
Une mission sous contrôle étatique
Le sous-préfet a également souligné l’importance de la coopération entre les acteurs publics et associatifs dans la mise en œuvre de ces mesures de sécurité. Sous la supervision des services de l’État, le GIP Centre Sécurité Requin continuera de jouer un rôle d’accompagnement pour encadrer et évaluer l’efficacité des dispositifs en place. Cette mission permet d’assurer que les mesures sont respectées et que les dispositifs répondent aux exigences de sécurité pour tous les usagers du littoral.
Conclusion
Philippe Malizard a insisté sur le fait que la sécurité sur le littoral de La Réunion reste une priorité absolue. Le regroupement des dispositifs de surveillance sous l’association RESSAC et la coordination avec les services de l’État illustrent la volonté des autorités locales de renforcer la lutte contre le risque requin, tout en assurant la tranquillité d’esprit des usagers des plages réunionnaises. Grâce à ces efforts conjoints, les plages de l’île resteront un lieu de pratique sécurisé pour les surfeurs et autres amateurs d’activités nautiques.
Risque requin pour l’homme ? Pou l’instant au vu de toutes ces mâchoires comme un trophée c’est l’homme le « requin » des océans….