La procureure de la République fait le point sur l’enquête pour meurtre et tentative de meurtre, ouverte à la suite de l’événement tragique survenu au Port le 21 octobre dernier.
Le communiqué :
» En complément du communiqué de presse diffusé le 21 octobre dernier, la procureure de la République communique les informations suivantes :
La procédure ouverte pour meurtre et tentative de meurtre s’est poursuivie en fragrance et de nombreuses investigations ont été menées :
o Constatations techniques
o Constatations médico légales o Auditions
Le conjoint de la victime découvert à ses côtés grièvement blessé est toujours hospitalisé.
Les deux enfants du couple ont été confiés par décision judiciaire à leur famille maternelle. Un juge des enfants est saisi.
Compte tenu de la nature des faits, de la multiplicité des investigations restant à mener, une ouverture d’information a été requise ce jour et un magistrat instructeur va désormais poursuivre ce dossier, ouvert contre X sur les qualifications de meurtre et tentative de meurtre »
23 octobre 2024
Dans la nuit du 19 au 20 octobre, Chloé, une jeune mère de famille, a tragiquement perdu la vie au Port, victime d’un féminicide. Face à cette nouvelle tragédie, les conseillers départementaux Isabelle Erudel, Fabiola Lagourde, Gilles Hubert, Monique Orphé et René Sotaca expriment leur profonde tristesse et présentent leurs sincères condoléances à la famille de Chloé, en particulier à ses deux enfants.
Le communiqué :
»
Le 22 octobre 2024
Dans un communiqué de presse, la procureure de la République de Saint-Denis a fourni des détails sur une enquête en cours concernant un homicide survenu au Port, impliquant la disparition inquiétante d’une jeune femme, ainsi que des circonstances dramatiques entourant la découverte de son corps et de son conjoint.
Le communiqué :
« Le 19 octobre 2020, vers 19 h, la disparition inquiétante depuis le matin d’une jeune femme née en 1990 était signalée par sa famille à la gendarmerie de La Possession. Une procédure pénale de violences conjugales ayant été traitée par la même unité le 14 octobre, de multiples investigations étaient immédiatement diligentées afin de retrouver la victime. (Réquisitions téléphoniques, auditions, inscription au fichier des personnes recherchées, mise sous surveillance du véhicule de la victime, enquête de voisinage, déplacement aux différents domiciles).
La famille de la victime effectuait parallèlement des recherches et signalait la présence du véhicule de la victime sur la commune du Port peu après minuit Les services de police immédiatement rendus sur place découvraient dans le véhicule le corps sans vie de la personne disparue, place passager avant, et à la place du conducteur, un individu de sexe masculin, inconscient, présentant une plaie profonde au niveau du cou, identifié comme le conjoint de la victime. Il était pris en charge par les pompiers et est actuellement hospitalisé au centre hospitalier de Saint-Pierre, avec un pronostic vital engagé. Un examen médical a été pratiqué par un médecin légiste afin de connaître l’origine des blessures, lesquelles pourraient avoir été auto-infligées. Un couteau présentant des traces de sang étaient découverts dans le véhicule.
L’autopsie du corps de la victime a lieu ce matin, les résultats n’en sont pas encore connus.
En l’état, une procédure pour meurtre et violences avec arme est confiée à la brigade criminelle du service territorial de police judiciaire. Des constatations et de nombreuses auditions ont été réalisées, d’autres sont toujours en cours ou prévues.
Les deux enfants du couple font ce jour l’objet d’une mesure d’évaluation en vue de leur placement dans le milieu familial ; le juge des enfants pour leur protection, et le juge aux affaires familiales pour statuer sur l’autorité parentale, vont être saisis. L’association ARAJUFA a été requise pour procéder à une évaluation personnalisée de la situation de la famille de la victime, afin de déterminer toute mesure d’aide et de soutien nécessaire dans le cadre de la présente procédure.
Une des hypothèses de travail est celle d’un meurtre par conjoint, suivi d’une tentative de suicide de celui-ci. Toutes les pistes restent cependant ouvertes, n’excluant pas l’intervention d’un tiers en l’état des résultats des premières investigations.
Aucune mesure de garde à vue n’est pour le moment envisageable. »
Le Port : une femme portée disparue retrouvée morte dans un véhicule
Un véhicule a été découvert au Port Est, aux alentours d’1h30 avec deux personnes à bord dans une situation tragique. Une femme de 34 ans poignardée à plusieurs reprises dans le haut du corps, a été retrouvée sur le siège passager de son véhicule, couverte du pare-soleil.
À ses côtés, son compagnon, également blessé apparemment par arme blanche, il est prit en charge dans un état critique. Il a été amené au CHU Sud.
Les circonstances de ce drame restent floues, et une enquête a été ouverte pour éclaircir les faits.
Un couteau de cuisine est retrouvé sur place et les portes du véhicule étaient fermées. Il serait peut-être question d’un drame conjugal.
Une enquête est en cours sur place sous les ordres du procureur de la république. Retrouvez l’interview d’Emeric Coupama secrétaire départemental adjoint d’Alliance Police Nationale :
La famille avait lancé des appels hier pour retrouver la jeune fille présente dans le véhicule.
Des recherches avaient été entamées à son sujet, ce qui rend la découverte d’autant plus tragique. Ce sont les proches de la jeune femme qui l’ont découverte. Inquiets de ne pas avoir de ses nouvelles samedi soir, alors qu’elle leur avait confié ses enfants, ils s’étaient rapprochés de la gendarmerie de la Possession pour signaler une disparition inquiétante.
Réactions
L’Union des Femmes Réunionnaises : « elle était en danger »
« C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le féminicide survenu au Port, dans la nuit du 19 au 20 octobre 2024.
Une jeune femme de 34 ans vient d’être sauvagement assassinée par son ex-conjoint.
L’Union des Femmes Réunionnaises adresse ses sincères condoléances à la famille et aux proches de cette jeune victime.
Elle était en danger et elle avait alerté sur les violences qu’il lui infligeait. Il lui a arraché la vie, caché dans la nuit. Il a tranché comme s’il avait un droit supérieur de lui ôter la vie, s’affranchissant de la justice des hommes.
Comment un féminicide peut-il, malgré tout, se produire quand la victime dénonce les violences et que son entourage est en alerte ? Qu’est-ce qui aurait pu être fait pour sauver la vie de cette mère de famille ?
Notre émotion se mêle à une profonde incompréhension. Il existe de nombreux dispositifs pour protéger et mettre à l’abri les femmes victimes de violences. Mais sont-ils tous opérationnels et efficients pour notre territoire ? Le 115, numéro d’urgence sociale sensé permettre la mise à l’abri est saturé.
Les femmes sont tous les jours refoulées…
Il existe aussi des programmes de prévention pour rappeler que le sexisme tue et que nous devons tous nous tenir prêts à agir pour secourir, mettre à l’abri et soutenir les victimes.
Et qu’en est-il du financement de ces programmes ?
Notre association déplore que la cause des femmes soit encore et toujours renvoyée au manque de moyens et au bénévolat. Nous refusons toute société qui baissera les bras et admettra le triste décompte des féminicides.
En ce week-end de Grand Raid, fête du sport et fierté réunionnaise, une sœur-une mère, une fille, une amie est tombée sous les coups.
Elle ne devait pas mourir.
Nous ne l’oublierons pas. »
L’association «RECOSER DEVI»
« C’est avec une immense tristesse et une profonde colère que nous apprenons qu’une nouvelle femme a perdu la vie, peut-être sous les coups de son conjoint à La Réunion.
Encore une fois, un féminicide vient nous rappeler la violence insoutenable qui se cache derrière les murs de nos foyers.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une femme meurt tous les jours à cause de violences conjugales. Les statistiques varient d’un pays à l’autre, mais la tendance est alarmante : des millions de femmes sont victimes de violence chaque année. Une femme meurt tous les trois jours en France des suites de violences conjugales. Ce chiffre glaçant, à lui seul, montre à quel point notre société est en crise face à ce fléau.
Il est impossible de rester indifférent face à la souffrance que cette femme a endurée, ni face à la douleur que ressent sa famille aujourd’hui. Nous pensons à ses proches, qui traversent une épreuve inimaginable, et nous leur adressons nos pensées les plus sincères. Nous pensons à ses enfants qu’elle laisse derrière elle, nous pensons à leur avenir sans leur maman !
Cette tragédie aurait dû être évitée. Chaque féminicide est une défaillance collective, une alarme ignorée, un cri étouffé.
Nous réclamons un VRAI plan d’urgence de lutte contre les féminicides en commençant par renforcer les mesures d’accueil d’urgences pour les femmes victimes de violences. Arrêtons le parcours de combattants que traversent ces femmes. Dès la première alerte, une action doit être mise en œuvre : Il faut agir immédiatement et ne pas attendre.
Nous devons aussi intensifier les actions éducatives et cela dès l’enfance. Les forces de l’ordre doivent être mieux formées à l’écoute et à l’accompagnement des victimes. L’arsenal judiciaire doit être implacable avec les auteurs de ces violences. Sensibilisons les voisins, pour que les alertes soient données au plus tôt, encourageons-les sans les dénoncer.
Les féminicides représentent une violation grave des droits humains et de ce fait, un défi sociétal majeur.
Pour éradiquer ce fléau, il est impératif d’adopter une approche globale qui – commence par une lecture claire et simple du parcours,
– inclut des changements législatifs,
– nécessite une sensibilisation accrue et un soutien aux victimes.
– nécessite l’entraide : chacun de nous, chaque individu a un rôle à jouer dans la lutte contre les violences faites aux femmes, et il est urgent d’agir ensemble pour mettre fin à cette tragédie.
Cette nouvelle tragédie ne doit pas se perdre dans l’indifférence ou l’oubli.
Chaque féminicide est une honte pour notre société. Nous ne pouvons plus détourner le regard »
Il faut mettre en place des nouvelles structures
Une nouvelle police spécialisée que pour ce genre de situation et former dans ce domaine
Car les les gendarmes ou policiers sont trop chargés dans toute sorte de domaines
Ils faut partager les secteurs de mission par tranche de situation
Cas par cas
Pour ce genre de situation elle police de femmes spécialement formulé pour la protection de la femme et metriser a temps de genre de risques drame
Et mettre le violent hors d’état de nuire .
Hors département
Bjr
Il faut une justice spéciale adapté pour cette situation
Qui s’occupe que de ce genre de situation
Après il faut mettre fin au mensonge des hommes
Qui ce crois au dessus de tout humain et de la loi
Une nouvelle loi avec un registre de personnes célibataire ou non .
Les pères irresponsables doivent être punis par la loi pour l’abandon d’un petit être humain
Si la personne n’est pas apte a s’occuper d’un enfant a deux mettre un périmètre de sécurité entre le père qui ce décharge de toute responsabilité de ‘enfant et de la maman
Il faut sensibilisé plus et former plus dans ce domaine
Écoute téléphonique avec numéro spécial et visite des familles obligatoire pour que le mère ne tombe plus sous l’emprise du père copain conjoint
Aussi ce méfier des hommes qui parce qu’il travaille ce permette d’abuser des femmes isolés aux quatre coins de l’île en proposant de l’argent ou autre pour profiter sexuellement des femmes.
Et jeter comme un linge sale après
Sa doit être puni par la loi .
Les femmes n’ont pas de monde d’emploi contre la violence psychologique et physique.
Trop de tricherie au niveau des déclarations de couple ménage a l’île de la réunion.
Il faut former plus d’enquêteur plus de groupe de parole dans tout les cité quartier une association par quartier surtout les endroits les plus retirés des villes et les zone qui sont les plus touchés par la précarité
Créons de l’emploi des formations pour les mamans elles n’ont pas le mode d’emploi pour être mère pour la plupart.
Demi journée activité culturelle par quartier sport atelier peinture
Pour l’enfant et la maman
N’abandonnez pas il faut agir ceux qui ont la possibilité de développer tout sa
Des gps pour les mamans en danger ou enfant avec des solutions de transport pour les femmes li es plus vulnérables
la première claque il ne faut pas laissé. prend oute chemin aller. une femme les pas fé po fraper. courage la famille
la justice souvent ne prend même pas les plainte t’es de ces pauvres victimes j’ai déjà entendu souvent des personnes me dire que la police n’a pas voulus prendre leur plainte.
condoléances à la famille beacoup de courage ces enfants que sa grandir sans les parents, personne mérite pas vivre se genre de choses et en même temps beacoup de laxisme du coter de la police
aller mette pv le fort mais protège le peup sa le a revoir
La justice aussi coupable que le meurtrier .il était convoqué pour un stage n importe quoi voilà.le résultat.
Un boug les violent avec.sa famille zot y prend à la légère.
tout d’abord condoléances à la famille.
mi trouve que les associations i devrait mettre en place une protection plus sur comme par exemple si une femme arrive à porte plainte pourquoi pas la mettre (avec enfant) dans une auberge ou un centre debergement agréé pour femme battu ou violenté
Taisez-vous !
Bin voila encore une otre femme. Kan ou prend loto femme chérie je t’aime .La toute i sorte po dit .Après kan n’a assez i tué. nous les femme Bin nous koner pu .koi i fo dire. n’a Lonten sa i dure..cordoleance a sa famille ses enfants
Toutes ces associations hypocrite on regrette on regrette mais toujours pareil.
Famille de la femme si le boug y rechappe faut totoche à li pareil
Un meurtre? Le couteau se trouvait par hasard dans la voiture certainement? Un assassinat voilà la vérité.
Elle n’avait « l’habitude » de recevoir des coups c’était son lot quotidien. Un ex lé dangereux coma ou fuit si faut saute la mer ou barre. Faut pas craindre l’inconnu. Cossa ou risque ? Li sorte vivant y sar être quoi son version des faits vu que lo pauvre fanm pu là pou causer ? Un tas d’assos, le 115 saturé d’appel y fait des scenette pou change la mentalité su les violences conjugales mais toussa lé beaucoup plus profond. Faut que la personne y veut en sorte à li (cet y commet l’irréparable) d’abord faut que li reconnaît son état. Mais si pou li donne un ti tape coma dan sévé (la ziste farfouille out sévé) pou li y a pas mort d’homme. Menacer lé considérer à de la violence. Elle na aucun endroit la victime pou couri même pas la case son famille oussa elle y coure cachiète ? Dan fond la ravine ? Non franchement na un gros travail à faire la d’su. Pu possib mourir su le coup de son ex à nout époque et que ces voleurs de vie un fois sorti de prison y refait zot vie tranquille. (ein pou ramasse à zot vu qui connait pas zot passé de féminicide) Ou ôte la vie à celle que la souffert en donnant la vie. Cossa ou fait encore su la terre ?
Condoléances à la famille. Paix à son âme.
Encore un drame commis par un lâche. Il aurait dû se tuer seul au lieu de faire subir ça à cette jeune femme et à ses enfants.
Toujours le même profil, un homme qui ne supporte pas la séparation et qui se croit tout permis.
A l’heure où les prisons locales débordent et les moyens des pouvoirs publics se font attendre, des réponses adéquates et proportionnées aux actes de violence intra familiale, sont attendues, hélas les bracelets anti rapprochement / téléphones d’urgence / interdiction de fréquenter certaines agglomérations ou zones prédéfinies par la justice, ne suffisent plus à assurer les intégrités physiques des mères de familles réunionnaises victimes ..
Il faut des moyens humains sans précédents , avec des effectifs des FSI ( force de sécurité intérieure ) conséquents et formés à cette problématique, des foyers d’accueil sur différents secteurs de l’île et hélas les tribunaux débordent déjà de toutes sortes de procédures
Il faut aussi que les mentalités changent , les femmes battues qui enlèvent leurs plaintes de peur de représailles ou qui veulent croire que leur bourreau changera après avoir été mis en garde à vue ou bien après être passé devant le juge et le mari qui demande pardon pour éviter la prison ferme…
Bref il faut changer plein de choses !!! A quand une consultation citoyenne dans chaque mairie ou chaque département afin de proposer des solutions pérennes ??
La reynion ? Pas encore compris zot. C’est que lé pas là semb lo ti pep. Sacaine y veille son z’assiette manzé. Plipart y arrive gros l’arzent gros case dan les hauts ; lé là ziste pou profite zot ti vie au soleil. Qui vient dégage à zot encore ? Preuve c’est la famille que la trouve zot moun. Y paye toussa la poukoué ? A quel degré ce l’ile fine arriver? Les laissés pour compte y attende toujours même qui vient tire zot boyo galfaté dan la m… Na l’temps fait ti ver !