En février 2022, un peu avant l’invasion russe de l’Ukraine, Vladimir Poutine a déclaré lors d’un appel téléphonique à l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson : « Je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, cela ne prendrait qu’une minute. »

Boris Johnson a déclaré que la conversation « extraordinaire » a eu lieu en février après qu’il ait visité Kiev dans une dernière tentative de montrer son soutien occidental à l’Ukraine au milieu de craintes croissantes d’une agression russe.

Boris Johnson avait rappelé qu’il avait averti Poutine qu’il y aurait des sanctions occidentales plus sévères s’il ordonnait une invasion de l’Ukraine.

Boris Johnson a également déclaré qu’il avait dit à Poutine que l’escalade ne verrait que les États occidentaux augmenter leur soutien à l’Ukraine, ce qui signifie « plus d’OTAN, pas moins d’OTAN » aux frontières de la Russie.

Poutine a répondu : « Boris, vous dites que l’Ukraine ne va pas rejoindre l’OTAN de sitôt. […] Qu’est-ce qui est bientôt ? » et j’ai dit : « Eh bien, ça ne va pas rejoindre l’OTAN dans un avenir prévisible. Vous le savez très bien. »

Boris Johnson : « Je pense que d’après le ton très détendu qu’il prenait, le genre d’air de détachement qu’il semblait avoir, il jouait juste avec mes tentatives pour l’amener à négocier. »