Jean-Hugues Ratenon condamné ce jeudi 13 février par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à 6 mois de prison avec sursis, 9 mois de suspension du permis de conduire et 2 300 € d’amende dont 1 000 € dont le véhicule avait percuté la voiture tous feux éteints du député, stationnée sur la quatre-voies à hauteur de Sainte-Suzanne, dans la nuit du 24 août dernier. Jean-Hugues Ratenon a été condamné « conduite en état d’ivresse manifeste » et « refus de se soumettre à des tests d’alcoolémie et de stupéfiants ». Un verdict assez clément en somme. J’ai bien l’impression, et ça n’engage que moi, que dans cette affaire la justice a eu le cul entre deux chaises. Elle a voulu montrer qu’elle jugeait non pas un député de la République mais un citoyen comme tout Monsieur tout le monde. Sauf que, un citoyen lamda qui aurait refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie après avoir été retrouvé inconscient dans sa voiture garée en plein milieu de la chaussée, qui plus est une quatre-voies, aurait incontestablement morflé davantage.

En fait, dans cette affaire la justice n’a jugé sur aucune preuve tangible. « Etat d’ivresse manifeste » veut dire, comme l’a d’ailleurs expliqué le gendarme de la brigade de Sainte-Suzanne à la barre de la Correctionnelle que Jean-Hugues Ratenon « avait bu » mais, pour autant, « impossible d’indiquer le taux d’alcoolémie ». C’est la parole du gendarme contre celle du citoyen lamda Ratenon qui, en fait, n’en est pas vraiment un.
Au cas contraire, il aurait été placé en garde à vue le soir même, une fois qu’il serait sorti de sa « boule blanche », bref, une fois qu’il aurait retrouvé ses esprits, et au moment où il s’apprêtait à quitter les urgences. La justice a bien relevé qu’il y avait déjà eu un antécédent en 1998. Le contrôle avait bien eu lieu. Mais dans le cas présent, relatif à l’accident du 24 août dernier, le gendarme dit que… Jean-Hugues Ratenon conteste.
La justice ne pouvait pas non plus discréditer un gendarme d’autant que le jour du procès, le 28 janvier dernier, le patron de la gendarmerie de la Réunion, en personne, avait fait le déplacement au tribunal. Imaginez ce dernier agir ainsi pour chaque « citoyen lamda » à qui un gendarme aurait reproché d’être en « état d’ivresse manifeste ». Le général aurait été contraint de passer quasiment tout son temps au tribunal ! Tout cela pour dire que la justice a voulu ménager la chèvre et le chou : envoyer un signal à l’opinion publique pour montrer qu’elle a fait son job mais, en même temps (pour parler comme Macron), elle s’est gardée de tomber à bras raccourci contre le député Ratenon, faute de preuve d’une alcoolémie avérée, tout en ne donnant pas raison à 100% au gendarme à qui le citoyen Ratenon aurait refusé d’obtempérer, si tant est que le gendarme aurait dit vrai. Pour un refus d’obtempérer en cas de suspicion d’état d’ivresse manifeste, un citoyen lamda se serait retrouvé au mieux en garde à vue, au pire, à Domenjod. Et même pour moins que ça, il y en a qui passent par la case prison. Donc, au terme de ce procès, au-delà du ressenti de tout un chacun, en fonction peut-être de ses affinités et autres, l’on imagine, selon les dires du gendarme que le citoyen Ratenon était « manifestement » saoul mais, juridiquement, aucune preuve tangible de son état d’ivresse n’a pu être apportée à l’appréciation des magistrats puisqu’il aurait refusé de se soumettre aux contrôles qui auraient été demandés par le gendarme. D’après mes informations, le citoyen Ratenon ne fera pas appel de cette décision de justice mais le député Ratenon ne manquera pas de « charger » la gendarmerie dans les jours qui viennent. Cela a d’ailleurs déjà commencé dès hier soir via un communiqué de presse dans lequel il « accuse le gendarme Bertrand d’avoir menti ». Toujours d’après mes informations, bien avant le procès, Jean-Hugues Ratenon avait demandé à rencontrer le patron des gendarmes pour lui apporter « des preuves » de sa non culpabilité, le général aurait refusé de le recevoir. Faute de temps, sans doute. Il faudra suivre le Facebook de Ratenon dans les jours qui viennent. Il y a des échanges de SMS entre un gendarme de la brigade de Sainte-Suzanne et sa « copine », à propos de cette affaire, qui risquent de faire désordre. A suivre !
Présidence de l’Université : le coup de main de la Région, comme en 2016, au temps de Didier Robert
Entrons dans le vif du sujet : on va commencer par l’Université de la Réunion qui va vivre un moment important ce lundi 17 février puisqu’il sera question de l’élection du président. Vous le savez peut-être (ou peut-être pas), deux candidats briguent le poste : Richard Lorion, qui a conduit la liste RUN : Réunion Université Nouvelle et Jean-François Hoarau, qui a mené la liste « Avenir ». Le premier, enseignant en Génie Civile, a été directeur de l’IUT du Sud. C’est un cousin d’un autre universitaire bien connu à la Réunion, à savoir David Lorion, géographe et ancien député de la 4ème circonscription, proche de Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre et patron de « Les Républicains » (LR), deux fois battu par Emeline K’Bidi du Progrès de Patrick lebreton (maire de Saint-Joseph et 1er vice-président, considéré comme le bras droit d’Huguette Bello à la Région). Le deuxième candidat est Jean-François Hoarau, enseignant en Economie, qui avait publiquement soutenu Huguette Bello lors de la campagne électorale des élections régionales en 2021.
L’Université de la Réunion va élire son président car celui qui était aux commandes, Frédéric Miranville, élu en 2016, puis réélu en 2021, a été reconnu « coupable de faits constitutifs de harcèlement moral » à l’encontre de l’ancienne DGS (Directrice générale de service) et de l’ancienne DRH (Directrice des ressources humaines). Le 10 octobre dernier, Frédéric Miranville a été condamné « d’exercer toutes fonctions d’enseignement ou de recherche pendant un an, avec privation de la totalité de son traitement ». Miranville a toujours contesté les faits qui lui sont reprochés. Certaines mauvaises langues avaient laissé entendre à ce moment-là que « bien mal acquis ne profite jamais ».
Rappelons que Frédéric Miranville, minoritaire à l’issue du vote au sein du collège des enseignants/chercheurs, avait malgré tout réussi, à l’époque, l’exploit de se faire élire à la présidence de l’Université grâce à un coup de main de Didier Robert, alors président de la Région Réunion (2010-2021), via le vote des partenaires extérieurs et des étudiants.
C’est dans ce même contexte que Jean-François Hoarau espère accéder à la présidence de l’Université de la Réunion, en comptant, dit-on, sur un soutien politique de la Région, un renvoi d’ascenseur en quelque sorte de la part de la présidente de la pyramide inversée qu’il avait activement et ouvertement soutenue lors des dernières régionales. Il avait même pris place aux côtés de la candidate Bello à la table officielle à l’occasion d’une conférence de presse politique consacrée au programme de la candidate. C’était à l’hôtel Dina Morgabine à Saint-Denis.

Il faut savoir que l’élection pour la présidence de l’Université se déroule en trois étapes : le premier scrutin, qui a eu lieu le 12/12/2024, permet d’élire les enseignants et enseignants/chercheursainsi que les représentants des personnels (normalement aussi les étudiants mais Miranville a introduit un décalage, les étudiants élus sous Miranville, le sont toujours jusqu’au mois de mai 2025. Frédéric Miranville a volontairement introduit un décalage pour pouvoir faire élire un maximum d’étudiants de l’Unef à laquelle il était lié et ainsi peser sur l’élection suivante, en l’occurrence l’actuelle, celle pour la présidence.
A l’issue du scrutin de décembre, les chiffres parlent d’eux-mêmes : la liste RUN de Richard Lorion est majoritaire dans tous les conseils. La liste RUN + Partenaires (2 syndicats) est majoritaire dans tous les conseils. Le 7 février dernier, un pré-conseil d’administration (CA) s’est réuni avec pour objectif de compléter le collège des personnalités extérieures qui font partie du CA. Ce collège comprend 8 membres : 4 nommés (1 représentant de la Région, à savoir Huguette Bello, qui est titulaire ; 1 représentant du Département en la personne d’Angélique Clain, également élue de la majorité municipale de Saint-Louis ; 2 organismes de recherche IRD et INSERM dont les activités de recherche sont largement financées par le FEDER et 4 membres élus (scrutin du 7 février).
Revirement de situation cette fois en faveur du candidat Jean-François Hoarau. Les partenaires extérieurs et les étudiants (LFI et dont les mandats s’arrêtent en mai 2025) ont inversé cette majorité (uniquement au conseil d’administration et pour quelques semaines pour les étudiants). D’où l’inquiétude des enseignants et enseignants-chercheurs qui avaient voté en masse pour Richard Lorion en espérant en finir définitivement avec la politisation de ce scrutin. Mais c’était sans compter le scrutin du 7 février (tous les partenaires dont une grande majorité d’organismes financés par la Région et la conseillère départementale de Saint-Louis, qui aurait eu des consignes de la part de sa maire qu n’est plus en odeur de sainteté avec le maire de Saint-Pierre.
Une situation déjà vécue en 2016 par les enseignants et enseignants-chercheurs. Frédéric Miranville avait 3 sièges au CA et est devenu, malgré tout, président de l’Université grâce à l’appui politique de la Région de Didier Robert.
« Ce retournement des résultats, s’il était avéré le 17 février, ne pourrait qu’amener à un constat des plus préoccupants : celui d’une dépossession. Ce processus remettrait en cause l’autonomie de notre établissement et la légitimité de sa gouvernance, nous plongeant dans une ère d’incertitude. Comment alors diriger une institution contre la majorité de ceux qui y œuvrent au quotidien ? » soulignent certains enseignants, qui s’interrogent « sur les raisons qui ont conduit les organismes nationaux de recherche représentés au Conseil d’Administration, IRD et INSERM, à soutenir une liste jusqu’alors minoritaire, en décalage avec la volonté exprimée par la majorité des personnels. Ce positionnement s’éloigne de la pratique observée dans les autres universités françaises, où le vote des personnels est respecté et conforté.
Cette dynamique est d’autant plus inquiétante qu’elle pourrait entraîner une rupture avec le principe fondamental selon lequel l’université est construite par ceux qui y travaillent et y étudient. Les décisions pourraient être influencées non par la vision et l’expérience des personnels, mais par des votes extérieurs, remettant ainsi en question la stabilité nécessaire à l’établissement et sa capacité à s’orienter vers un avenir apaisé. Notre université est acteur essentiel du développement de la zone océan Indien ;
L’université est un acteur essentiel pour que la jeunesse réunionnaise gagne en compétences, en connaissances sur un territoire tellement fragile face aux défis des changements globaux » ; La grande majorité des enseignants et des enseignants-chercheurs se disent être « en passe de baisser les bras face à cette politisation insupportable de l’établissement censé être porteur de valeurs universelles ». Ça cause beaucoup par les temps qui courent dans les couloirs de l’Université. Il est dit « qu’afin de s’assurer que le vote soit acquis à Jean-François Hoarau, l’INSERM a dépêché un de leur chercheur de Montpellier (10 jours au soleil au frais du contribuable) pour voter le 7 et le 17 février alors qu’il a un suppléant à la Réunion qui aurait pu participer aux deux séances ». Moi, perso, ça ne me surprend pas (plus). C’est pareil dans quasiment toutes les collectivités, aussi bien à droite qu’à gauche. Et aussi bien à la Réunion qu’ailleurs.
« Alé rod’ un camarade pou ou, moins mi trace ma route… »
La preuve, qui vient d’être nommé à la tête du Conseil Constitutionnel par le Président de la République ? L’ancien ministre et ancien président de l’Assemblée nationale est un ami d’Emmanuel Macron. En politique, c’est bien connu, on a tendance à favoriser les « siens ». Vais-je ainsi jeter la pierre au Président Macron ? Non, de la même façon que tout laisse à penser que l’actuelle présidente de Région va suivre le chemin ouvert par son prédécesseur Didier Robert en 2016 pour installer un de ses proches (soutiens) à la présidence de l’Université de la Réunion, Macron n’a rien inventé en nommant Ferrand au Conseil Constitutionnel. Il ne fait que marcher dans le sillon qu’avaient tracé, avant lui, le Président François Mitterand en nommant son ami Roland Dumas au Conseil Constitutionnel. Jacques Chirac avait quant à lui nommé Jean-Louis Debré et le Président François Hollande avait installé dans le même fauteuil Laurent Fabius. Rien de nouveau sous le soleil : ce n’est rien d’autre que de la politique !
Tiens, ça me fait penser à une vidéo que j’avais vu passer il y a environ trois semaines sur sa page Facebook avant de disparaître, comme une lumière blanche. Je veux parler du Facebook de Bryan Dugain/Hesler, un militant de Ratenon, qui dans ladite vidéo confiait au public toutes les misères qui lui seraient faites par Selly, le maire de Saint-Benoit et la bête noire de Ratenon. Bryan Dugain/Hesler expliquait en effet que le bail commercial du local qu’il occupait dans le marché couvert de Saint-Benoit n’avait pas été renouvelé par la mairie en raison justement de sa proximité avec le député-candidat aujourd’hui officiellement déclaré en vue des municipales de Saint-Benoit en 2026. Bryan vendait des sandwichs américains et faisait goûter du piment au public de passage. Je me suis renseigné et il s’avère que c’est lui qui n’a pas souhaité renouveler son bail. Il vient d’être embauché à… la Région en tant qu’agent polyvalent cuisine au lycée Marie Curie à Sainte-Anne. Tant mieux pour lui. Bryan est le fils d’Eric Hesler, l’un des deux avocats du député-conseiller régional Jean-Hugues Ratenon dans l’affaire de l’accident.
En parlant de politique, c’est la guerre des chefs à droite, plus précisément au sein de « LR » (Les Républicains) où Bruno Retailleau, actuel ministre de l’Intérieur de François Bayrou (après avoir été à la Justice dans le gouvernement très éphémère de Michel Barnier), a officiellement annoncé sa candidature à la présidence de « LR ».

Ce n’était pas prévu. Tout avait été pourtant calé entre les deux hommes : Retailleau au gouvernement et Wauquiez à la présidence du parti et, plus tard, candidat de la droite à la présidence de la République. Sauf qu’en politique, le pouvoir, ça donne des ailes et ça rend amnésique. Bruno Retailleau ne se souvient plus avoir « dealé » avec Wauquiez au sujet de la présidence de « LR ». Dans le Figaro de mercredi dernier, Retailleau déclare : « aujourd’hui, je veux faire pour mon parti ce que je fais à la tête de mon ministère : parler vrai et agir vite ». Il est bien placé dans les sondages. Il me fait penser à Nicolas Sarkozy qui a bâti sa notoriété à la tête du ministère de l’Intérieur (sous Chirac) avec des prises de position radicales sur certains sujets sensibles (le coup du Karcher pour nettoyer « la racaille » dans les banlieues ), qui est monté crescendo dans les sondages, qui a pris la présidence du Parti et qui a brigué l’Elysée et s’est fait élire en 2012. Bruno Retailleau n’en est pas encore là, pas complètement, mais il s’y voit déjà.

Son message aujourd’hui à Laurent Wauquiez pourrait être le suivant : « allez rod’ un camarade pou ou, moins mi trace mon chemin ! ». Pas de sentiment en politique !
C’est pas Stéphane Persée qui va me contredire. Il semble que l’élu de la majorité municipale dionysienne connaît un petit coup de blues. Voir son post Facebook ci-dessous.

Il avait été recruté par l’équipe d’Ericka Bareigts en tant que « Société Civile » pour l’aventure des municipales de 2020, après la crise des Gilets Jaunes dont il a été un des meneurs.
Contrairement à ce que pourrait croire, Facebook est politiquement très instructif. Témoin ce post de Matthias Dassot, élu de la majorité municipale à Sainte-Marie.

C’est un post relativement long qui commence comme suit : « après deux années en tant qu’adjoint du maire Richard Nirlo, une chose est claire pour moi : avant toute ambition politique, il faut être à la hauteur du mandat confié par les citoyens ». Et blablabla, et blablabla. J’ai relevé cette petite phrase : « avant toute ambition politique ». A votre place, Richard, je ferai gaffe ! Wauquiez aussi n’aurait jamais pensé que Retailleau puisse lui couper de l’herbe sous les pieds !
Nous sommes en 2025, veille des municipales. Année des miracles. Certaines ont même retrouvé la vue. J’en veux pour preuve, cette vidéo de Karine Nabeneza postée récemment sur son compte Facebook. Karine Nabénésa, la vice-présidente de la Région, passée du camp Bareigts à celui de Bello, que la présidente de PLR a positionnée sur Saint-Leu pour les prochaines municipales de 2026. Après des années passées aux côtés de Thierry Robert et de Bruno Domen, lorsque ces deux derniers étaient encore cul-et-chemise, après des années à avoir arpenté les moindres recoins de la commune de Saint-Leu, Karine Nebeneza vient de faire la découverte, à quelques pas de la mairie du centre-ville, « des familles oubliées par la municipalité en plein centre ville de Saint-Leu. Elles habitent pourtant sur des parcelles constructibles, mais sans chemin praticable! … avec comme seul accès un pseudo sentier délabré qui n’est même pas entretenu et dans l’indifférence la plus totale …J’en appelle à la municipalité ». Sans blague, il aura fallu attendre 2025, veille de l’année des municipales pour qu’elle s’en aperçoive !
Je termine avec la députée mahoraise Estelle Youssoufa que j’apprécie beaucoup. N’en déplaise à Ratenon, je trouve qu’elle défend sa population, à savoir les Mahoraises et les Mahorais. Je sais que ce n’est pas du tout la grande entente entre Youssoufa et Ratenon. Ils n’arrêtent pas de se crêper le chignon y compris dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Elle a raison lorsqu’elle s’interroge sur le positionnement de La France Insoumise sur l’immigration clandestine à Mayotte. A Paris, au nom d’un humanisme à géométrie variable, LFI défend les immigrés clandestins comoriens qui vont à Mayotte, alors que dans le même temps, à la Réunion LFI dénonce « les violences importées » de Mayotte et fait comprendre que les Mahorais qui posent problème (délinquance, violences urbaines…) devraient retourner dans leur île. Ce à quoi Estelle Youssoufa répond que « les Mahorais sont des français et ils sont chez eux à la Réunion ». Ce qui n’est pas faux. Mais Ratenon non plus n’a pas tort lorsqu’il dit que les classes de nos écoles sont surchargées, que les enseignants sont débordés et qu’il n’y a plus de places pour accueillir les centaines d’élèves mahorais arrivés de Mayotte ; La Réunion ayant déjà accueilli plus de 600 marmailles depuis le passage du cyclone Chido. Le député Ratenon pense qu’il serait judicieux de diriger tous ceux qui sont encore à Mayotte vers les écoles des autres départements de l’hexagone et, dans le même temps, de s’attaquer au gros chantier de la réalisation de l’égalité sociale à Mayotte département français depuis 201 où, faut-il le rappeler, les prestations sociales sont beaucoup moindres que dans d’autres départements français de métropole et d’Outre-mer. Rien de bien méchant, aucun propos xénophobe, ni raciste. Ce qui n’a pas empêché la députée du groupe LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) – que Ratenon qualifie injustement de députée RN parce qu’elle est contre l’immigration clandestine en provenance des Comores et de l’Afrique – de poster le message suivant sur les réseaux sociaux : « j’alerte le ministre sur les refus d’inscrire les enfants mahorais à la Réunion et les manœuvres dilatoires des assureurs ». Elle ajoute, cette fois en gros caractères : « AMIS RÉUNIONNAIS, ATTENTION AUX COMMENTAIRESINJURIEUX, HAINEUX, DISCRIMINATOIRES SUR MA PAGE : JE FAIS DES CAPTURES D’ÉCRAN ET JE SIGNALE À LA JUSTICE ». Et lorsque dans un commentaire, une internaute la traite de « menteuse », la députée Youssoufa écrit : « j’attends vos excuses, m’accuser de mentir est diffamatoire ». Ben oui, c’est bien connu, les députés (les élus en général), ça ne ment pas ! Là, faut arrêter le délire Madame la députée !

Je termine avec les 5 M€ que la Région a « investis » dans la Sapmer. Décision prise par la commission permanente vendredi dernier mais qui fait toujours beaucoup causer tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la collectivité. Un dossier qui n’est pas complètement refermé. D’après mes informations, il va y avoir des recours de la part des armateurs réunionnais qui avaient, il y a environ un an, essayé de rentrer dans le capital de la Sapmer de Jacques de Chateauvieux pour empêcher (comme le dit la Région dans son argumentaire) de voir passer ce fleuron de l’économie réunionnaise passer sous pavillon étranger. D’ailleurs dans le « Grand Matin » d’Antenne Réunion, le 7 février 2024 (il y a un an), Adrien de Chomereau, Pdg de la Sapmer et gendre de Jacques de Chateauvieux explique clairement que la société n’a pas voulu les entreprises réunionnaises exerçant dans le même secteur, à savoir la pêche à la légine et à la langouste. Si la Sapmer n’avait pas fermé ses portes aux armateurs locaux, la Région n’aurait pas eu besoin de prendre l’argent des contribuables pour investir dans une société privée qui évolue dans un secteur économique florissant. Pas comme la presse écrite. Rappelez-vous, lorsque la Région de Didier Robert avait, en 2017, attribué 2 millions d’euros au JIR de Jacques Tillier, les conseillères régionales opposantes de l’époque parmi lesquelles Karine Nabeneza et Huguette Bello, les plus virulentes, n’avaient plus de mot pour fustiger cette décision apparentée à un gaspillage de l’argent public, alors que la presse écrite est un secteur économique véritablement en crise. La preuve, malgré cet argent (et sans doute aussi un problème de gestion), le JIR a coulé. Au-delà des recours à venir concernant les 5 millions d’euros à la Sapmer, j’apprends que des conseillers régionaux attendent la réponse du contrôle de légalité sur ce dossier avant de réagir car, selon eux, dans la délibération intitulée « Ajustement des délégations de compétence du conseil régional à la commission permanente » que la Région avait fait voter le 28 mars 2024 (20 jours après la sortie de mon premier article sur ce sujet, il pourrait y avoir un vice de forme. C’est une délibération censée renforcer les compétences de la commission permanente, afin d’éviter le passage de certains dossiers (comme celui de la Sapmer par exemple) devant tous les élus régionaux de l’assemblée plénière. Affaire à suivre ! Bonne fête des amoureux zot tout’ !
Y.M.
RAL le bol des politiques trop de magouilles !!! partout ça craint à la réunion, nous vivons dans un monde d’injustices tout est pourri.
mme juliana mdoihoma maîtresse de FRÉDÉRIC M.
emploi fictif a l’université
la recrute tte bras casser cdg
emploi cdg par compinage
et c elle qui donnait des leçons aux autres
occuper vous dabord
c a vomir dégueulasse
« LA RÉUNION : l’île bananière » : çà a de la gue..le comme slogan, non? Sûr que çà devrait attirer les touristes. En même temps-ci ne sont que des politicard(e)s de 2ème zone mais à qui on a donné le pouvoir. Vive la décentralisation à outrance. Et ils en veulent encore et toujours plus.
à la population de st Benoit débarrasser vous de la pesse et du coléra selly ,ratenon
Dei trois créoles là na un bon pedigree et zot préfère acoquille la même qu’au lieu d’aller vers d’autres cieux ?
parlons des élections de l’université de la maire de Saint louis qui etait directrice de cabinet et maîtresse de présidence
et la elle occupait Cyrille hamilcaro pour sa maîtresse mais elle c une honte de chez honte mme vius etes pire et fort pour critiquer mme vous etes une honte pour l’université la mairie de saint loiis et le cdg
honte a vous
Les étudiants du Centhor, qui ont suivi les cours d’un chef étoilé français dernièrement Thierry Marx, ont du talents.
Un faiseur de pain gratiné, décroche un emploi dans une collectivité. Quel manque de respect pour nos jeunes.
Le frère de la DGS de Saint Benoît est embauché à la SPL Estival, les filles de l’adjoint au maire ont été recrutées et titularisées à la Cirest. La femme du cousin de l’épouse du maire est DGA à Saint Benoit. Quel manque de respect pour nos diplômés bénédictin!
En plus fils de l’avocat de ratenon. Madame la procureure il y a t-il pas prises illégal d’intérêt ? Jusqu’à quand vous allez protéger bello. Un jour ça va péter
Fils d’avocat et militant RATENON qui décroche un emploi à la Région. Et effectivement la video de Bryan Dugain à été effacé de sa page Facebook.
Une fois de plus Montrouge essait d’influencer les Bénédictins contre Ratenon. Mais Tous les élus boivent et Selly et ses élus ont mangé et bu au Cubarista aux frais des Bénédictins : 400000 euros de frais de bouche injustifiés à la SPL Estival! Par contre, nous voulons savoit où sont passés les 5 millions disparus de la SPL! Nous payons cher la TEOM et la Cirest ne pourra pas augmenter chaque année nos taxes!
Exact !
Allons nous payer les pots cassés de ces personnes mal intentionnées ?
La loi et la justice doivent être plus reactives..
Encore un disciple de Ratenon…
Faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles.
Chacun est libre de voter pour qui il veut au prochaine élections !
Vous devriez devenir comptable, à force de débiné et enjoliver n’importe quoi, vous ne faites même plus la différence entre déficit et disparition.
Tro for …..
dé ke journaliste y kozé dsi ratenon
Tout suite « selly »
Tro fort zot
Alé jeune cuisinier la région …
Fé out somin …
La chance le chien pa la chance le chatte…
En atandan zenfan demoun y atan travay depuis plus d’un an …. Y atan toujours …
Fé ri la bouche zot
Vous avez oublié que la famille lorion sont sur la même liste de la conseillère régionale d’Ericka Bareigts qui s’appelle Brigitte Grondin-Perez…. Maire de Stpierre est avec Ericka alors………… surprises ? ………… retour aux anciennes regional……
Dassot a trop le profil école de commerce. Sainte-Marie a besoin d’un élu vraiment engagé en faveur de l’action sociale qui sois capable de mener une action durable et cohérente. Mr Gaëtan ADAM est très impliqué dans la solidarité et l’entraide il serait une bonne relève.
Attention tata, gestion de fait à l’université ??? Quant à RATENON mi té kroi ke la région té embauche pas familles ????????
C’est un zembrocal votre tikozement….
Trop de passages « du coq à l’âne « …
A bon entendeur !
Depuis le temps vous devriez savoir que le ti kozman traite des actualités politique de la semaine et ça sans langue de bois !
Bello même méthode que dans les lycées, on place des incompétents, on s’en fout! le principal que ce soit des militants et on pleure ensuite sur le nombre d’illettrés à la Réunion!
A vomir
De la grosse prise illégale d’intérêts mais comme c’est la gauche, pas de problème ils ont le droit la justice regarde ailleurs.
Le hasard fait que c’est le fils de son avocat. Non là lé sérieux là. Faut le reunionnais y rouvre un zot zieux.