Le système d’indemnisation du chômage va connaître un changement majeur à compter du 1er avril 2025, impactant tout particulièrement les travailleurs les plus âgés. Jusqu’à présent, les demandeurs d’emploi de 53 et 54 ans pouvaient percevoir des allocations sur une durée maximale de 22,5 mois, tandis que ceux de 55 ans et plus bénéficiaient de 27 mois d’indemnisation.
Avec la nouvelle réforme, ces seuils d’âge seront repoussés. Désormais, il faudra attendre 55 ans pour obtenir 22,5 mois d’indemnisation, et 57 ans pour accéder aux 27 mois. Cette modification se traduira par une réduction des indemnisations pour les chômeurs de 54 ans, qui ne pourront plus percevoir que 18 mois d’allocation, soit une perte de 4,5 mois.
Outre la réduction de la durée d’indemnisation, le mode de calcul va également être modifié. Jusqu’à présent, les salariés de 53 ans et plus pouvaient faire valoir leurs périodes de travail sur les 36 derniers mois pour déterminer leur allocation chômage. Avec la réforme, cette possibilité sera désormais réservée aux 55 ans et plus. Pour les autres, la prise en compte de l’activité sera limitée aux 24 mois précédant la fin de leur contrat.
L’une des motivations du gouvernement derrière ces ajustements est de stimuler le retour à l’emploi des seniors. Actuellement, selon la DARES, le taux d’emploi des 55-64 ans en France atteint 56,9 %, un chiffre inférieur à la moyenne européenne de 62,4 %. Pour inverser cette tendance, plusieurs initiatives sont en cours, notamment des incitations à l’embauche des seniors et des formations adaptées à leur retour sur le marché du travail. Toutefois, ces nouvelles mesures suscitent déjà de vives réactions de la part des syndicats et des associations de défense des demandeurs d’emploi, qui y voient une injustice pour une population souvent confrontée à des difficultés accrues de réinsertion professionnelle.
Revolu, ce que je veux dire, c’est que ces nouvelles mesures (et la plupart des politiques « actives » de l’emploi) partent du principe que le chômage est volontaire (« les chômeurs sont des fainéants »). Ce qui est faux dans la très grande majorité des cas, mais permet aux hommes politiques au pouvoir de faire baisser artificiellement le chômage. Dans le cas, particulier des seniors, il faut ajouter que ceux qui se retrouvent au chômage se heurtent non seulement au fait que des emplois ne leur sont pas offerts mais que les emplois vacants sont souvent des emplois pénibles (se casser le dos à 20 ans ça peut passer, à 55 ans ça ne passe plus). De mon côté, c’est manifestement mon humour noir qui n’est pas passé : je ne visais pas les seniors mais la manière dont nos gouvernements les traitent (par cynisme, déconnection des réalités ou mépris de classe). Entre vieux, j’espère qu’on s’est compris maintenant !
VIVE LA FRANCE !!!!
VIVE LA FRNCE !!!!
Exploitation dit pas n’importe quoi comme ça. Ces seniors s’y avaient du travail on le ferait. C’est pas question de force c’est la volonté. Je sais pas quel âge tu as mais en tout respecté les gens. On dirait que ou lé un dictateur
Enfin ! Au lieu de rester tranquillement au chômage, ces fainéants de vieux devront bosser dans la restauration ou la construction. Ah ben non, j’oublie qu’ils n’en n’ont plus la force, donc que les entreprises n’en veulent pas. Ben tant pis, ils n’auront pas d’emploi. Mais au moins, ils n’apparaîtront plus dans les statistiques du chômage. Elle n’est pas belle la vie ?