Retour des sonals de la caserne des pompiers du Lancastel : les riverains de la rue Maréchal Leclerc s’inquiètent

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Après six mois de calme, les riverains du bas de la rue Maréchal Leclerc font face au retour des sonals de la caserne des pompiers. Ces signaux sonores, audibles à plus de 100 mètres, perturbent le quotidien d’un quartier densément peuplé, où se trouvent de nombreux immeubles d’habitation et un EHPAD.

Un retour inattendu après plusieurs mois de calme

Pendant plusieurs mois, le secteur avait bénéficié d’une accalmie, les sonals semblant moins fréquents ou moins bruyants. Mais depuis quelques jours, leur intensité sonore a retrouvé un niveau élevé, suscitant l’incompréhension des habitants.

« Nous comprenons que les pompiers doivent intervenir rapidement, mais pourquoi ce retour brutal des sonals alors que nous avions trouvé un équilibre après plusieurs plaintes auprès du SDIS 974 ? Avec un EHPAD à proximité et tous les immeubles du bas de la rue Maréchal Leclerc, ces sonal qui s’entendent à plus de 100 mètres  devient une gêne pour tout le quartier », explique Jonas.

Un problème de communication interne au SDIS ?

Selon plusieurs sources, les pompiers eux-mêmes se plaignent de ne pas entendre les sonals dans la caserne, ce qui justifierait leur volume sonore élevé. Pour pallier ce problème, le SDIS avait promis d’équiper les soldats du feu de bippers, permettant d’alerter individuellement chaque pompier sans avoir à diffuser un signal sonore puissant dans tout le quartier.

« Nous avions entendu parler d’un projet d’équipement en bippers, mais il semble que rien n’ait été mis en place », souligne Shafati.

Les riverains s’interrogent donc : pourquoi cette solution n’a-t-elle pas encore été appliquée, alors qu’elle permettrait à la fois d’assurer la réactivité des pompiers et de limiter les nuisances sonores ?

Un impact direct sur la qualité de vie

L’utilisation des sonals en pleine zone urbaine soulève des questions sur la compatibilité entre l’efficacité des secours et la tranquillité des habitants. Dans d’autres villes, certaines solutions ont déjà été mises en place :

•Limiter l’usage des sonals aux axes à forte circulation lorsque cela est possible.

•Adapter le volume sonore en fonction des lieux sensibles, notamment à proximité des immeubles résidentiels, hôpitaux et EHPAD.

•Déployer des bippers pour éviter que les pompiers ne dépendent uniquement du signal sonore pour être alertés.

Les habitants du quartier espèrent un échange avec le SDIS et les autorités locales pour trouver une solution équilibrée.

Vers un dialogue entre riverains et services de secours

Si la rapidité d’intervention des pompiers est essentielle, les riverains demandent une adaptation aux réalités urbaines et le respect des engagements pris, notamment l’équipement en bippers pour limiter la dépendance aux sonals. Cette mesure, promise après plusieurs remontées auprès du SDIS 974, rue Monthyon, tarde encore à être mise en place.

Sans parler du groupe électrogène qui remplit son rôle, mais qui, après le rétablissement de l’électricité, continue de fonctionner indéfiniment, générant une pollution sonore et olfactive importante, avec un impact écologique proche de zéro. Son bruit, comparable à celui d’un moteur diesel de camion de 38 tonnes, peut durer plus de 24 heures sans intervention, hormis les signalements en direct à l’antenne pour alerter le personnel de la caserne.

Sans oublier l’utilisation de projecteurs dirigés vers les fenêtres des riverains des immeubles Horloge et Galeries du Centre tous les soirs à 19h, lors des tests de la grande échelle. De plus, cette dernière est équipée de caméras, ce qui soulève des inquiétudes quant au respect de la vie privée. Certains habitants se demandent : où est leur intimité ?

Ce problème n’est pas nouveau, car à chaque coupure ou même lors de microcoupures de quelques secondes de l’électricité, ce groupe électrogène, pourtant nécessaire au bon fonctionnement de la caserne, ne s’éteint pas automatiquement au retour de l’alimentation électrique, entraînant des nuisances récurrentes pour les riverains.

À ce stade, aucune annonce officielle n’a été faite sur une éventuelle régulation du volume sonore ou la mise en place d’un dispositif alternatif. Les habitants espèrent maintenant un dialogue avec le SDIS pour une solution concertée.

De plus, la rédaction de notre radio et notre service web rencontrent des difficultés à obtenir des informations, même lors d’événements routiers ou autres, tandis que d’autres médias locaux, pourtant moins prolifiques, sont alimentés en direct en permanence.

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