Il s’agit d’une affaire qui date de février 2019 avec plusieurs récidives mais qui a été jugé le 19 juillet 2021.
Un homme âgé de 37 ans accusé de violences conjugales, à plaider la légitime défense devant le tribunal déclarant que sa compagne était bipolaire, pouvait devenir d’un coup totalement hystérique et l’agressait souvent.
Selon le propos de sa femme recueillis par le site « 76 ACTU » et les enquêteurs, une altercation a éclaté entre elle et son compagnon sur fond d’alcool : » Il m’a menacée, il a tenté de m’étrangler et m’a frappée. «
Elle déclare aussi avoir été la cible de menaces de mort de la part de sa belle-famille par SMS, elle a d’ailleurs remis des captures d’écrans aux enquêteurs.
À l’époque, elle était examinée par un médecin, et présentait des traces de violences et de strangulation. Elle a écopé de cinq jours ITT (d’incapacité temporaire de travail).
Le conjoint lui conteste les faits qui lui sont reprochés selon lui c’est sa compagne qui » a pété les plombs » sur fond de jalousie. Il dit avoir été agressée par cette dernière : « Elle m’a giflé à trois reprises avant de me saisir les parties intimes. ».
Il a plaidé l’état de légitime défense devant la barre du tribunal : » Elle m’a griffé au visage et m’a tordu les parties intimes, c’est à ce moment que je l’ai giflée avant de la faire sortir de mon domicile, ma femme est procédurière, et veut me foutre dans la merde « .
La décision du tribunal… 18 mois d’emprisonnement pour le conjoint violent dont huit mois assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans avec obligation de soins psychologiques, de travailler et l’interdiction d’entrer en contact et de paraître au domicile de la victime, dont six mois assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans avec obligation de soins psychologiques et en lien avec l’alcool, l’interdiction d’entrer en contact et de paraître au domicile de la victime.
Tel est pris qui croyait prendre …