C’est une histoire insolite ! Depuis ce mercredi 8 janvier, Monsieur B., un Français qui exerce comme directeur technique d’une entreprise de froid industriel à Mayotte, a été placé en garde à vue au commissariat de police de Saint-André. Son épouse n’en revient pas. « Mon mari travaille depuis 2 ans à Mayotte; Il est directeur technique dans une société de froid industriel qui travaille avec l’armée, le rectorat, la Sécurité sociale, bref avec tous les plus grands services publics qui existent dans l’île. Il est intervenu activement pendant le cyclone pour donner un coup de main, pour rétablir la chaîne du froid dans certaines structures endommagées par le cyclone Chido. Le 23 décembre, il se prépare à retourner à la Réunion afin de retrouver sa famille, qui y habite toujours ». En effet, même s’il travaille à Mayotte depuis deux ans, l’épouse de Monsieur B. et leur fils de 10 ans sont restés à la Réunion.
En ce 23 décembre, Air Austral annonce qu’elle va reprendre les vols commerciaux. Une bonne nouvelle pour les civils qui souhaitent rentrer à la Réunion, après le passage du cyclone. Mais très vite, la compagnie annonce qu’elle ne pourra le faire. Monsieur B. reste sur la Grande Terre. Il se retrouve avec une vingtaine de fonctionnaires, des enseignants notamment, pour lesquels, l’Etat organise un transfert de Mayotte vers la Réunion. « L’Etat ne se soucie que de ses fonctionnaires et non pas des civils qui sont coincés à Mayotte. Un avion militaire est là, prêt à rapatrier la vingtaine de fonctionnaires vers la Réunion. Aucune liste n’avait été préparée à l’avance. Les autorités demandent aux fonctionnaires sur place de remplir la liste. Parmi les fonctionnaires, nombreux sont ceux qui connaissent mon mari. Ils décident de l’inscrire sur la liste pour l’embarquement. Ils lui demandent son passeport. Tout est fait dans les règles de l’art. Mon mari est bien entendu très content de pouvoir rejoindre sa famille à la Réunion. Tout se passe bien. Dans l’avion, outre les fonctionnaires d’Etat, à savoir des enseignants, se trouvent également des forces de l’ordre ainsi que du personnel soignant; Sans compter trois civils, en plus de mon mari. L’avion décolle de Mayotte à 3 heures du matin ».
Jusque là, tout va pour le mieux. Monsieur B. peut passer les fêtes avec son épouse et leur fils. Ils habitent à Saint-Denis et possèdent également une maison à Saint-André, dans l’Est. Monsieur B. avait prévu de rester jusqu’au 16 janvier prochain avec les siens à la Réunion. Il est en vacances. « Mais en nous rendant dans notre maison à Saint-André en début de cette semaine, nous avons trouvé dans la boîte à lettres un courrier; Une convocation en fait. En bons citoyens, nous nous sommes présentés ce mercredi 8 janvier 2025 au commissariat de police de Saint-André. Moi suis restée avec notre fils dans la voiture stationnée devant le commissariat de police. Mon mari est entré pour voir les policiers. Longtemps après, un policier est venu me chercher; Il m’a demandé de le suivre. C’est ce que nous avons fait, mon fils et moi. On nous a présenté à un gradé qui m’explique que mon mari a été placé en garde à vue sur ordre du préfet », explique l’épouse, quelque peu désorientée.
Quel préfet ? Celui de la Réunion ou de Mayotte ? « Celui de la Réunion. J’ai dû rentrer à la maison avec mon fils, laissant mon mari dans une cellule au commissariat de police. Je l’ai vu durant quelques secondes, il m’a dit de ne pas m’inquiéter. Le gradé du commissariat m’a expliqué qu’il nous faudra chercher un avocat car mon mari sera présenté très prochainement à un juge… »
« Où va la France ? »
Pour quelle raison ? « D’après ce que j’ai compris, l’Etat estime qu’en tant que civil, il n’avait pas à se retrouver dans un avion militaire prévu uniquement pour le rapatriement des fonctionnaires. Ce serait pour usurpation de titre. Le préfet de Mayotte a porté plainte contre lui, l’accusant de s’être fait passer pour un prof. C’est faux ! Ce qui est vrai en revanche, c’est qu’après le cyclone, et en l’absence des vols commerciaux, l’Etat ne se souciait que de ses fonctionnaires; Il n’avait rien à faire des autres personnes bloquées à ce moment-là à Mayotte. L’Etat faisait un tri entre les fonctionnaires et les civils. Les enseignants présents sur la Grande Terre au soir du 23 décembre ont quant à eux fait preuve d’humanisme. Ce sont eux qui ont inscrit mon mari sur la liste des passagers à embarquer. Il n’a jamais usurpé l’identité de qui que ce soit puisqu’il a bien présenté son passeport, il est monté dans l’avion suite aux divers contrôles et il a débarqué à la Réunion comme tous les autres passagers. Il ne s’est jamais fait passer pour un enseignant. C’est du n’importe quoi ! On ne comprend vraiment pas cette convocation devant la justice. C’est injuste ce qui nous arrive. Je n’ai plus de mot », souligne l’épouse de Monsieur B. qui précise par ailleurs que « l’Etat devait se soucier de la situation de toutes les personnes bloquées à Mayotte et pas seulement de celle de ses fonctionnaires. Il a pour mission de sauver la vie de tout le monde, y compris des civils ».
A priori, cette convocation devant la justice serait la conséquence d’un mail envoyé par Monsieur B. à l’Administration lors de son arrivée à la Réunion. Pas très content de la façon dont l’Etat a géré cette situation, notamment « le tri sélectif » opéré entre les fonctionnaires et les civils (dont il faisait partie), il a dit dans ce mail ce qu’il avait sur le cœur. La famille B. est aujourd’hui persuadée que le représentant de l’Etat (celui de la Réunion ou de Mayotte ?) n’a pas du tout apprécié la remarque faite par Monsieur B. Raison pour laquelle, il va devoir rendre des comptes à la justice. « Où va la France ? », se demande l’épouse de Monsieur B.
En effet, nous nous retrouvons aujourd’hui dans un pays où « les voyous musclés non réunionnais » puissent se permettre de « narguer les autorités » en cabrant leur mot sous les yeux de la police sans être inquiétés (la vidéo a été virale sur les réseaux sociaux), alors qu’on place en garde à vue un bon père de famille non violent qui n’a fait que prendre un avion militaire pour venir voir sa famille, avec l’aide des fonctionnaires et en présentant son passeport français comme tous les autres passagers de l’avion.
Monsieur B. est sorti de sa garde à vue en fin de matinée. L’affaire a été classée sans suite par la justice. Monsieur B. aura quand même passé une nuit au cachot… pour un mail ?
Madame, votre mati est un très mauvais soldat, Mayotte avait besoin de lui , il prend l’ avion militaire, il entre faut document, manipulateur, il n’ était pas enseignant. Il était électricien. mettre l’ ordre Monsieur le PRÉFET, nena longtemps avait besoin un militaire comme vous a la Réunion. Trop c’ est trop .
faut pas fait trappe à ou t c ton mail
Pas de passe droit
Goutanou
Faut faire respectervles regles
Le gras est a mayotte pr s enrichir
oui , d’ autant plus, son métier, Mayotte avait besoin de lui , quand les choses vont bien, il est à Mayotte, quand les choses vont mal , il triche , le Préfet à raison.. Il s’ est comporté comme un gros C…..
Combien d’avions sont repartis vides de Mayotte ? Des centaines de places auraient pu être occupées, mais non, encore une administration qui fait pas le boulot. S’aurait évité cette GAV et la mobilisation de fonctionnaires pour faire du papier.
apparement les EVASAN sont plus important que le reunionnais qui veus rentre dans son ILES méme si li la frauder c’est son ile et pas celle des mahorais non?
Je dirais que c’est pas normal dès qu’il y a problème à Mayotte, les rats quittent le navire. Quelle honte de se comporter ainsi. Moi aussi j’habite pas à Mayotte je travaille et j’ai pas à fuir quand il y a la sécheresse, les problèmes d’insécurité ou un cyclone. Je reste parce que je suis pas chasseur de primes etc….
Donc on résume. M. fait jouer des relations pour entrer dans un avions et passer les fêtes en famille, lorsque beaucoup n’ont pas eu cette chance.
Arrivé à la réunion il fait une lettre pour incendier le prefet de Mayotte sur la gestion de la crise une fois arrivé à la réunion.
Et il s’etonne d’être convoqué?
Nan Mme c’est vous qui n’allez pas dans le bon sens, pas la france.
Bon ! Le tout c’est qu’il est revenu et retournera pour ses revenus ! Affaire classse r
Ou va t-on ? Au prochaine élection vous avez le choix pour le vrai changement.
N’importe quoi. Je ne suis pas fonctionnaire, mais que l’état mette en place un rapatriement pour les agents de l’état ne m’étonne pas même si je suis d’accord qu’il aurait dû y avoir un rapatriement pour tout le monde, mais passons outre les manquements de l’état, cet homme a usé de ses relations (voire de son argent qui sait?) pour figurer sur cette liste, d’autres civils n’ont pas eu cette chance. En tant que directeur technique d’une société qui travaille pour l’état, il est certains qu’il a de bonnes relations.
Il n’a pas usurpé l’identité mais le statut des agents de l’état et après il se permet de critiquer ouvertement la gestion de l’état alors qu’il en a abusé. N’exagérons pas de dire que sa vie était en danger, il voulait juste passer les vacances et les fêtes avec sa famille et retourner à Mayotte pour se faire du fric sur le dos des mahorais pendant la reconstruction.
Bien fait pour sa gueule ! Il s’en sortira avec une peine légère avec sursis, mais il aura un casier et les frais d’avocats à payer.
Où va la France ? pour moi dans la bonne direction en punissant les abus.
La France, tu l’aimes ou la quittes comme dirait un autre repris de justice.
La France ne se préoccupe plus des français mais des assimilés et autres. de plus les fonctionnaires affectés à Mayotte sont des capons, au lieu de rester pour aider les Mahorais ils foutent le camp alors qu »ils sont bien contents de toucher la sur rémunération de 75 %. on a la preuve que beaucoup de fonctionnaires viennent en outre mer que pour les avantages et nullement pour la population. Au fait ils sont où les députés actuellement !!!!! silence radio pour certains…..
et ce monsieur, pourquoi il est pas resté pour aider au lieu de rentrer.
et moi je suis sur que ce monsieur gagne un très bon salaire et peut être autant que les fonctionnaires
et je vous rappelle que tous les fonctionnaires, même les réunionnais ont la surémunération donc ont aussi les avantages et s’en foutent des réunionnais
perso, je préfère travailler avec avec un métro qu’avec un chef réunionnais qui se croit plus fort que tout le monde alors qu’il ne connait rien au boulot.
Il n’est pas resté parce que sa famille vit ici et il est normal qu’il veuille passer les fêtes de fin d’année avec sa femme et son enfant. Et vous, dans sa situation, vous auriez laissé tomber votre famille?
madame out mari i coure quand la prome i tombe, parce que personne il veut pas aller là bas, i fo graisse a zot avec l’argent pour aller.
sauf que quand n’a la merde i fo i rester aussi et ne pas se sauver. le préfet a totalement raison de fonctionner ainsi, car si toute i sauve ben i fé comment
ça c’est la version de sa femme einn !!! on ne connait pas la vrai histoire !!!! c’est bien connu ….tout les condamnés sont forcément innocents ….affaire à suivre
Pourquoi l’Etat français a estimé qu’il fallait évacuer des fonctionnaires en exercice? Si ils ont une affectation à Mayotte, ils doivent y rester, sauf congés! Et s’ils sont en congés, ils attendent les vols commerciaux! Encore un passe-droit, avec l’argent de nos impôts pour des fonctionnaires! Quand ils ont accepté leur affectation et la grosse prime qui va avec, c’est aussi en fonction des risques qu’ils sont indemnisés! Les fonctionnaires auraient dû rester à Mayotte ou rentrer dans leur département d’origine et non, à la Réunion!
Il faut aussi qu’Air Austral cesse les vols quotidien entre la Réunion et Mayotte! Un vol par semaine est suffisant!
ben c’était les congés pour les professeurs qui pour bon nombre devaient rentrer dans leur famille pour leurs congés et avaient un billet d’avion en poche pour le samedi juste après le cyclone
et qui vous dit que lorsqu’ils sont arrivés ici, ils ont pas pris un avion direction la métropole
Quel interet pour eux de rester ici loin de leur famille qui les attendait pour les vacances
Comme vous dites Madame OÛ va France. ?. Quelque soient les raisons invoquées. En tant que contribuable français il avait droit d’avoir une place dans cet avion pour être auprès des siens à la Reunion surtout que le cyclone Chido à provoqué le chaos tant sur le pla humain et professionnel. La France serait elle devenue discriminatoire devant le danger au regard de ses enfants. J’espère que non. Monsieur le Préfet il serait tant de réagir qu’auriez-vous vous fait dans ce cas si vous étiez à la place de monsieur. Aujourd’hui un citoyen francais est mis en garde à vue pour voyagé dans un avion militaire avec en prime usurpation de titre.
il a joué, il a perdu
il aurait mieux fait de se faire tout petit pour eviter les problèmes, car combien de personnes y compris fonctionnaires auraient aimés rentrer chez elles avant le début de la reprise des vols commerciaux