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Saint-Denis élimine les pestes végétales (PHOTOS)

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Écologie, environnement et biodiversité sont autant de sujets qui se doivent d’être pris en compte par les politiques publiques.
Elles se doivent de faire face aux mutations urbaines et aux enjeux environnementaux. C’est pourquoi la ville de Saint-Denis a pris un virage à 180 degrés vers une transformation vers une ville verte et durable.

Améliorer le cadre de vie quotidien des Dionysien.ne.s et ainsi contribuer à leur bonheur, voilà l’essence même de la mandature.
Offrir une ville apaisée à ses habitants passe par la construction  de forêts urbaines. À ce jour, 3 334 arbres ont été plantés, dans le cadre
de son opération « une naissance, un arbre ». Or, pour laisser libre court à ces espèces endémiques, exotiques et indigènes, il faut éradiquer les pestes végétales. Parmi elles, l’arbre pieuvre ou encore le Tulipier du Gabon. Pourtant attrayante et colorée lors de sa floraison, le Tulipier du Gabon est l’une des espèces exotiques les plus envahissantes du monde. Ses pieds peuvent atteindre jusqu’à 15m de hauteur. La ville de Saint-Denis a donc pris le parti de répertorier et d’éliminer chacun d’entre eux. Pour l’heure, 92 d’entre eux
ont d’ores et déjà pu être abattus. Une majorité des espaces devenus videsont été ou seront remplis par 48 autres espèces endémiques, indigènes ou exotiques non envahissantes. L’opération a coûté plus de 180 000 euros, dont 120 000 financés par le FEDER.

Malheureusement un grand nombre reste d’entre eux encore non répertoriés car situés sur le domaine privé. C’est ainsi que l’association AVE2M entre en jeu. Au-delà de proposer des formations auprès des agents de la ville, des associations locales ainsi qu’à tout public proche des zones d’abattage, l’association tend également sensibiliser les Dionysien.ne.s des habitats privés. Le but de Saint-Denis est de redonner libre court à notre biodiversité au milieu de notre territoire urbain, public, comme privé. Essentielle pour la bonne santé de notre environnement local, l’opération sera ainsi renouvelée en 2023.

À terme, ce sont plus de 1 million d’arbres, dont 20 000 indigènes,qui naitront sur notre territoire grâce à une convention avec le Département.Ce type d’action s’intègre également parfaitement dans notre combat contre le réchauffement climatique. Les forêts urbaines permettent de refaire respirer la ville à sa juste valeur. Cette lutte passe également par le verdissement des écoles publiques dionysiennes, le développement de la mobilité douce, la reconquête de terrains abandonnés ou encore l’installation de luminaires photovoltaïques ou moins gourmands d’énergie.

Éricka Bareigts, Maire de Saint-Denis : « Il faut éradiquer ce cancer vert qui frappe la biodiversité réunionnaise, c’est une bataille vitale. Mais si l’on veut préserver nos oiseaux, nos papillons, nos coccinelles et nos plantes endémiques, il faut que chacun ait sa part de responsabilité à jouer. Ainsi éradiquer le Tulipier du Gabon de notre territoire et le remplacer par d’autres plantes nourricières ou fleurissantes. On s’attaquera par la suite à d’autres pestes végétales, c’est ambitieux, mais la ville demande l’ambition ».

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