Le Dipavali 2024 a pris vie au Temple Sanguili Karouppa Swamy de Bois d’Olive, offrant aux visiteurs une plongée immersive dans la culture indienne.
Organisé par l’Association Culturelle du Kovil Sanguili Karouppa Swamy (ACKSKS) avec le soutien de l’École de Danse et de Musique Pajaniappen, l’événement a réuni des artisans, danseurs, et musiciens tout au long de la journée. L’objectif était clair : permettre au public de se connecter aux traditions indiennes, de 9h00 à 16h00, au cœur d’un village culturel éphémère. En soirée, les festivités ont pris une dimension artistique unique, orchestrée par M. Pajaniappen Benoiton, avec la participation d’associations locales et l’expertise artistique de M. et Mme Subhahan Khan venus de Pondichéry.
Vidéos-Photos David Hardelain
Le président de l’association culturelle a souligné l’importance de cet événement en le qualifiant de « Dipavali du partage et de l’entraide ». Il a rappelé que ce premier Dipavali à Bois d’Olive vise à mettre en avant l’héritage des engagés indiens, avec le soutien de bénévoles et sans subventions, un travail communautaire renforcé par l’appui logistique de la mairie de Saint-Pierre.
M. Pajaniappen Benoiton, danseur-chorégraphe et professeur de Bharata-Natyam :
Une professeure de yoga tamoul a expliqué sa vision de cette discipline, dépassant le simple exercice physique pour se concentrer sur l’union entre l’esprit et le corps, grâce aux mudras, ces gestes symboliques des mains représentant les éléments de la nature. Son élève Patricia a témoigné de son parcours spirituel à travers le yoga, affirmant que cela l’a aidée à se recentrer et à soulager divers maux quotidiens.
Un atelier de calligraphie tamoule a captivé l’attention des visiteurs, qui ont pu voir leur prénom traduit et inscrit dans cette belle écriture. L’animateur de l’atelier a partagé avec enthousiasme l’art de former ces lettres si distinctives, offrant aux participants un souvenir personnalisé de leur passage.
Enfin, un représentant d’une organisation a présenté l’héritage spirituel de Krishna à travers des magazines simplifiés pour démocratiser la connaissance de la Bhagavad Gita. Il a expliqué l’impact du mantra chanté dans le Bhakti Yoga, visant à « apaiser l’esprit et à transmettre la sagesse ancienne indienne aux générations futures ».
Entre patrimoine et spiritualité, ce Dipavali à Bois d’Olive s’est imposé comme une célébration accessible et riche de sens, laissant espérer que cet événement de partage et de rencontre en appelle d’autres dans les années à venir.
Par ces temps de disette et où les maires pleurent comme des madeleines voilà où on met de l’argent du contribuable pour après dire encore qu’il faut augmenter taxes etc quand est-ce le citoyen pourra vraiment demander des comptes aux maires ????